La Chaire Unesco de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara (Ex-Université de Bouaké), a procédé au lancement officiel du programme de recherche « Villes sûres et inclusives », le 07 octobre 2013 à l’amphithéâtre de la CRRAE-UMOA au Plateau.
Il s’agit d’un projet pluridisciplinaire qui s’intéresse aux mutations de la violence urbaine de nature criminelle qui accompagnent l’évolution sociopolitique de la Côte d’Ivoire depuis les années 90. Partant de l’expérience de trois villes ivoiriennes de tailles différentes que sont Duékoué, Abidjan et Bouaké, le Projet questionne en direction de ces mutations à travers des recherches sur les modes d’expression, les acteurs et les victimes de cette violence ainsi que sur les formes de résilience, en vue de comprendre les défis qu’elle pose à la gouvernance des villes ivoiriennes.
L’objectif du projet est de mieux renseigner et accompagner la Réforme du Secteur de la Sécurité en cours en Côte d’Ivoire. Le coordonnateur des programmes de la Chaire/Chercheur principal du programme « Villes sûres », est le Prof. Francis Akindès.
Porté par la Chaire Unesco de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara (Ex-Université de Bouaké), ce projet bénéficie du soutien financier du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada et du Département pour le Développement International (DFID) du Royaume Uni.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Cissé Ibrahima, président de la cérémonie, était présent. A cette occasion, le Titulaire indiqué de la Chaire Unesco de Bioéthique, le Prof. Lazare POAME, a dit une allocution dont nous vous proposons l’intégralité.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président de la cérémonie,
Madame la représente du Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le représentant du Ministre d’Etat,
Madame l’Ambassadeur du Canada,
Monsieur le représentant de l’Ambassadeur des Etats-Unis,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Système des Nations Unies,
Messieurs les Présidents d’Université,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux de l’Administration,
Messieurs les officiers supérieurs de l’armée et de la police,
Madame et Messieurs les titulaires des Chaires UNESCO,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-chercheurs et Chercheurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants de la Société Civile,
Mesdames et Messieurs les représentants des organes de presse et des médias,
Chers Amis Etudiants,
Mesdames et Messieurs,
Après l’installation officielle de la Chaire UNESCO de Bioéthique en juillet 2010, en présence des Ministres Cissé Ibrahima, Bleu Lainé, Eric Kahé, Dosso Moussa, Koné Mamadou et des plus hautes personnalités du monde académique (CAMES) et de l’UNESCO, nous voilà à nouveau réunis, ce jour, dans des circonstances quasiment analogues, pour le lancement officiel du programme de recherche de la Chaire intitulé « Violence criminelle et défis pour la gouvernance locale des villes en Côte d’Ivoire ».
Avant de lever le voile sur le sens de cet ambitieux programme, permettez que j’adresse mes remerciements aux illustres personnalités qui ont accepté d’honorer de leur présence cette cérémonie.
Mes remerciements vont à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima, qui a accepté de présider cette cérémonie. C’est l’occasion de souligner que ce programme qu’inaugure la Chaire est l’un des points d’aboutissement du Départ nouveau.
Mes remerciements vont également à Madame l’Ambassadeur du Canada, Chantal de Varennes, notre précieux soutien dans cette aventure scientifique et à l’illustre représentant du Ministre d’Etat, M. Hamed Bakayoko, Monsieur le Ministre Bamba Cheick Daniel, celui qui fit accoucher, par une césarienne exemplaire, la Reine-mère du Comité Consultatif National de Bioéthique (CCNB). En effet, il a réussi, il y a une dizaine d’années, l’exploit de produire en quarante-huit heures l’état civil du CCNB que les lourdeurs administratives n’auraient pas permis de délivrer avant quarante jours. Sa présence à cette table d’honneur n’est donc pas l’effet du hasard : c’est encore lui qui porte ce matin, à nos côtés, la grande figure du parrain de l’acte inaugural du vaste programme de recherche piloté par la Chaire UNESCO de Bioéthique.
Je voudrais, dans un tout autre registre et avec votre permission, adresser mes sincères remerciements à la Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Madame Kandia Camara, à l’Ambassadeur Denise Houphouët-Boigny, Déléguée permanente auprès de l’UNESCO à Paris et au Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Professeur Mathieu Lou Bamba, qui ont contribué à préserver la visibilité et la vitalité de la Chaire, visiblement amaigrie au lendemain de la crise post-électorale.
Enfin, je remercie le représentant de l’Ambassadeur des Etats-Unis, les élus, les Présidents des Universités, les Titulaires des Chaires UNESCO, en l’occurrence Madame Konan Euphrasie, Titulaire de la Chaire Femme, Eau et Pouvoirs de décision, les Enseignants-chercheurs, les officiers de police et de l’armée, les représentants de la société civile et des organes de presse, les étudiants et leurs parents, venus célébrer avec nous la dynamique de la recherche au service de la société.
Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, l’Université Alassane Ouattara, l’ex-Université de Bouaké, abrite la première Chaire du monde francophone en matière de Bioéthique. Cette institution entend conserver ce leadership en maximisant et en affinant ses offres de recherche au profit des collectivités locales, des mésosphères politiques et de la macrosphère (planétaire). L’Université Alassane Ouattara (UAO) veut également être un chef de file sur la scène nationale et internationale en matière de santé communautaire et d’entomologie médicale, d’études sur le foncier et la socio-économie.
Au-delà du sujet qui nous réunit ce matin, c’est l’excellence irénologique que l’UAO veut développer et promouvoir. Et c’est pourquoi, nous avons tenu à la vulgariser en milieu estudiantin à travers le prix de la pacification de l’espace universitaire décerné aux étudiants pacifistes.
Avec la Chaire UNESCO de Bioéthique, j’ai pris la décision d’engager l’Université dans la voie de la recherche opérationnelle, entendez une recherche dont les résultats sont exploitables aussi bien par les populations que par les pouvoirs publics.
Cet engagement, faut-il le souligner, a été nourri à la source de deux idées-forces :
1. Les universitaires ont l’obligation de se mettre dans la posture du chasseur sachant chasser. Il faut, en effet, exhorter les chercheurs à aller sur le marché international afin de capter les ressources leur permettant de mener des recherches de niveau international. C’est, entre autres, le sens du Départ nouveau prôné par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a obtenu de l’Ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, une visite de travail aux Etats-Unis pour les Présidents, Vice-présidents et Secrétaires généraux des Universités publiques désireux de s’inspirer des stratégies managériales des Universités américaines.
2. Une conviction partagée avec la plupart des enseignants-chercheurs de l’UAO et des autres Universités. Elle tient en une formule : il y a une expertise locale à laquelle les gouvernants doivent faire confiance.
Je ne voudrais pas aller plus loin, je vous remercie.
Prof. Lazare Poamé
Titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique
Président de l’Université Alassane Ouattara (ex-Université de Bouaké).
Il s’agit d’un projet pluridisciplinaire qui s’intéresse aux mutations de la violence urbaine de nature criminelle qui accompagnent l’évolution sociopolitique de la Côte d’Ivoire depuis les années 90. Partant de l’expérience de trois villes ivoiriennes de tailles différentes que sont Duékoué, Abidjan et Bouaké, le Projet questionne en direction de ces mutations à travers des recherches sur les modes d’expression, les acteurs et les victimes de cette violence ainsi que sur les formes de résilience, en vue de comprendre les défis qu’elle pose à la gouvernance des villes ivoiriennes.
L’objectif du projet est de mieux renseigner et accompagner la Réforme du Secteur de la Sécurité en cours en Côte d’Ivoire. Le coordonnateur des programmes de la Chaire/Chercheur principal du programme « Villes sûres », est le Prof. Francis Akindès.
Porté par la Chaire Unesco de Bioéthique de l’Université Alassane Ouattara (Ex-Université de Bouaké), ce projet bénéficie du soutien financier du Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI) du Canada et du Département pour le Développement International (DFID) du Royaume Uni.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, M. Cissé Ibrahima, président de la cérémonie, était présent. A cette occasion, le Titulaire indiqué de la Chaire Unesco de Bioéthique, le Prof. Lazare POAME, a dit une allocution dont nous vous proposons l’intégralité.
Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président de la cérémonie,
Madame la représente du Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le représentant du Ministre d’Etat,
Madame l’Ambassadeur du Canada,
Monsieur le représentant de l’Ambassadeur des Etats-Unis,
Mesdames et Messieurs les Elus,
Mesdames et Messieurs les Représentants du Système des Nations Unies,
Messieurs les Présidents d’Université,
Mesdames et Messieurs les Directeurs Centraux de l’Administration,
Messieurs les officiers supérieurs de l’armée et de la police,
Madame et Messieurs les titulaires des Chaires UNESCO,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-chercheurs et Chercheurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants de la Société Civile,
Mesdames et Messieurs les représentants des organes de presse et des médias,
Chers Amis Etudiants,
Mesdames et Messieurs,
Après l’installation officielle de la Chaire UNESCO de Bioéthique en juillet 2010, en présence des Ministres Cissé Ibrahima, Bleu Lainé, Eric Kahé, Dosso Moussa, Koné Mamadou et des plus hautes personnalités du monde académique (CAMES) et de l’UNESCO, nous voilà à nouveau réunis, ce jour, dans des circonstances quasiment analogues, pour le lancement officiel du programme de recherche de la Chaire intitulé « Violence criminelle et défis pour la gouvernance locale des villes en Côte d’Ivoire ».
Avant de lever le voile sur le sens de cet ambitieux programme, permettez que j’adresse mes remerciements aux illustres personnalités qui ont accepté d’honorer de leur présence cette cérémonie.
Mes remerciements vont à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Ibrahima, qui a accepté de présider cette cérémonie. C’est l’occasion de souligner que ce programme qu’inaugure la Chaire est l’un des points d’aboutissement du Départ nouveau.
Mes remerciements vont également à Madame l’Ambassadeur du Canada, Chantal de Varennes, notre précieux soutien dans cette aventure scientifique et à l’illustre représentant du Ministre d’Etat, M. Hamed Bakayoko, Monsieur le Ministre Bamba Cheick Daniel, celui qui fit accoucher, par une césarienne exemplaire, la Reine-mère du Comité Consultatif National de Bioéthique (CCNB). En effet, il a réussi, il y a une dizaine d’années, l’exploit de produire en quarante-huit heures l’état civil du CCNB que les lourdeurs administratives n’auraient pas permis de délivrer avant quarante jours. Sa présence à cette table d’honneur n’est donc pas l’effet du hasard : c’est encore lui qui porte ce matin, à nos côtés, la grande figure du parrain de l’acte inaugural du vaste programme de recherche piloté par la Chaire UNESCO de Bioéthique.
Je voudrais, dans un tout autre registre et avec votre permission, adresser mes sincères remerciements à la Présidente de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Madame Kandia Camara, à l’Ambassadeur Denise Houphouët-Boigny, Déléguée permanente auprès de l’UNESCO à Paris et au Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, le Professeur Mathieu Lou Bamba, qui ont contribué à préserver la visibilité et la vitalité de la Chaire, visiblement amaigrie au lendemain de la crise post-électorale.
Enfin, je remercie le représentant de l’Ambassadeur des Etats-Unis, les élus, les Présidents des Universités, les Titulaires des Chaires UNESCO, en l’occurrence Madame Konan Euphrasie, Titulaire de la Chaire Femme, Eau et Pouvoirs de décision, les Enseignants-chercheurs, les officiers de police et de l’armée, les représentants de la société civile et des organes de presse, les étudiants et leurs parents, venus célébrer avec nous la dynamique de la recherche au service de la société.
Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, l’Université Alassane Ouattara, l’ex-Université de Bouaké, abrite la première Chaire du monde francophone en matière de Bioéthique. Cette institution entend conserver ce leadership en maximisant et en affinant ses offres de recherche au profit des collectivités locales, des mésosphères politiques et de la macrosphère (planétaire). L’Université Alassane Ouattara (UAO) veut également être un chef de file sur la scène nationale et internationale en matière de santé communautaire et d’entomologie médicale, d’études sur le foncier et la socio-économie.
Au-delà du sujet qui nous réunit ce matin, c’est l’excellence irénologique que l’UAO veut développer et promouvoir. Et c’est pourquoi, nous avons tenu à la vulgariser en milieu estudiantin à travers le prix de la pacification de l’espace universitaire décerné aux étudiants pacifistes.
Avec la Chaire UNESCO de Bioéthique, j’ai pris la décision d’engager l’Université dans la voie de la recherche opérationnelle, entendez une recherche dont les résultats sont exploitables aussi bien par les populations que par les pouvoirs publics.
Cet engagement, faut-il le souligner, a été nourri à la source de deux idées-forces :
1. Les universitaires ont l’obligation de se mettre dans la posture du chasseur sachant chasser. Il faut, en effet, exhorter les chercheurs à aller sur le marché international afin de capter les ressources leur permettant de mener des recherches de niveau international. C’est, entre autres, le sens du Départ nouveau prôné par le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a obtenu de l’Ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, une visite de travail aux Etats-Unis pour les Présidents, Vice-présidents et Secrétaires généraux des Universités publiques désireux de s’inspirer des stratégies managériales des Universités américaines.
2. Une conviction partagée avec la plupart des enseignants-chercheurs de l’UAO et des autres Universités. Elle tient en une formule : il y a une expertise locale à laquelle les gouvernants doivent faire confiance.
Je ne voudrais pas aller plus loin, je vous remercie.
Prof. Lazare Poamé
Titulaire de la Chaire UNESCO de Bioéthique
Président de l’Université Alassane Ouattara (ex-Université de Bouaké).