Décédé le mardi 24 septembre 2013: la Douane rend hommage au colonel Mamadou Koné « un digne serviteur de l’Etat »

Séguélon - Décédé le mardi 24 septembre 2013, le colonel Mamadou Koné a été inhumé le vendredi 4 octobre 2013 dans son village natal, à Séguélon. A cette occasion, le chef de subdivision des frontières d’Odienné le Colonel Zito Menani a lu, au nom de l’administration douanière ivoirienne, une oraison poignante. Ci-dessous, l’intégralité de l’hommage des douanes ivoiriennes au défunt.

Honorable Touré Yacouba, représentant le président de l’Assemblée nationale SE Guillaume Soro
Monsieur le ministre Gaoussou Touré représenté par son épouse Massogbè Touré
Monsieur le Préfet de région
Messieurs les Préfets de Séguélon, d’Issia et de Man
Messieurs les Sous-préfets de Séguélon et d’Issia
Messieurs les chefs religieux et traditionnels
Mesdames et messieurs,
Chers amis, frères et compagnons du Colonel Mamadou Koné
Mesdames et messieurs, en vos rangs, grades et qualités respectifs

Je vous salue au nom du Colonel Major Issa Coulibaly, Directeur Général des Douanes. Il aurait voulu être là pour honorer lui-même la mémoire de son illustre collaborateur. Mais, empêché, il m’a chargé de le représenter.

En son nom et au nom de l’administration des Douanes, je m’acquitte ici d’un douloureux devoir.

Le 24 septembre 2013 dans la soirée, nous apprenons avec stupéfaction le décès du Colonel Mamadou KONE, à la polyclinique Sainte Anne-Marie (Pisam) de Cocody. Mamadou Koné était une personnalité multidimensionnelle. Il était un Homme politique. A ce titre, il s’était mis au service du développement de son terroir dont il a été le Maire de 2001 à 2003. Il était aussi un fonctionnaire chevronné, Administrateur en chef des services financiers, Colonel des Douanes, Inspecteur Principal des services douaniers.

Né le 28 juin 1956 à Séguélon dans la région d’Odienné, le fils de feu Nandjan Koné et de feue Sédana Konaté, a fait de brillantes études primaires et secondaires au Lycée classique d’Abidjan. Où il décroche le Baccalauréat C. Puis, il intègrera l’université d’Abidjan où il s’inscrira à la faculté de Droit. Ses études supérieures seront sanctionnées par l’obtention de la maitrise en Droit publique en 1983. L’année suivante, il accède à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où son cursus est couronné par le diplôme du cycle Supérieur, section Economie et Finances, option Douanes, promotion 1983-1985.

Le 13 février 1986, Mamadou Koné, Administrateur des services financiers prend service pour la première fois dans l’administration des douanes en qualité de Vérificateur à la section Visite au Port d’Abidjan.

De 1990-1992, il est chargé d’études à la Direction générale des Douanes.
De 1993 à 2001, il est nommé successivement chef de bureau des Douanes au Port de San-Pédro, Chef de bureau des Douanes des régimes économiques, Chef de bureau des Douanes de Vridi pétrole (SIR) et Chef de bureau des Douanes au Port d’Abidjan.
De 2001 à 2003, il est Sous-directeur du Personnel des Douanes.
De 2004 à 2009, il est détaché au ministère de l’Agriculture où il exerce les fonctions de Directeur des affaires financières et du patrimoine.

En 2009, il réintègre l’Administration des Douanes et depuis 2011, il est nommé Inspecteur Principal des services douaniers et il assumait les fonctions de Chef de Division Contrôle et Vérification à l’Inspection Générale des Douanes jusqu’à la date fatidique du 24 septembre 2013.

C’est à cet homme de grande valeur, à ce digne serviteur de l’Etat, à l’administrateur chevronné, à l’excellent collaborateur que nous rendons tous hommage par notre présence en ce lieu.

Puissent nos prières, nos pensées profondes, adoucir la tristesse et la détresse de son épouse l’honorable Trazéré Koné Célestine, de ses enfants Nandjan, Déguet et Machata, de ses parents éplorés, de son peuple médusé et de ses amis et compagnons abasourdis.
Mon cher Mamadou Koné, je retiens de toi un homme juste, sincère, discret, pondéré, calme et courtois. Mais aussi, un homme intelligent et brillant. Tu n’es pas mort et tu ne mourras jamais car l’Ecriture dit : « Le juste ne meurt pas tout entier. Il laisse toujours derrière lui, même en filigrane, la trace de ses vertus ». Ainsi tu continues à vivre dans le cœur de chaque Douanier par le souvenir.

Cher collègue, que la terre de tes ancêtres qui t’a vu naître, te soit légère ! Repose en paix. Adieu Mamadou ! Adieu Colonel KONE !!!

Edgar Kouassi