C’est à Agboville, chef-lieu de la région de l’Agnéby-Tiassa, que le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao) a posé ses valises du 26 au 28 septembre 2013. Et ce, à la poursuite de son objectif qui vise l’éradication de la prolifération et la circulation des armes légères dans la sous-région et singulièrement en C ôte d'Ivoire. Dans cette quête, avec le soutien de ses partenaires du ComNat-ALPC et la GIZ, le président Kamagaté Diakité a jugé utile de s’appuyer sur la ville pleine de symboles qu’est Agboville pour expérimenter le chantier « Football pour la Paix », qui a connu du succès en Afrique centrale après les crises qui ont secoué la région. En homme averti, le commissaire Djoukouéhi du ComNat a défini les armes légères comme étant toutes formes d’armes transportables, à l’exception des avions, des hélicos et des bateaux. Devant le danger que représentent l’usage de ces engins, Acho Albert, premier magistrat de la commune et Bako Digbé Anatole Privat, préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa, préfet du département d’Agboville ont montré leur engagement à la cause du Rasalao. Une approbation qui s’explique par la volonté des deux hommes à restituer à Agboville, sa particularité légendaire de havre de paix et d’hospitalité. C’est pourquoi, ils ont appelé les populations à déposer sans délais et conditions les armes en leur possession. L’atelier qui a corroboré les travaux a permis d’arrêter d’importantes décisions. Diallo Aly, point focal, s’est réjouit de l’initiative de sa structure à ce tournant décisif de l’histoire de la CI.
Célestin KOUAME (Correspondant à Agboville)
Célestin KOUAME (Correspondant à Agboville)