Une signature de convention entre le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME et les groupes SUCRIVOIRE et SUCAF, d’une part, et entre le Ministère et NESTLE, d’autre part, s’est déroulée vendredi au cabinet du Ministre Jean-Louis Billon, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la fraude et la contrefaçon.
Ce partenariat entre le Ministère et des industriels va se matérialiser, sur le terrain, par un appui humain et technique à apporter à la puissance publique, à travers la formation des équipes, notamment les services douaniers, afin qu’ils soient à même de distinguer les produits originaux des faux, déjà à partir des frontières terrestres.
Il va s’agir également pour ces groupes industriels qui souffrent de la fraude, d’investir les lieux de vente, aux côtés des agents publics réguliers, pour s’assurer de l’originalité des produits vendus et pour aider à la saisie de l’ivraie.
Au nom du Gouvernement, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon a réaffirmé sa détermination à lutter contre la fraude et de la contrefaçon, un phénomène qui affecte aussi bien les caisses de l’Etat, par la réduction des recettes fiscales, que celles des entreprises qui voient leur survie menacée.
Pis, les produits contrefaits peuvent même s’avérer nocifs pour la santé des consommateurs, a-t-il fait observer, soulignant que ce partenariat va s’étendre aussi avec les autres secteurs de l’économie.
Le directeur général de SUCRIVOIRE, Jean Claude Conquet, également président de l’Association des industries sucrières (AIS), s’est réjoui de ce partenariat qui va permettre aux industriels de s’associer à la lutte contre la fraude, aux côtés des services de Douanes, de la Gendarmerie, du Commerce, ainsi qu’avec les Préfets.
M. conquet a relevé que dans des régions du pays, plus de 80% du sucre vendu est frauduleux, passant surtout par les frontières terrestres (Est, Ouest, Nord). Il a rappelé que son entreprise qui est installée à Borotou, Ferké et Zuénoula, où elle mène des actions de développement au profit des populations, devrait bénéficier de l’aide de l’Etat pour assurer la commercialisation du sucre, à travers la "lutte vitale" contre la fraude.
Quant à l’Administrateur, Directeur général de SUCAF, Jean-Claude Schmidt, il s’est surtout appesanti sur les "tracasseries" subies dans le Nord. La nouvelle problématique dont fait face SUCAF est l’attaque sur le problème foncier, a-t-il dit. Selon lui, la cession des terres par l’Etat à des investisseurs privés est aujourd’hui remise en cause par des populations, alors que c’est l’Etat qui est propriétaire des terres.
« C’est pas des terres qui ont été saisies abusivement, il faut que les choses soient clairement définies à ce niveau », a plaidé Jean-Claude Schmidt.
Pour sa part, le Directeur des ressources humaines de NESTLE, David Sey a souligné que la signature de convention avec son groupe concerne les bouillons déshydratés. « NESTLE est une société citoyenne (…), quand elle est attaquée sur ses produits, elle souffre énormément », a-t-il résumé. A ses dires, le préjudice se chiffre à 2.000 T de produits contrefaits sur le marché, représentant 3 à 5% du chiffre d’affaires de la société.
En Côte d’Ivoire, la répression de la fraude est légalisée, entre autres, par une Loi prise en 1963, a pour sa part précisé le directeur général du Commerce intérieur, Dr Bakayoko Souleymane.
cmas
Ce partenariat entre le Ministère et des industriels va se matérialiser, sur le terrain, par un appui humain et technique à apporter à la puissance publique, à travers la formation des équipes, notamment les services douaniers, afin qu’ils soient à même de distinguer les produits originaux des faux, déjà à partir des frontières terrestres.
Il va s’agir également pour ces groupes industriels qui souffrent de la fraude, d’investir les lieux de vente, aux côtés des agents publics réguliers, pour s’assurer de l’originalité des produits vendus et pour aider à la saisie de l’ivraie.
Au nom du Gouvernement, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon a réaffirmé sa détermination à lutter contre la fraude et de la contrefaçon, un phénomène qui affecte aussi bien les caisses de l’Etat, par la réduction des recettes fiscales, que celles des entreprises qui voient leur survie menacée.
Pis, les produits contrefaits peuvent même s’avérer nocifs pour la santé des consommateurs, a-t-il fait observer, soulignant que ce partenariat va s’étendre aussi avec les autres secteurs de l’économie.
Le directeur général de SUCRIVOIRE, Jean Claude Conquet, également président de l’Association des industries sucrières (AIS), s’est réjoui de ce partenariat qui va permettre aux industriels de s’associer à la lutte contre la fraude, aux côtés des services de Douanes, de la Gendarmerie, du Commerce, ainsi qu’avec les Préfets.
M. conquet a relevé que dans des régions du pays, plus de 80% du sucre vendu est frauduleux, passant surtout par les frontières terrestres (Est, Ouest, Nord). Il a rappelé que son entreprise qui est installée à Borotou, Ferké et Zuénoula, où elle mène des actions de développement au profit des populations, devrait bénéficier de l’aide de l’Etat pour assurer la commercialisation du sucre, à travers la "lutte vitale" contre la fraude.
Quant à l’Administrateur, Directeur général de SUCAF, Jean-Claude Schmidt, il s’est surtout appesanti sur les "tracasseries" subies dans le Nord. La nouvelle problématique dont fait face SUCAF est l’attaque sur le problème foncier, a-t-il dit. Selon lui, la cession des terres par l’Etat à des investisseurs privés est aujourd’hui remise en cause par des populations, alors que c’est l’Etat qui est propriétaire des terres.
« C’est pas des terres qui ont été saisies abusivement, il faut que les choses soient clairement définies à ce niveau », a plaidé Jean-Claude Schmidt.
Pour sa part, le Directeur des ressources humaines de NESTLE, David Sey a souligné que la signature de convention avec son groupe concerne les bouillons déshydratés. « NESTLE est une société citoyenne (…), quand elle est attaquée sur ses produits, elle souffre énormément », a-t-il résumé. A ses dires, le préjudice se chiffre à 2.000 T de produits contrefaits sur le marché, représentant 3 à 5% du chiffre d’affaires de la société.
En Côte d’Ivoire, la répression de la fraude est légalisée, entre autres, par une Loi prise en 1963, a pour sa part précisé le directeur général du Commerce intérieur, Dr Bakayoko Souleymane.
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