Henri Konan Bédié a fini par admettre que le Pdci-Rda aura son candidat à la présidentielle de 2015 face à Alassane Ouattara. Une victoire que les militants du parti doyen doivent à Djédjé Mady et KKB.
Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin (KKB) ont certes perdu les élections face à Bédié (ils ont été victimes de la légendaire technologie électorale du Pdci-Rda), mais ils ont remporté une victoire dont l’importance n’échappe à personne. Le Pdci-Rda aura finalement un candidat à l’élection présidentielle de 2015. C’est certainement le seul vrai mérite de ce 12ème congrès qui a pris fin dimanche dernier au Palais des sports de Treichville. Sous la pression des militants éveillés par Mady et KKB, Henri Konan Bédié a fini par accepter que la plus vielle formation politique de la Côte d’Ivoire participe à la future course présidentielle. «Concernant la prochaine élection présidentielle de 2015, il est évident pour chacun qu’en tant que parti politique, nous ne pouvons pas ne pas avoir de candidat. Mais nous avons l’habitude de réserver cette matière à une convention qui se tient entre les congrès. Une prochaine convention sera convoquée en temps opportun pour examiner exclusivement cette question», a indiqué Bédié, dans son discours de clôture, au grand soulagement de ses camarades militants qui ont dû pousser un vrai ouf de soulagement.
Le principe de cette candidature a été réaffirmé par le président du Pdci lors de la conférence de presse qu’il a animée à la fin des travaux du congrès. Bédié s’est même appuyé sur les clauses du Rhdp pour soutenir la démarche de son parti. «Il est du droit de chaque parti politique allié du Rhdp de présenter un candidat pour poursuivre la reconquête du pouvoir… Aux élections de 2010, les partis alliés avaient leurs candidats. Au second tour, ils ont voté pour celui qui était le mieux placé. C’est ce qui se passera», confiera l’ex-chef de l’Etat dont le régime «moribond» a été «frappé» en décembre 1999. A la lumière de ces propos de Bédié, l’on peut considérer, à moins d’un retournement spectaculaire, que le débat sur la participation du Pdci à l’élection présidentielle de 2015 est clos.
Les militants du Pdci doivent cette victoire acquise de haute lutte au professeur Alphone Djédjé Mady et à KKB. Ces deux cadres du parti se sont battus pour qu’à 67 ans d’existance, dont 40 ans de règne, le Pdci ne soit pas absent à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Leur combat a abouti au grand bonheur des militants qui, dans leur écrasante majorité, nourrissent le sécret espoir de s’affranchir du joug du Rdr.
Jean Khalil Sella
Djédjé Mady et Kouadio Konan Bertin (KKB) ont certes perdu les élections face à Bédié (ils ont été victimes de la légendaire technologie électorale du Pdci-Rda), mais ils ont remporté une victoire dont l’importance n’échappe à personne. Le Pdci-Rda aura finalement un candidat à l’élection présidentielle de 2015. C’est certainement le seul vrai mérite de ce 12ème congrès qui a pris fin dimanche dernier au Palais des sports de Treichville. Sous la pression des militants éveillés par Mady et KKB, Henri Konan Bédié a fini par accepter que la plus vielle formation politique de la Côte d’Ivoire participe à la future course présidentielle. «Concernant la prochaine élection présidentielle de 2015, il est évident pour chacun qu’en tant que parti politique, nous ne pouvons pas ne pas avoir de candidat. Mais nous avons l’habitude de réserver cette matière à une convention qui se tient entre les congrès. Une prochaine convention sera convoquée en temps opportun pour examiner exclusivement cette question», a indiqué Bédié, dans son discours de clôture, au grand soulagement de ses camarades militants qui ont dû pousser un vrai ouf de soulagement.
Le principe de cette candidature a été réaffirmé par le président du Pdci lors de la conférence de presse qu’il a animée à la fin des travaux du congrès. Bédié s’est même appuyé sur les clauses du Rhdp pour soutenir la démarche de son parti. «Il est du droit de chaque parti politique allié du Rhdp de présenter un candidat pour poursuivre la reconquête du pouvoir… Aux élections de 2010, les partis alliés avaient leurs candidats. Au second tour, ils ont voté pour celui qui était le mieux placé. C’est ce qui se passera», confiera l’ex-chef de l’Etat dont le régime «moribond» a été «frappé» en décembre 1999. A la lumière de ces propos de Bédié, l’on peut considérer, à moins d’un retournement spectaculaire, que le débat sur la participation du Pdci à l’élection présidentielle de 2015 est clos.
Les militants du Pdci doivent cette victoire acquise de haute lutte au professeur Alphone Djédjé Mady et à KKB. Ces deux cadres du parti se sont battus pour qu’à 67 ans d’existance, dont 40 ans de règne, le Pdci ne soit pas absent à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire. Leur combat a abouti au grand bonheur des militants qui, dans leur écrasante majorité, nourrissent le sécret espoir de s’affranchir du joug du Rdr.
Jean Khalil Sella