Réélection du président Alassane Ouattara en 2015 / L’Honorable Lamine Koné, optimiste : ‘‘Ce sera une simple formalité à remplir…’’

Le député de la circonscription de Ouaninou-Kooanan a profité de ses vacances parlementaires pour entreprendre une tournée d’explications des lois votées lors de la session extraordinaire. Après cette tournée dans plusieurs localités entre les 25 et 27 septembre 2013, Lamine Koné s’est confié à notre correspondant dans la région.

Honorable, pendant votre tournée d’explication des lois votées récemment à l’Assemblée nationale, vous avez fait cas aux populations de la candidature en 2015 du président Alassane Ouattara. Quelle a été la teneur de votre message?

C’est juste. Partout où nous sommes passés pendant cette tournée, nous avons échangé sur plusieurs sujets. Sur le plan politique, nous avons effectivement mis nos parents en ordre de bataille pour 2015 qui est pour nous au RDR (rassemblement des républicains, ndlr) une date très importante. Vous comprenez aisément que la décennie de crise et les dégâts causés par l’entêtement de l’ancien président de la République Laurent Gbagbo ont rendu la tâche difficile pour le président Alassane Ouattara. Il faut lui accorder d’autres échéances, il doit continuer cette belle symphonie enclenchée il y a quelques années. Le président Alassane Ouattara est une grande chance pour notre pays. Rien qu’à voir son réseau d’amitiés. C’est pourquoi nous préparons dès aujourd’hui 2015 qui sera également un test pour notre parti. Et nous ferons de ces élections à venir une simple formalité à remplir.

Justement M. le député, votre parti le RDR a vécu récemment des soubresauts. Et d’aucuns ont même réclamé des changements et une restructuration. Quelle est votre position ?

Ecoutez ! Nous ne voulons pas individualiser ces crises internes en notre sein. Pas de querelles de personnes. Le RDR est un parti responsable. Cela dit, reconnaissons qu’il y a lieu de rendre dynamiques les structures du parti. Ayons le courage de revoir notre copie ; chacun doit se remettre en cause et chacun doit être à la place qu’il faut. Il faut une véritable autocritique, cela nous évitera des surprises désagréables. Pour ce qui me concerne, je me mets d’ores et déjà au travail. Et je ferai mon possible afin de visiter l’un après l’autre les 103 villages que compte ma circonscription et recueillir leurs avis tout en évitant les insultes ou autres dénigrements.

Quelles sont les principales préoccupations des parents ?

Les routes rurales ne sont plus praticables. Comment faire écouler facilement les produits agricoles vers les grandes villes dans ces conditions. Les villageois ont le sentiment d’être abandonnés. Ils vivent dans la précarité, sans grand moyen. Alors qu’ils travaillent beaucoup. Nous allons donc interpeller le Conseil régional, pour que les questions qui peuvent être résolues dans la région le soient sans attendre. Nous demandons donc à tous de se tranquilliser. La paix est le préalable aux grands travaux.
Bayo Lynx, correspondant