Deuxième vice-président de l’UNATECCI (l’Union nationale des techniciens de la communication de Côte d’Ivoire), Yacouba Traoré est aussi le président du comité d’organisation du tout premier congrès de cette union qui se tiendra le 09 novembre prochain à Grand-Bassam. A moins d’un mois de cette échéance, cet infographiste situe, dans cet entretien, les enjeux de ces assises. Aussi explique t-il comment un infographiste est important dans une entreprise de presse.
Le Patriote : Quels sont les enjeux de ce congrès ?
Yacouba Traoré: Je souhaiterais d’entrée de jeu, présenter un peu l’UNATECCI qui est l’Union Nationale des Techniciens de la Communication de Côte d’Ivoire. Elle a été crée le 5 juin 2010 lors de son assemblée générale constitutive à la Maison de la Presse. C’est une union qui regroupe en son sein les maquettistes, les infographistes de presse, les opérateurs de saisie, les webmasters, les techniciens de son et de l’image de la presse écrite, de la radio et de la télé. S’agissant des enjeux de ce congrès, il faut savoir que l’objectif, c’est, dans un premier temps, de renouveler les instances dirigeantes de l’union et ensuite relancer certains projets phares que nous n’avons pu réaliser à cause de la crise sociopolitique. Il faut le dire, l’union a été créée en 2010, on a eu trois années de mandat. Mais, vous savez bien qu’entre 2010 et 2011, il y a eu la période électorale et la période post-crise qui nous ont bloqués dans notre élan.
LP : Quel bilan faites-vous justement des trois années de ce premier mandat ? On a le sentiment qu’il n’y a pas eu grande chose hormis les formations…
YT : Lorsqu’on créait l’union, l’objectif principal, c’était la formation et le renforcement capacités des techniciens de la communication, pour les rendre plus compétitifs, pour leur permettre donc d’avoir un rendu beaucoup plus potable. Nous avons donc planifié un certain nombre de séminaires de formation que nous avons pu réaliser. Nous avons fait un tout premier séminaire de formation en partenariat avec une structure qui évolue dans le domaine de l’impression numérique. Cette formation avait pour thème, « L’infographiste à l’ère du numérique », parce que le numérique est aujourd’hui une nouvelle forme d’impression qui s’impose dans le domaine de la communication. Il fallait qu’on aille se former, comprendre un peu tous les aspects techniques de ce type d’impression. Ce séminaire, qui a été quand même assez médiatisé, a eu lieu et cela nous a permis de pouvoir démarrer nos différentes activités. Après ça, il y a eu la période électorale, la période post-crise. Et juste après la crise en 2011, nous avons eu la chance de pouvoir organiser un deuxième séminaire de formation. Et ce deuxième séminaire de formation avait pour thème, « Le rôle de l’infographiste dans la réconciliation nationale », pour vraiment nous inscrire dans l’élan de la réconciliation. On a pu faire ce séminaire qui a été vraiment très important. Le ministère de la Communication était représentée, ainsi que le FSDP (Fonds de Soutien et de Développement de la Presse), bref toutes nos autorités de tutelle. Et ça a permis aux infographistes de comprendre, et même de prendre conscience de leur importance dans l’utilisation de l’image même pendant la période électorale. Comment fallait-il choisir les images pour les UNE des journaux, pour ne pas choquer telle ou telle autre tendance. Et en mai dernier, nous avons initié un séminaire plus important à l’ESMA (Ecole des Spécialités Multimédia d’Abidjan). Financé par le FSDP, il a permis de former 60 infographistes durant un mois. Dans l’ensemble, nous avons été très actifs pendant ces trois années. Bien plus, les objectifs, que nous nous sommes fixés dès le départ, ont été atteints. Je voudrais donc profiter de cette occasion pour remercier le Président de la République qui nous a permis de bénéficier de cette formation. Je voudrais aussi dire un grand merci à notre ministre de tutelle, celui de la Communication, Me Affoussiata Bamba et aussi au FSDP singulièrement Mme Bernice N’Guessan, sa Directrice Exécutive parce qu’elle a beaucoup fait pour l’UNATECCI. C’est l’une des premières personnes à avoir cru aux potentialités de cette union. Elle s’est battue pour qu’aujourd’hui l’UNATECCI soit reconnue. C’est une union légale et viable parce qu’elle a bénéficié d’une formation financée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
LP : Revenons au congrès. Y aura –t-il un thème. Si oui, lequel ?
YT : Nous n’avons pas prévu de thème pour le congrès. Aujourd’hui, l’élément essentiel pour l’organisation de ce congrès, c’est le travail que le comité d’organisation est en train de faire à ce moment sans grands moyens.
L.P : Y a-t-il donc un risque que ces assises ne se tiennent pas si vous n’obtenez pas le financement recherché ?
YT : Je pense que comme nous avons pris cet engagement, cette AG aura bel et bien lieu. Et je voudrais lancer un appel aux partenaires qui hésitent encore à associer leur image à cette Assemblée générale, à nous rejoindre, car l’UNATECCI est une structure crédible. Cela dit, nous avons espoir que ces assises vont se tenir et surtout vont bien se dérouler, parce que nous avons déjà de très bonnes nouvelles que je ne peux pas dévoiler pour l’instant. En tout cas, nous avons de très bons retours de nos autorités de tutelle. Toutefois, le comité d’organisation reste toujours ouvert quant l’apport d’éventuels partenaires.
LP : Combien de congressistes attendez-vous à Grand-Bassam?
TY : Environ 70 ou 80 personnes y compris les invités. Et peut-être même plus. Il y aura, environ, une centaine de personnes.
LP : L’un des défis qui attendent l’UNATECCI, au sortir de ce congrès, c’est la question sensible de la rémunération salariale de ses membres, surtout les infographistes de la presse nationale qui se plaignent d’être sous-payés… Comment comptez-vous gérer cette préoccupation ?
YT : Je pense qu’à ce niveau, il y a quand même des précisions à faire. Lorsqu’on créait l’UNATECCI, certains de nos patrons ont cru que c’était un syndicat. On a vraiment eu beaucoup de difficultés avec eux. L’UNATECCI n’est pas un syndicat, mais je dirais que comme c’est une organisation professionnelle qui regroupe des professionnels du secteur, il est vrai qu’à un certain moment, je veux dire dans nos échanges, on parle quand même de nos conditions de travail. Parce qu’on ne peut pas dire qu’on est une union qui veut permettre à des personnes de pouvoir être compétitives dans leur domaine sans parler de leur rémunération. A cet effet, nous avons déjà eu plusieurs séances de travail avec le SYNAPPCI (Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire), qui nous a permis d’être à un bon niveau d’information et aujourd’hui nous savons que les infographistes de presse doivent être pris en compte dans la convention collective. Et au niveau de l’indice salarial, nous avons le même rang que le secrétaire général de rédaction. Donc aujourd’hui, nous, les infographistes de presse, sommes conscients de cela et tous les membres de l’Union le savent. Chaque fois que nous en avons l’occasion, nous essayons de communiquer sur cela, pour ne pas que les infographistes soient oubliés. Et le retour est très bon, parce que la majeure partie des organes de presse, dans l’application de la convention collective, ont commencé à prendre en compte les infographistes de presse. La précision que je voulais faire, c’est que nous avons un métier noble, mais qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. Savez-vous que le maquettiste d’Ivoire Dimanche (le défunt hebdomadaire du groupe Fraternité Matin) en son temps (dans les années 80) était payé à 600.000 FCFA, c’est-à-dire, plus qu’un Rédacteur en chef. Nous sommes des agents de production de l’image. C’est grâce à nous que les photos, les textes sont montés sur du support papier. Si nous ne sommes pas là, cela n’est pas possible. Aujourd’hui quand on regarde la télévision, c’est grâce aux techniciens de son et de l’image qu’on arrive à percevoir le son et l’image. Ce sont des personnes qui ont un certain niveau. C’est vrai que nous ne sommes pas un syndicat, mais nous allons continuer de nous battre de façon subtile pour que notre métier soit reconnu à sa juste valeur.
LP : Que comptez-vous faire concrètement ?
TY : Nous viserons toujours les mêmes objectifs que nous nous sommes fixés, à savoir la formation. Parce que plus on se forme, plus on permet à nos différents membres de prendre conscience de leur situation. Nous voulons organiser une grande rencontre entre les infographistes de presse et les imprimeurs de Côte d’Ivoire pour parler technique, et surtout de la qualité de nos supports. Quand nos supports se retrouvent sur le marché, pourquoi des fois ils sont assez propres et d’autres fois, ils ne sont pas propres. D’où vient le problème ? Quand on demande à l’imprimeur, il dit que c’est l’infographiste. Quand on demande à l’infographiste, il dit que c’est l’imprimeur. Il faut créer un cadre d’échanges pour que nous puissions parler technique. Nous envisageons également amener nos patrons à prendre conscience du rôle de l’infographiste ou du technicien de communication dans leurs structures. Nous prévoyons aussi un séminaire de formation qui était prévu avec le CNP ( Conseil National de la Presse). Nous avons commencé à travailler sur le projet. Ça nous permettra aussi de comprendre un peu le rôle que nous jouons au sein de la rédaction, dans la diffusion et le choix de nos photos, etc. Parce que souvent pour une photo, le CNP condamne un journal. Quel est le rôle de l’infographiste dans cette affaire ? Parce que souvent techniquement l’infographiste est plus outillé que son patron, le Rédacteur en chef. Il peut parfois dire au patron que telle photo dans telle position pourra nous porter préjudice. Quand il y a un problème, quelle est la part de responsabilité de l’infographiste ? Donc il s’agira d’instruire au cours de ce séminaire aussi bien les infographistes que les patrons de presse sur ces questions. Pendant que tu revendiques, il faut aussi te mettre en valeur pour qu’au fur et à mesure, les gens se rendent compte de ton importance. C’est à tout cela que nous sommes en train de réfléchir.
Réalisée par Y. Sangaré
Le Patriote : Quels sont les enjeux de ce congrès ?
Yacouba Traoré: Je souhaiterais d’entrée de jeu, présenter un peu l’UNATECCI qui est l’Union Nationale des Techniciens de la Communication de Côte d’Ivoire. Elle a été crée le 5 juin 2010 lors de son assemblée générale constitutive à la Maison de la Presse. C’est une union qui regroupe en son sein les maquettistes, les infographistes de presse, les opérateurs de saisie, les webmasters, les techniciens de son et de l’image de la presse écrite, de la radio et de la télé. S’agissant des enjeux de ce congrès, il faut savoir que l’objectif, c’est, dans un premier temps, de renouveler les instances dirigeantes de l’union et ensuite relancer certains projets phares que nous n’avons pu réaliser à cause de la crise sociopolitique. Il faut le dire, l’union a été créée en 2010, on a eu trois années de mandat. Mais, vous savez bien qu’entre 2010 et 2011, il y a eu la période électorale et la période post-crise qui nous ont bloqués dans notre élan.
LP : Quel bilan faites-vous justement des trois années de ce premier mandat ? On a le sentiment qu’il n’y a pas eu grande chose hormis les formations…
YT : Lorsqu’on créait l’union, l’objectif principal, c’était la formation et le renforcement capacités des techniciens de la communication, pour les rendre plus compétitifs, pour leur permettre donc d’avoir un rendu beaucoup plus potable. Nous avons donc planifié un certain nombre de séminaires de formation que nous avons pu réaliser. Nous avons fait un tout premier séminaire de formation en partenariat avec une structure qui évolue dans le domaine de l’impression numérique. Cette formation avait pour thème, « L’infographiste à l’ère du numérique », parce que le numérique est aujourd’hui une nouvelle forme d’impression qui s’impose dans le domaine de la communication. Il fallait qu’on aille se former, comprendre un peu tous les aspects techniques de ce type d’impression. Ce séminaire, qui a été quand même assez médiatisé, a eu lieu et cela nous a permis de pouvoir démarrer nos différentes activités. Après ça, il y a eu la période électorale, la période post-crise. Et juste après la crise en 2011, nous avons eu la chance de pouvoir organiser un deuxième séminaire de formation. Et ce deuxième séminaire de formation avait pour thème, « Le rôle de l’infographiste dans la réconciliation nationale », pour vraiment nous inscrire dans l’élan de la réconciliation. On a pu faire ce séminaire qui a été vraiment très important. Le ministère de la Communication était représentée, ainsi que le FSDP (Fonds de Soutien et de Développement de la Presse), bref toutes nos autorités de tutelle. Et ça a permis aux infographistes de comprendre, et même de prendre conscience de leur importance dans l’utilisation de l’image même pendant la période électorale. Comment fallait-il choisir les images pour les UNE des journaux, pour ne pas choquer telle ou telle autre tendance. Et en mai dernier, nous avons initié un séminaire plus important à l’ESMA (Ecole des Spécialités Multimédia d’Abidjan). Financé par le FSDP, il a permis de former 60 infographistes durant un mois. Dans l’ensemble, nous avons été très actifs pendant ces trois années. Bien plus, les objectifs, que nous nous sommes fixés dès le départ, ont été atteints. Je voudrais donc profiter de cette occasion pour remercier le Président de la République qui nous a permis de bénéficier de cette formation. Je voudrais aussi dire un grand merci à notre ministre de tutelle, celui de la Communication, Me Affoussiata Bamba et aussi au FSDP singulièrement Mme Bernice N’Guessan, sa Directrice Exécutive parce qu’elle a beaucoup fait pour l’UNATECCI. C’est l’une des premières personnes à avoir cru aux potentialités de cette union. Elle s’est battue pour qu’aujourd’hui l’UNATECCI soit reconnue. C’est une union légale et viable parce qu’elle a bénéficié d’une formation financée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
LP : Revenons au congrès. Y aura –t-il un thème. Si oui, lequel ?
YT : Nous n’avons pas prévu de thème pour le congrès. Aujourd’hui, l’élément essentiel pour l’organisation de ce congrès, c’est le travail que le comité d’organisation est en train de faire à ce moment sans grands moyens.
L.P : Y a-t-il donc un risque que ces assises ne se tiennent pas si vous n’obtenez pas le financement recherché ?
YT : Je pense que comme nous avons pris cet engagement, cette AG aura bel et bien lieu. Et je voudrais lancer un appel aux partenaires qui hésitent encore à associer leur image à cette Assemblée générale, à nous rejoindre, car l’UNATECCI est une structure crédible. Cela dit, nous avons espoir que ces assises vont se tenir et surtout vont bien se dérouler, parce que nous avons déjà de très bonnes nouvelles que je ne peux pas dévoiler pour l’instant. En tout cas, nous avons de très bons retours de nos autorités de tutelle. Toutefois, le comité d’organisation reste toujours ouvert quant l’apport d’éventuels partenaires.
LP : Combien de congressistes attendez-vous à Grand-Bassam?
TY : Environ 70 ou 80 personnes y compris les invités. Et peut-être même plus. Il y aura, environ, une centaine de personnes.
LP : L’un des défis qui attendent l’UNATECCI, au sortir de ce congrès, c’est la question sensible de la rémunération salariale de ses membres, surtout les infographistes de la presse nationale qui se plaignent d’être sous-payés… Comment comptez-vous gérer cette préoccupation ?
YT : Je pense qu’à ce niveau, il y a quand même des précisions à faire. Lorsqu’on créait l’UNATECCI, certains de nos patrons ont cru que c’était un syndicat. On a vraiment eu beaucoup de difficultés avec eux. L’UNATECCI n’est pas un syndicat, mais je dirais que comme c’est une organisation professionnelle qui regroupe des professionnels du secteur, il est vrai qu’à un certain moment, je veux dire dans nos échanges, on parle quand même de nos conditions de travail. Parce qu’on ne peut pas dire qu’on est une union qui veut permettre à des personnes de pouvoir être compétitives dans leur domaine sans parler de leur rémunération. A cet effet, nous avons déjà eu plusieurs séances de travail avec le SYNAPPCI (Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire), qui nous a permis d’être à un bon niveau d’information et aujourd’hui nous savons que les infographistes de presse doivent être pris en compte dans la convention collective. Et au niveau de l’indice salarial, nous avons le même rang que le secrétaire général de rédaction. Donc aujourd’hui, nous, les infographistes de presse, sommes conscients de cela et tous les membres de l’Union le savent. Chaque fois que nous en avons l’occasion, nous essayons de communiquer sur cela, pour ne pas que les infographistes soient oubliés. Et le retour est très bon, parce que la majeure partie des organes de presse, dans l’application de la convention collective, ont commencé à prendre en compte les infographistes de presse. La précision que je voulais faire, c’est que nous avons un métier noble, mais qui n’est pas reconnu à sa juste valeur. Savez-vous que le maquettiste d’Ivoire Dimanche (le défunt hebdomadaire du groupe Fraternité Matin) en son temps (dans les années 80) était payé à 600.000 FCFA, c’est-à-dire, plus qu’un Rédacteur en chef. Nous sommes des agents de production de l’image. C’est grâce à nous que les photos, les textes sont montés sur du support papier. Si nous ne sommes pas là, cela n’est pas possible. Aujourd’hui quand on regarde la télévision, c’est grâce aux techniciens de son et de l’image qu’on arrive à percevoir le son et l’image. Ce sont des personnes qui ont un certain niveau. C’est vrai que nous ne sommes pas un syndicat, mais nous allons continuer de nous battre de façon subtile pour que notre métier soit reconnu à sa juste valeur.
LP : Que comptez-vous faire concrètement ?
TY : Nous viserons toujours les mêmes objectifs que nous nous sommes fixés, à savoir la formation. Parce que plus on se forme, plus on permet à nos différents membres de prendre conscience de leur situation. Nous voulons organiser une grande rencontre entre les infographistes de presse et les imprimeurs de Côte d’Ivoire pour parler technique, et surtout de la qualité de nos supports. Quand nos supports se retrouvent sur le marché, pourquoi des fois ils sont assez propres et d’autres fois, ils ne sont pas propres. D’où vient le problème ? Quand on demande à l’imprimeur, il dit que c’est l’infographiste. Quand on demande à l’infographiste, il dit que c’est l’imprimeur. Il faut créer un cadre d’échanges pour que nous puissions parler technique. Nous envisageons également amener nos patrons à prendre conscience du rôle de l’infographiste ou du technicien de communication dans leurs structures. Nous prévoyons aussi un séminaire de formation qui était prévu avec le CNP ( Conseil National de la Presse). Nous avons commencé à travailler sur le projet. Ça nous permettra aussi de comprendre un peu le rôle que nous jouons au sein de la rédaction, dans la diffusion et le choix de nos photos, etc. Parce que souvent pour une photo, le CNP condamne un journal. Quel est le rôle de l’infographiste dans cette affaire ? Parce que souvent techniquement l’infographiste est plus outillé que son patron, le Rédacteur en chef. Il peut parfois dire au patron que telle photo dans telle position pourra nous porter préjudice. Quand il y a un problème, quelle est la part de responsabilité de l’infographiste ? Donc il s’agira d’instruire au cours de ce séminaire aussi bien les infographistes que les patrons de presse sur ces questions. Pendant que tu revendiques, il faut aussi te mettre en valeur pour qu’au fur et à mesure, les gens se rendent compte de ton importance. C’est à tout cela que nous sommes en train de réfléchir.
Réalisée par Y. Sangaré
