Aussitôt leurs dossiers de candidature jugés recevables par le bureau du congrès aux environs de 10h 30 minutes le samedi 05 octobre dernier, les trois candidats en course pour la présidence du Pdci-Rda ou leurs représentants se sont adressés aux congressistes.
C’était une sorte d’ouverture officielle de la campagne électorale où chacun des trois candidats, (Dr Lenissongui Coulibaly, au nom du candidat Bédié, Alphonse Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin) a sollicité le suffrage des électeurs en déclinant ses motivations et les grands axes de son programme une fois élu à la tête du Pdci-Rda. C’est le représentant du président Bédié, qui, le premier a donné la vision du président sortant aux congressistes et a rappelé les circonstances qui ont suscité sa candidature. « Je tiens à rappeler ici que M. Henri Konan Bédié ne s’est pas présenté candidat de lui-même. Chacun de vous dans cette salle a contribué à faire en sorte qu’il fasse acte de candidature. (…). C’est pourquoi, il a décidé de se mettre à la disposition de ce qui lui est le plus cher, à savoir le Pdci-Rda en se présentant candidat. Après avoir demandé au président de se porter candidat, pouvez-vous lui tourner le dos et faire autre chose? Il faut un homme de qualité au Pdci-Rda. Or le président Bédié a des qualités », s’est convaincu Dr Lenissongui Coulibaly au nom du candidat Bédié. A sa suite, c’est le candidat Djédjé Mady, qui, bien qu’adversaire du président sortant Henri Konan Bédié, a tenu à lui réitérer, en plus du président Houphouët-Boigny, sa gratitude pour son apport dans sa formation politique au sein du Pdci-Rda. Se présentant aux congressistes comme un combattant de la légalité, puisqu’il dit l’avoir fait à plusieurs reprises, pour aider le président Bédié à conserver son fauteuil en vertu des statuts et règlements de la constitution ivoirienne et du Pdci-Rda (en 1993 et en 2000 notamment), le secrétaire général sortant a déploré, en outre, la candidature du président sortant contrairement aux prescriptions des textes du parti. « Ce que vous devez comprendre, c’est qu’une société est régie par des règles. (…). Respectons nos textes. Car, les textes amendés à un congrès ne sont pas automatiquement applicables. C’est une disposition de la loi. Je suis candidat pour servir le Pdci-Rda après 48 ans de militantisme et je suis candidat pour que le Pdci-Rda ait un candidat à l’élection présidentielle de 2015 », a expliqué Pr Djédjé Mady. Troisième au pupitre face aux électeurs, KKB le député de Port-Bouët a donné, de son avis, disant avoir le profil requis pour présider aux destinées du Pdci-Rda. Il a, par ailleurs, comme son allié de l’Ard-Pdci, Djédjé Mady, rappelé la nécessité pour le Pdci-Rda d’avoir un candidat pour l’élection présidentielle de 2015. Chose à laquelle il entend œuvrer une fois élu, pour le repositionnement du parti sexagénaire. « Présider le Pdci-Rda, c’est respecter les statuts et règlements intérieur du parti, présider le Pdci-Rda, c’est se battre pour l’intérêt de notre pays et éviter les privilèges temporels, (…).
Notre alliance Rhdp a été conçue dans un contexte particulier ? Et je l’avais approuvé.
Aujourd’hui, cette mission est terminée et il est temps que le Pdci-Rda s’occupe de lui-même. Je me suis porté candidat à la présidence du Pdci-Rda pour permettre au Pdci-Rda de reconquérir le pouvoir Etat. Car, le Pdci doit et aura son candidat en 2015 », a estimé le candidat KKB. Un discours qui n’a pas, comme celui de Djédjé Mady, convaincu les congressistes.
L.Barro
C’était une sorte d’ouverture officielle de la campagne électorale où chacun des trois candidats, (Dr Lenissongui Coulibaly, au nom du candidat Bédié, Alphonse Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin) a sollicité le suffrage des électeurs en déclinant ses motivations et les grands axes de son programme une fois élu à la tête du Pdci-Rda. C’est le représentant du président Bédié, qui, le premier a donné la vision du président sortant aux congressistes et a rappelé les circonstances qui ont suscité sa candidature. « Je tiens à rappeler ici que M. Henri Konan Bédié ne s’est pas présenté candidat de lui-même. Chacun de vous dans cette salle a contribué à faire en sorte qu’il fasse acte de candidature. (…). C’est pourquoi, il a décidé de se mettre à la disposition de ce qui lui est le plus cher, à savoir le Pdci-Rda en se présentant candidat. Après avoir demandé au président de se porter candidat, pouvez-vous lui tourner le dos et faire autre chose? Il faut un homme de qualité au Pdci-Rda. Or le président Bédié a des qualités », s’est convaincu Dr Lenissongui Coulibaly au nom du candidat Bédié. A sa suite, c’est le candidat Djédjé Mady, qui, bien qu’adversaire du président sortant Henri Konan Bédié, a tenu à lui réitérer, en plus du président Houphouët-Boigny, sa gratitude pour son apport dans sa formation politique au sein du Pdci-Rda. Se présentant aux congressistes comme un combattant de la légalité, puisqu’il dit l’avoir fait à plusieurs reprises, pour aider le président Bédié à conserver son fauteuil en vertu des statuts et règlements de la constitution ivoirienne et du Pdci-Rda (en 1993 et en 2000 notamment), le secrétaire général sortant a déploré, en outre, la candidature du président sortant contrairement aux prescriptions des textes du parti. « Ce que vous devez comprendre, c’est qu’une société est régie par des règles. (…). Respectons nos textes. Car, les textes amendés à un congrès ne sont pas automatiquement applicables. C’est une disposition de la loi. Je suis candidat pour servir le Pdci-Rda après 48 ans de militantisme et je suis candidat pour que le Pdci-Rda ait un candidat à l’élection présidentielle de 2015 », a expliqué Pr Djédjé Mady. Troisième au pupitre face aux électeurs, KKB le député de Port-Bouët a donné, de son avis, disant avoir le profil requis pour présider aux destinées du Pdci-Rda. Il a, par ailleurs, comme son allié de l’Ard-Pdci, Djédjé Mady, rappelé la nécessité pour le Pdci-Rda d’avoir un candidat pour l’élection présidentielle de 2015. Chose à laquelle il entend œuvrer une fois élu, pour le repositionnement du parti sexagénaire. « Présider le Pdci-Rda, c’est respecter les statuts et règlements intérieur du parti, présider le Pdci-Rda, c’est se battre pour l’intérêt de notre pays et éviter les privilèges temporels, (…).
Notre alliance Rhdp a été conçue dans un contexte particulier ? Et je l’avais approuvé.
Aujourd’hui, cette mission est terminée et il est temps que le Pdci-Rda s’occupe de lui-même. Je me suis porté candidat à la présidence du Pdci-Rda pour permettre au Pdci-Rda de reconquérir le pouvoir Etat. Car, le Pdci doit et aura son candidat en 2015 », a estimé le candidat KKB. Un discours qui n’a pas, comme celui de Djédjé Mady, convaincu les congressistes.
L.Barro
