Les millions de partisans du président Laurent Gbagbo qui espéraient sa libération hier devront finalement attendre encore un mois. Un petit mois qui paraîtra une éternité pour les plus impatients. Car, en réalité ils sont de plus en plus nombreux ceux qui ne doutent plus du tout que leur leader bénéficiera sous peu au moins d’une liberté provisoire ou conditionnelle.
Ceux-là ont été encore plus confortés dans leur conviction par un échange quelque peu anodin entre le procureur Eric Mc Donald et Me Emmanuel Altit au sujet de certaines fuites. Mac Donald se plaignait que certains sujets discutés à huis clos se retrouvaient au niveau du public. Et quand Me Altit l’a interpellé sur cette question lui demandant d’être plus clair, de dire ce qui n’allait pas, il n’a pas daigné répliquer.
Tout le monde a bien compris que Mc Donald venait de révéler sans le savoir que les informations sur les probables pays d’accueil de Laurent Gbagbo en cas de libération n’étaient pas dénuées de tout fondement. L’on savait djà depuis le début que l’Ouganda s’était porté volontaire pour accueillir Laurent Gbagbo. Depuis peu, le nom de l’Afrique du Sud revient de façon récurrente. C’est d’ailleurs pour discuter des modalités et des conditions d’un tel accueil que la défense et le greffe de la Cpi se sont retrouvés seuls hier face aux juges en dehors du procureur et du représentant légal des victimes. Me Altit a bien affirmé que ces garanties sont particulièrement complètes.
Alors, on imagine difficilement qu’un dossier si bien ficellé soit encore une fois rejeté. Le procureur Mc Donal lui-même n’a-t-il pas reconnu qu’on peut souhaiter la libération de Laurent Gbagbo pour la réconciliation ? Evidemment, il a dit que cela ne devrait pas se faire sous la pression des politiques, mais uniquement sur la base du droit. Or, au plan du droit, rien ne s’oppose à la libération de Laurent Gbagbo si tant est que les garanties du pays d’accueil sont solides.
A.K
Ceux-là ont été encore plus confortés dans leur conviction par un échange quelque peu anodin entre le procureur Eric Mc Donald et Me Emmanuel Altit au sujet de certaines fuites. Mac Donald se plaignait que certains sujets discutés à huis clos se retrouvaient au niveau du public. Et quand Me Altit l’a interpellé sur cette question lui demandant d’être plus clair, de dire ce qui n’allait pas, il n’a pas daigné répliquer.
Tout le monde a bien compris que Mc Donald venait de révéler sans le savoir que les informations sur les probables pays d’accueil de Laurent Gbagbo en cas de libération n’étaient pas dénuées de tout fondement. L’on savait djà depuis le début que l’Ouganda s’était porté volontaire pour accueillir Laurent Gbagbo. Depuis peu, le nom de l’Afrique du Sud revient de façon récurrente. C’est d’ailleurs pour discuter des modalités et des conditions d’un tel accueil que la défense et le greffe de la Cpi se sont retrouvés seuls hier face aux juges en dehors du procureur et du représentant légal des victimes. Me Altit a bien affirmé que ces garanties sont particulièrement complètes.
Alors, on imagine difficilement qu’un dossier si bien ficellé soit encore une fois rejeté. Le procureur Mc Donal lui-même n’a-t-il pas reconnu qu’on peut souhaiter la libération de Laurent Gbagbo pour la réconciliation ? Evidemment, il a dit que cela ne devrait pas se faire sous la pression des politiques, mais uniquement sur la base du droit. Or, au plan du droit, rien ne s’oppose à la libération de Laurent Gbagbo si tant est que les garanties du pays d’accueil sont solides.
A.K