Abidjan – L’investiture du président de la Fédération nationale des artisans ferrailleurs de Côte d’Ivoire (FENAFER-CI), Koné Mamadou, a été une tribune pour les ministres Hamed Bakayoko et Jean-Louis Billon d’exhorter les membres de cette faîtière à l’union et à la solidarité, préalable au développement de leur secteur et à leur accompagnement par le Gouvernement.
En sa qualité de parrain de la cérémonie organisée samedi à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab (Plateau, Abidjan), le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure a rappelé à ses filleuls, l’importance du rôle qu’ils jouent dans non seulement au niveau de l’économie nationale, mais surtout au niveau social, par la création d’emplois pour eux-mêmes et pour de nombreux jeunes déscolarisés qui constitueraient, sinon, une menace pour le pays.
Aussi, en reconnaissance des actes posés par les ferrailleurs et en vue d’une meilleure organisation, Hamed Bakayoko, en reponse à leur doléance, a promis l’octroi, cette semaine, de deux ordinateurs et remis la somme de 10 millions FCFA, de la part du Président de la République, Alassane Ouattara.
« Je veux un mouvement fort, solidaire autour des dirigeants (bureau de la FENAFER-CI, ndlr) pour qu’ils soient vos représentants auprès des autorités », a recommandé le ministre d’Etat à ses filleuls, leur conseillant d’éviter toute velléité de dissidence, de scission, et surtout de « se prendre au sérieux » pour que l’Etat puisse les accompagner.
« L’union fait la force (…). C’est effectivement par la force de votre union que vous pourrez démontrer à l’Etat votre contribution réelle au développement de l’économie nationale », avait fait observer précédemment, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et la Promotion des PME.
Jean-Louis Billon a saisi l’opportunité pour rappeler le travail accompli en faveur de l’artisanat en neuf mois, sous ses auspices. Il a cité, entre autres, concernant le cadre institutionnel et règlementaire, l’élaboration d’un Code de l’artisanat validé mercredi, lors du dernier Conseil des ministres et en voie d’adoption par l’Assemblée nationale. Il a également rappelé la contribution de son département à l’élaboration du Code communautaire de l’artisanat de l’UEMOA.
Au titre des avancées majeures enregistrées, M. Billon en a énuméré quatre, à savoir la mise en place du système d’information régionale sur l’artisanat avec l’appui de l’UEMOA, la restructuration du Fonds d’appui pour la promotion de l’artisanat (FAPA), la mise en place de la Galerie virtuelle de l’artisanat et du centre de ressources professionnel avec l’appui du CODEPA.
Il a cité enfin, la réalisation d’un atelier de renforcement des capacités de 200 artisans dans les domaines de la détermination du prix de revient des produits, de l’amélioration de la qualité des produits, de négociation sur les marchés extérieurs et le conditionnement des produits.
Le ministère qui n’entend pas s’arrêter là, a identifié 12 priorités pour les prochains mois. Il s’agit, a énuméré Jean-Louis Billon, entre autres, de la poursuite de la purge des droits coutumiers en vue de l’acquisition des sites de recasement des artisans, la construction de la casse moderne de N’Dotré pour le recasement de tous les ferrailleurs d’Abidjan Nord et d’une autre à San Pedro, et la construction de garages modernes à Modeste (Grand-Bassam).
M. Billon a entre outre appelé le président de la FENAFER-CI à lui remettre rapidement le Livre Blanc de la Ferraille qui, devine-t-il, porte deux urgences, à savoir le recasement des ferrailleurs et l’importation de la ferraille.
Justement, auparavant, après son investiture par les deux ministres, le nouveau président de la faîtière des organisations de ferrailleurs, Koné Mamadou avait déploré l’absence de sites appropriés pour l’installation définitive des artisans ferrailleurs et des métaux non ferreux, les récurrentes menaces de déguerpissement sur les sites inaccessibles hier aménagés aujourd’hui par leurs propres soins.
Il a regretté aussi le retard de paiement de la purge des droits coutumiers du site de 80 ha d’Anonkoua-Kouté ou N’Dotré, et le décret portant suspension de l’exportation de la ferraille qui contribue à appauvrir davantage les ferrailleurs. Il a souhaité, à ce titre, que le terme de ce décret soit ramené à la fin de cette année.
L'on estime à plus de 2.600, le nombre d'artisans ferrailleurs à Abidjan, a noté le président de la Fédération, en marge de la cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs délégations venues des communes d'Abidjan et de sa périphérie, ainsi que de l'intérieur du pays. La cérémonie s'est tenue en présence de la 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale, Fadiga Sako Sarah.
cmas
En sa qualité de parrain de la cérémonie organisée samedi à l’auditorium de l’immeuble de la Caistab (Plateau, Abidjan), le ministre d’Etat, ministre de la Sécurité intérieure a rappelé à ses filleuls, l’importance du rôle qu’ils jouent dans non seulement au niveau de l’économie nationale, mais surtout au niveau social, par la création d’emplois pour eux-mêmes et pour de nombreux jeunes déscolarisés qui constitueraient, sinon, une menace pour le pays.
Aussi, en reconnaissance des actes posés par les ferrailleurs et en vue d’une meilleure organisation, Hamed Bakayoko, en reponse à leur doléance, a promis l’octroi, cette semaine, de deux ordinateurs et remis la somme de 10 millions FCFA, de la part du Président de la République, Alassane Ouattara.
« Je veux un mouvement fort, solidaire autour des dirigeants (bureau de la FENAFER-CI, ndlr) pour qu’ils soient vos représentants auprès des autorités », a recommandé le ministre d’Etat à ses filleuls, leur conseillant d’éviter toute velléité de dissidence, de scission, et surtout de « se prendre au sérieux » pour que l’Etat puisse les accompagner.
« L’union fait la force (…). C’est effectivement par la force de votre union que vous pourrez démontrer à l’Etat votre contribution réelle au développement de l’économie nationale », avait fait observer précédemment, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et la Promotion des PME.
Jean-Louis Billon a saisi l’opportunité pour rappeler le travail accompli en faveur de l’artisanat en neuf mois, sous ses auspices. Il a cité, entre autres, concernant le cadre institutionnel et règlementaire, l’élaboration d’un Code de l’artisanat validé mercredi, lors du dernier Conseil des ministres et en voie d’adoption par l’Assemblée nationale. Il a également rappelé la contribution de son département à l’élaboration du Code communautaire de l’artisanat de l’UEMOA.
Au titre des avancées majeures enregistrées, M. Billon en a énuméré quatre, à savoir la mise en place du système d’information régionale sur l’artisanat avec l’appui de l’UEMOA, la restructuration du Fonds d’appui pour la promotion de l’artisanat (FAPA), la mise en place de la Galerie virtuelle de l’artisanat et du centre de ressources professionnel avec l’appui du CODEPA.
Il a cité enfin, la réalisation d’un atelier de renforcement des capacités de 200 artisans dans les domaines de la détermination du prix de revient des produits, de l’amélioration de la qualité des produits, de négociation sur les marchés extérieurs et le conditionnement des produits.
Le ministère qui n’entend pas s’arrêter là, a identifié 12 priorités pour les prochains mois. Il s’agit, a énuméré Jean-Louis Billon, entre autres, de la poursuite de la purge des droits coutumiers en vue de l’acquisition des sites de recasement des artisans, la construction de la casse moderne de N’Dotré pour le recasement de tous les ferrailleurs d’Abidjan Nord et d’une autre à San Pedro, et la construction de garages modernes à Modeste (Grand-Bassam).
M. Billon a entre outre appelé le président de la FENAFER-CI à lui remettre rapidement le Livre Blanc de la Ferraille qui, devine-t-il, porte deux urgences, à savoir le recasement des ferrailleurs et l’importation de la ferraille.
Justement, auparavant, après son investiture par les deux ministres, le nouveau président de la faîtière des organisations de ferrailleurs, Koné Mamadou avait déploré l’absence de sites appropriés pour l’installation définitive des artisans ferrailleurs et des métaux non ferreux, les récurrentes menaces de déguerpissement sur les sites inaccessibles hier aménagés aujourd’hui par leurs propres soins.
Il a regretté aussi le retard de paiement de la purge des droits coutumiers du site de 80 ha d’Anonkoua-Kouté ou N’Dotré, et le décret portant suspension de l’exportation de la ferraille qui contribue à appauvrir davantage les ferrailleurs. Il a souhaité, à ce titre, que le terme de ce décret soit ramené à la fin de cette année.
L'on estime à plus de 2.600, le nombre d'artisans ferrailleurs à Abidjan, a noté le président de la Fédération, en marge de la cérémonie qui a enregistré la présence de plusieurs délégations venues des communes d'Abidjan et de sa périphérie, ainsi que de l'intérieur du pays. La cérémonie s'est tenue en présence de la 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale, Fadiga Sako Sarah.
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