ABIDJAN - Les récents affrontements communautaires qui ont éclaté dans la localité de Gohitafla ( centre-ouest) ont entraîné un déplacement massif des populations de cette zone, ont confié lundi des témoins à Xinhua, faisant état d'une situation humanitaire "préoccupante".
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans des villages environnants et des campements.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés s'accroît dans les sites d'accueil de fortune.
"Il se pose des besoins en assainissement et en alimentation. Les villageois font ce qu'ils peuvent pour accueillir leurs frères et soeurs déplacés en attendant l'arrivée des organisations compétentes", a confié Armand Séhi Bi, un responsable local des jeunes.
Un affrontement communautaire entre autochtones Gouro et allochtones Baoulé avait fait au moins cinq morts et plusieurs blessés peu avant le week-end à Gohitafla.
Suite à un litige foncier, les deux communautés s'étaient affrontées à coups de fusils, de machettes, de pierres et de bois.
Sous la houlette des autorités administratives et sécuritaires, un détachement des forces de sécurité (militaires et gendarmes) a été déployé sur le théâtre des incidents en vue de ramener le calme et pacifier la zone.
Fuyant les violences et dans la crainte de nouvelles échauffourées, plusieurs milliers d'hommes, de femmes et d'enfants ont trouvé refuge dans des villages environnants et des campements.
D'autres populations habitant des villages voisins craignant également une extension du conflit ont aussi décidé de partir vers des endroits plus sûrs.
Celles-ci sont visibles sur les routes, baluchons sur la tête pour certaines et bébés au dos pour d'autres.
De manière quotidienne, le nombre de déplacés s'accroît dans les sites d'accueil de fortune.
"Il se pose des besoins en assainissement et en alimentation. Les villageois font ce qu'ils peuvent pour accueillir leurs frères et soeurs déplacés en attendant l'arrivée des organisations compétentes", a confié Armand Séhi Bi, un responsable local des jeunes.
Un affrontement communautaire entre autochtones Gouro et allochtones Baoulé avait fait au moins cinq morts et plusieurs blessés peu avant le week-end à Gohitafla.
Suite à un litige foncier, les deux communautés s'étaient affrontées à coups de fusils, de machettes, de pierres et de bois.
Sous la houlette des autorités administratives et sécuritaires, un détachement des forces de sécurité (militaires et gendarmes) a été déployé sur le théâtre des incidents en vue de ramener le calme et pacifier la zone.