L’article 35 du statut du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), portant ‘’condition d’accessibilité à la présidence ‘’ de la formation politique, a été profondément modifié.
Le verrou de l’âge a sauté. La plénière du douzième Congrès du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a supprimé, hier, la limite d’âge de 75 ans pour l’accession à la présidence de la formation politique. Quatre candidats sont en lice aujourd’hui même. Ce sont outre Henri Konan Bédié, Alphonse Djédjé Mady, Kouassi Yao et Bertin Konan Kouadio dit KKB. Désormais, l’âge des prétendants à ce poste doit varier entre 40 ans et plus. La disposition qui n’était qu’une proposition des travaux antérieurs (conclave, pré-congrès…) a été adoptée.
Elle l’a été par la commission en charge de la vie du Pdci. Cet organe a également prévu une motion de soutien à Bédié, 79 ans. Et souhaité qu’il « demeure » à la tête du Pdci. Les autres conditions de candidature ont été aussi clarifiées. Il faut déposer 18 millions Fcfa non remboursables, la quittance de paiement de cette caution, deux photos d’identité, la photocopie de la carte nationale d’identité (Cni), être à jour de ses cotisations, présenter une déclaration manuscrite de candidature, l’appuyer d’une liste de 200 congressistes. Selon la présidence du Congrès confiée à Boa Tiémélé Amoikon Edjampan, délégué départemental d’Abengourou, il faut être militant depuis dix ans. L’élection du nouveau président se déroule donc ce samedi.
En effet, les congressistes ont émis l’ « exigence d’une candidature Pdci» à l’élection présidentielle prochaine. A part la vie de leur parti, les congressistes se sont intéressés au renforcement de l’alliance qu’ils ont avec le Rdr, l’Udpci et le Mfa. Ils disent que le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) doit subir des « réglages urgents ». Les aménagements qu’ils ont proposés à cet effet devraient permettre un « partenariat équilibré ». Les formations membres doivent « préserver », outre leur « autonomie », leur économie. Une fois la présidence « tournante » instituée, le Rhdp devrait être « décentralisé », et ses bases « formées ».
Au plan national, ils ont souhaité la poursuite du dialogue républicain. Pour eux, les parties prenantes (opposition et pouvoir) à ces échanges visant la normalisation totale en Côte d’Ivoire doivent s’y impliquer franchement.
L’enjeu étant pour le pays de devenir émergent à l’horizon 2020, il importe qu’il soit davantage ouvert sur l’extérieur. Le slogan « La Côte d’Ivoire, amie de tout le monde et ennemie de personne » devrait être ainsi exploitée à fond, ont préconisé les ’’héritiers‘’ de Félix Houphouet-Boigny, fondateur du Pdci.
Toutefois, leur attente est « la maîtrise de la politique d’immigration », en vue du contrôle efficace du flux migratoire vers le pays. Pour ce qui est du foncier, ils invitent l’Etat à promouvoir suffisamment la loi du droit de propriété de la forêt et de la terre. Sur la nationalité, ils préconisent la réhabilitation du registre d’état civil. Ce listing doit avoir « un numéro unique », afin d’éviter des fraudes. Si les militants du Pdci attendent « une justice accessible », ils espèrent aussi voir les tribunaux « désengorgés ». En somme, des propositions non exhaustives qui visent, selon eux, à améliorer le fonctionnement institutionnel du pays.
Bidi Ignace
Le verrou de l’âge a sauté. La plénière du douzième Congrès du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) a supprimé, hier, la limite d’âge de 75 ans pour l’accession à la présidence de la formation politique. Quatre candidats sont en lice aujourd’hui même. Ce sont outre Henri Konan Bédié, Alphonse Djédjé Mady, Kouassi Yao et Bertin Konan Kouadio dit KKB. Désormais, l’âge des prétendants à ce poste doit varier entre 40 ans et plus. La disposition qui n’était qu’une proposition des travaux antérieurs (conclave, pré-congrès…) a été adoptée.
Elle l’a été par la commission en charge de la vie du Pdci. Cet organe a également prévu une motion de soutien à Bédié, 79 ans. Et souhaité qu’il « demeure » à la tête du Pdci. Les autres conditions de candidature ont été aussi clarifiées. Il faut déposer 18 millions Fcfa non remboursables, la quittance de paiement de cette caution, deux photos d’identité, la photocopie de la carte nationale d’identité (Cni), être à jour de ses cotisations, présenter une déclaration manuscrite de candidature, l’appuyer d’une liste de 200 congressistes. Selon la présidence du Congrès confiée à Boa Tiémélé Amoikon Edjampan, délégué départemental d’Abengourou, il faut être militant depuis dix ans. L’élection du nouveau président se déroule donc ce samedi.
En effet, les congressistes ont émis l’ « exigence d’une candidature Pdci» à l’élection présidentielle prochaine. A part la vie de leur parti, les congressistes se sont intéressés au renforcement de l’alliance qu’ils ont avec le Rdr, l’Udpci et le Mfa. Ils disent que le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) doit subir des « réglages urgents ». Les aménagements qu’ils ont proposés à cet effet devraient permettre un « partenariat équilibré ». Les formations membres doivent « préserver », outre leur « autonomie », leur économie. Une fois la présidence « tournante » instituée, le Rhdp devrait être « décentralisé », et ses bases « formées ».
Au plan national, ils ont souhaité la poursuite du dialogue républicain. Pour eux, les parties prenantes (opposition et pouvoir) à ces échanges visant la normalisation totale en Côte d’Ivoire doivent s’y impliquer franchement.
L’enjeu étant pour le pays de devenir émergent à l’horizon 2020, il importe qu’il soit davantage ouvert sur l’extérieur. Le slogan « La Côte d’Ivoire, amie de tout le monde et ennemie de personne » devrait être ainsi exploitée à fond, ont préconisé les ’’héritiers‘’ de Félix Houphouet-Boigny, fondateur du Pdci.
Toutefois, leur attente est « la maîtrise de la politique d’immigration », en vue du contrôle efficace du flux migratoire vers le pays. Pour ce qui est du foncier, ils invitent l’Etat à promouvoir suffisamment la loi du droit de propriété de la forêt et de la terre. Sur la nationalité, ils préconisent la réhabilitation du registre d’état civil. Ce listing doit avoir « un numéro unique », afin d’éviter des fraudes. Si les militants du Pdci attendent « une justice accessible », ils espèrent aussi voir les tribunaux « désengorgés ». En somme, des propositions non exhaustives qui visent, selon eux, à améliorer le fonctionnement institutionnel du pays.
Bidi Ignace