Passé de l’autre côté du rideau, le Colonel des Douanes El Hadj Mamadou Koné repose à Séguélon, depuis le vendredi 04 octobre 2013. Jour de son inhumation, en présence des responsables locaux du RDR, des Douanes ivoiriennes et des populations de Séguélon, sorties massivement pour l’accompagner à sa dernière demeure.
Le rideau est définitivement tombé pour le Colonel des douanes El Hadj Mamadou Koné. Le séjour sur la terre des hommes, pour l’époux de la Vice-présidente de l’Assemblée Nationale l’honorable Trazéré Koné Olibé Célestine, a pris fin le vendredi dernier sous le coup de 14h08 mn. Devant les autorités étatiques, dont le Vice-président Touré Yacouba, représentant le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, le Préfets de Séguélon, d’Issia et de Man (promotionnaire de l’ENA), ainsi que les responsables locaux du RDR, notamment les ministres Gaoussou Touré, représenté par son épouse Massogbè Touré et Diakité Coty Souleymane et ceux des douanes ivoiriennes ainsi que les parents, les beaux parents venus d’Issia avec une forte délégation pilotée par le chef central Dédé Séry Justin et les amis, les alliés et compagnons, abasourdies par ce décès brusque, l’ex Maire de Séguélon de 2001 à 2013 a été mis en terre au cimetière de son village natal. En véritable ‘’massa’’, tout Séguélon est sorti pour accompagner à sa dernière demeure, celui que tous appelaient affectueusement ‘’Madou’’. Du domicile à la mosquée ou encore de l’édifice religieux au cimetière, les porteurs des services mortuaires ont eu fort à faire. Tant la mobilisation était forte. L’émotion aussi. A la vue du cercueil, un tourbillon de pleurs prend place. Les femmes, les jeunes, même des personnes du troisième âge, sorties de leurs maisons pour la circonstance, participent à ce concert soudain de pleurs et de cris. Difficile de contenir la douleur et la consternation au fur et à mesure que le cortège funèbre s’approche du cimetière. La piété s’envole. En sanglots, des mamans se jettent à terre. Mais, rien n’arrête ‘’Madou’’ sur la route de son voyage à la rencontre du Seigneur. Au terme des prières et bénédictions dites par l’Imam Baba Fofana, le corps du Colonel Koné, qui a fait la quasi-totalité de sa carrière dans les douanes ivoiriennes, est porté en terre sous le regard consterné de son frère aîné et de ses enfants Nandjan et Dégué, qui fondent littéralement en larmes. « Séguélon est en deuil. Avec lui, la communauté musulmane de la Riviera-Palmeraie que le défunt a servi dans la discrétion et l’humilité. Ce sont des qualités qui, j’en suis sûr, lui faciliteront le séjour dans le monde des défunts », témoignera l’Imam Al Houssein Soumahoro après que les jeunes eurent achevé de fermer la tombe. C’en est fini, ‘’Madou’’, le maire-bâtisseur, celui qui, à 56 ans, laisse à la terre de ses ancêtres, plusieurs infrastructures de base dont un collège municipal et une maternité, repose désormais dans un lopin de terre au cimetière de Séguélon.
Qui était le défunt ?
On en saura davantage avec l’oraison émouvante de l’administration des Douanes ivoiriennes où il a fait la quasi-totalité de sa carrière. Au nom du directeur général des douanes le Col major Issa Coulibaly qu’il représentait, le Col Zito Menani dira ce qui suit : «Mamadou Koné était une personnalité multidimensionnelle. Homme politique engagé, élu Maire de 2001 à 2013, il était aussi un fonctionnaire chevronné en ses qualités d’Administrateur en chef des services financiers, de Colonel des Douanes et d’Inspecteur Principal des services douaniers. Après de brillantes études primaires et secondaires au Lycée classique d’Abidjan, où il décroche le Baccalauréat C avant d’intégrer l’université d’Abidjan où il s’inscrit à la faculté de Droit, ses études supérieures seront sanctionnées par la maitrise en Droit public en 1983. L’année suivante, il accède à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où son cursus est couronné par le diplôme du cycle Supérieur, section Economie et Finances, option Douanes, promotion 1983-1985. Depuis 2011, il est nommé Inspecteur Principal des services douaniers et il assumait les fonctions de Chef de Division Contrôle et Vérification à l’Inspection Générale des Douanes jusqu’à la date fatidique du 24 septembre 2013. C’est à cet homme de grande valeur, à ce digne serviteur de l’Etat, à l’administrateur chevronné, à l’excellent collaborateur que nous rendons tous hommage par notre présence en ce lieu. Puissent nos prières, nos pensées profondes, adoucir la tristesse et la détresse de son épouse l’honorable Trazéré Koné Célestine, de ses enfants Nandjan, Déguet et Machata, de ses parents et beaux-parents éplorés, de son peuple médusé et de ses amis et compagnons abasourdis. Mon cher Mamadou Koné, je retiens de toi un homme juste, sincère, discret, pondéré, calme et courtois. Mais aussi, intelligent et brillant. Tu n’es pas mort et tu ne mourras jamais car l’Ecriture dit : « Le juste ne meurt pas tout entier. Il laisse toujours derrière lui, même en filigrane, la trace de ses vertus ». Ainsi tu continues à vivre dans le cœur de chaque Douanier par le souvenir. Cher collègue, que la terre de tes ancêtres qui t’a vu naître, te soit légère. Repose en paix. Adieu Mamadou. Adieu Colonel KONE !!! ».
Edgard Kouassi (info famille)
Le rideau est définitivement tombé pour le Colonel des douanes El Hadj Mamadou Koné. Le séjour sur la terre des hommes, pour l’époux de la Vice-présidente de l’Assemblée Nationale l’honorable Trazéré Koné Olibé Célestine, a pris fin le vendredi dernier sous le coup de 14h08 mn. Devant les autorités étatiques, dont le Vice-président Touré Yacouba, représentant le Président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, le Préfets de Séguélon, d’Issia et de Man (promotionnaire de l’ENA), ainsi que les responsables locaux du RDR, notamment les ministres Gaoussou Touré, représenté par son épouse Massogbè Touré et Diakité Coty Souleymane et ceux des douanes ivoiriennes ainsi que les parents, les beaux parents venus d’Issia avec une forte délégation pilotée par le chef central Dédé Séry Justin et les amis, les alliés et compagnons, abasourdies par ce décès brusque, l’ex Maire de Séguélon de 2001 à 2013 a été mis en terre au cimetière de son village natal. En véritable ‘’massa’’, tout Séguélon est sorti pour accompagner à sa dernière demeure, celui que tous appelaient affectueusement ‘’Madou’’. Du domicile à la mosquée ou encore de l’édifice religieux au cimetière, les porteurs des services mortuaires ont eu fort à faire. Tant la mobilisation était forte. L’émotion aussi. A la vue du cercueil, un tourbillon de pleurs prend place. Les femmes, les jeunes, même des personnes du troisième âge, sorties de leurs maisons pour la circonstance, participent à ce concert soudain de pleurs et de cris. Difficile de contenir la douleur et la consternation au fur et à mesure que le cortège funèbre s’approche du cimetière. La piété s’envole. En sanglots, des mamans se jettent à terre. Mais, rien n’arrête ‘’Madou’’ sur la route de son voyage à la rencontre du Seigneur. Au terme des prières et bénédictions dites par l’Imam Baba Fofana, le corps du Colonel Koné, qui a fait la quasi-totalité de sa carrière dans les douanes ivoiriennes, est porté en terre sous le regard consterné de son frère aîné et de ses enfants Nandjan et Dégué, qui fondent littéralement en larmes. « Séguélon est en deuil. Avec lui, la communauté musulmane de la Riviera-Palmeraie que le défunt a servi dans la discrétion et l’humilité. Ce sont des qualités qui, j’en suis sûr, lui faciliteront le séjour dans le monde des défunts », témoignera l’Imam Al Houssein Soumahoro après que les jeunes eurent achevé de fermer la tombe. C’en est fini, ‘’Madou’’, le maire-bâtisseur, celui qui, à 56 ans, laisse à la terre de ses ancêtres, plusieurs infrastructures de base dont un collège municipal et une maternité, repose désormais dans un lopin de terre au cimetière de Séguélon.
Qui était le défunt ?
On en saura davantage avec l’oraison émouvante de l’administration des Douanes ivoiriennes où il a fait la quasi-totalité de sa carrière. Au nom du directeur général des douanes le Col major Issa Coulibaly qu’il représentait, le Col Zito Menani dira ce qui suit : «Mamadou Koné était une personnalité multidimensionnelle. Homme politique engagé, élu Maire de 2001 à 2013, il était aussi un fonctionnaire chevronné en ses qualités d’Administrateur en chef des services financiers, de Colonel des Douanes et d’Inspecteur Principal des services douaniers. Après de brillantes études primaires et secondaires au Lycée classique d’Abidjan, où il décroche le Baccalauréat C avant d’intégrer l’université d’Abidjan où il s’inscrit à la faculté de Droit, ses études supérieures seront sanctionnées par la maitrise en Droit public en 1983. L’année suivante, il accède à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) où son cursus est couronné par le diplôme du cycle Supérieur, section Economie et Finances, option Douanes, promotion 1983-1985. Depuis 2011, il est nommé Inspecteur Principal des services douaniers et il assumait les fonctions de Chef de Division Contrôle et Vérification à l’Inspection Générale des Douanes jusqu’à la date fatidique du 24 septembre 2013. C’est à cet homme de grande valeur, à ce digne serviteur de l’Etat, à l’administrateur chevronné, à l’excellent collaborateur que nous rendons tous hommage par notre présence en ce lieu. Puissent nos prières, nos pensées profondes, adoucir la tristesse et la détresse de son épouse l’honorable Trazéré Koné Célestine, de ses enfants Nandjan, Déguet et Machata, de ses parents et beaux-parents éplorés, de son peuple médusé et de ses amis et compagnons abasourdis. Mon cher Mamadou Koné, je retiens de toi un homme juste, sincère, discret, pondéré, calme et courtois. Mais aussi, intelligent et brillant. Tu n’es pas mort et tu ne mourras jamais car l’Ecriture dit : « Le juste ne meurt pas tout entier. Il laisse toujours derrière lui, même en filigrane, la trace de ses vertus ». Ainsi tu continues à vivre dans le cœur de chaque Douanier par le souvenir. Cher collègue, que la terre de tes ancêtres qui t’a vu naître, te soit légère. Repose en paix. Adieu Mamadou. Adieu Colonel KONE !!! ».
Edgard Kouassi (info famille)