L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, réélu dimanche avec près de 93,3% des suffrages à la tête du Parti démocratique de la Côte d’Ivoire (PDCI-majorité), a assuré qu’il y aurait un candidat de son mouvement à l’élection présidentielle de 2015.
Il est évident qu’en tant que parti politique, nous ne pouvons pas ne pas avoir de candidat en 2015, a affirmé M. Bédié, ajoutant qu’une convention serait convoquée en temps opportun pour répondre à cette question.
Selon plusieurs observateurs et analystes, Henri Konan Bédié n’est toutefois pas enclin à ce qu’un membre de son parti s’oppose au président Alassane Ouattara, avec qui il a signé un accord politique en 2005.
Les deux hommes s’étaient alors alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). L’alliance ainsi formée avait permis à l’actuel chef de l’Etat de battre Laurent Gbagbo en novembre 2010.
Henri Konan Bédié, qui préside le PDCI, l’ex-parti unique de Félix Houphouët-Boigny, depuis la mort du +père de la nation ivoirienne+ en 1993, a été réélu dimanche à la tête du parti avec 93,29% des suffrages.
Cette réélection a été permise par un changement des statuts du PDCI, à son instigation. En abolissant la règle fixant la limite d’âge d’un candidat à la présidence à 75 ans, M. Bédié, 79 ans, a pu postuler à nouveau et l’emporter.
Ses deux adversaires pour la tête du parti, soit le numéro 2 du PDCI, Alphonse Djédjé Mady, et le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin (KKB), ont réuni respectivement 3,29% et 3,07% des voix, selon Amoakon Edjampan Tiémélé, le président du 12e congrès du parti, qui s’est ouvert jeudi et s’est terminé dimanche à Treichville, une commune d’Abidjan.
Je tends amicalement la main à mes adversaires, a déclaré M. Bédié. KKB et Djédjé Mady seront considérés comme des membres, a-t-il poursuivi;
Henri Konan Bédié reste à ce jour le dernier chef de l’Etat issu du PDCI. Il avait été chassé du pouvoir le 24 décembre 1999 par un putsch.
Il est évident qu’en tant que parti politique, nous ne pouvons pas ne pas avoir de candidat en 2015, a affirmé M. Bédié, ajoutant qu’une convention serait convoquée en temps opportun pour répondre à cette question.
Selon plusieurs observateurs et analystes, Henri Konan Bédié n’est toutefois pas enclin à ce qu’un membre de son parti s’oppose au président Alassane Ouattara, avec qui il a signé un accord politique en 2005.
Les deux hommes s’étaient alors alliés au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP). L’alliance ainsi formée avait permis à l’actuel chef de l’Etat de battre Laurent Gbagbo en novembre 2010.
Henri Konan Bédié, qui préside le PDCI, l’ex-parti unique de Félix Houphouët-Boigny, depuis la mort du +père de la nation ivoirienne+ en 1993, a été réélu dimanche à la tête du parti avec 93,29% des suffrages.
Cette réélection a été permise par un changement des statuts du PDCI, à son instigation. En abolissant la règle fixant la limite d’âge d’un candidat à la présidence à 75 ans, M. Bédié, 79 ans, a pu postuler à nouveau et l’emporter.
Ses deux adversaires pour la tête du parti, soit le numéro 2 du PDCI, Alphonse Djédjé Mady, et le président de la jeunesse du PDCI, Kouadio Konan Bertin (KKB), ont réuni respectivement 3,29% et 3,07% des voix, selon Amoakon Edjampan Tiémélé, le président du 12e congrès du parti, qui s’est ouvert jeudi et s’est terminé dimanche à Treichville, une commune d’Abidjan.
Je tends amicalement la main à mes adversaires, a déclaré M. Bédié. KKB et Djédjé Mady seront considérés comme des membres, a-t-il poursuivi;
Henri Konan Bédié reste à ce jour le dernier chef de l’Etat issu du PDCI. Il avait été chassé du pouvoir le 24 décembre 1999 par un putsch.