Gagnoa – Des encadreurs pédagogiques de Gagnoa ont été formés, informés et sensibilisés à l’éducation relative à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène basée sur les valeurs humaines (EREAH-BV), un projet de l'ONU-Habitat.
Les participants vont être outillés pour pouvoir former, à leur tour, des enseignants à la mise en œuvre des résultats de ce projet sur le terrain.
Créé le 25 juillet 2001, au sein du ministère de l’Education nationale, l’EREAH-BV est un volet du Programme "Gestion des eaux pour les villes africaines", du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat).
La Coordonatrice d’EREAH-BV, Mme Bakayoko Marie Véronique Wakouboué, par ailleurs, inspecteur général de l’Education nationale, a laissé entendre, jeudi, à l’occasion de l’atelier de formation des encadreurs pédagogiques initié à cet effet, que le projet EREAH-BV vise à installer de meilleurs comportements au sein de la population scolaire et au sein de la communauté en général.
"Vous savez que nos écoles sont de fois dans des situations de délabrement, d’insalubrité totale. C’est pareil pour les communautés. Dans nos quartiers les caniveaux sont souvent bouchés de toutes sortes d’immondices, notamment de sachets et de restes de nourriture", a fait savoir Mme Bakayoko.
"Mais qui les jette dans ces caniveaux, c’est bien la population, c’est tout le monde, or les caniveaux sont faits pour écouler les eaux de ruissellement et les eaux usées et non pour recueillir des déchets solides, et en le faisant ainsi, je ne sais pas si les populations n’ont pas conscience mais elles bouchent les caniveaux donc les eaux usées et de ruissellement ne peuvent plus s’écouler. D’où la stagnation des eaux usagées et la prolifération des moustiques et de toutes sortes d’insectes nuisibles à la santé", a-t-elle ajouté.
Pour Mme Bakayoko, il est grand temps que chacun prenne conscience de cette situation. Pour ce faire, il faut désormais un changement de comportement à tous les niveaux de la société, à l’école en l’occurrence, c’est pour cette raison, a-t-elle dit, que la tenue de la séance se justifie.
Cette approche pédagogique, initiée depuis 2002 par l’ONU-Habitat au sein du ministère de l’Education nationale, est à la fin de son expérimentation. Le ministère s’en est approprié à travers certaines actions par exemple la création d’une cellule d’assainissement à la direction de la vie scolaire, par l’intégration de l’EREAH-BV dans les programmes éducatifs et dans les manuels scolaires, la création d’une brigade de salubrité, et récemment par l’institutionnalisation d’une journée de salubrité au sein des établissements.
(AIP)
ja/kkp/cmas
Les participants vont être outillés pour pouvoir former, à leur tour, des enseignants à la mise en œuvre des résultats de ce projet sur le terrain.
Créé le 25 juillet 2001, au sein du ministère de l’Education nationale, l’EREAH-BV est un volet du Programme "Gestion des eaux pour les villes africaines", du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat).
La Coordonatrice d’EREAH-BV, Mme Bakayoko Marie Véronique Wakouboué, par ailleurs, inspecteur général de l’Education nationale, a laissé entendre, jeudi, à l’occasion de l’atelier de formation des encadreurs pédagogiques initié à cet effet, que le projet EREAH-BV vise à installer de meilleurs comportements au sein de la population scolaire et au sein de la communauté en général.
"Vous savez que nos écoles sont de fois dans des situations de délabrement, d’insalubrité totale. C’est pareil pour les communautés. Dans nos quartiers les caniveaux sont souvent bouchés de toutes sortes d’immondices, notamment de sachets et de restes de nourriture", a fait savoir Mme Bakayoko.
"Mais qui les jette dans ces caniveaux, c’est bien la population, c’est tout le monde, or les caniveaux sont faits pour écouler les eaux de ruissellement et les eaux usées et non pour recueillir des déchets solides, et en le faisant ainsi, je ne sais pas si les populations n’ont pas conscience mais elles bouchent les caniveaux donc les eaux usées et de ruissellement ne peuvent plus s’écouler. D’où la stagnation des eaux usagées et la prolifération des moustiques et de toutes sortes d’insectes nuisibles à la santé", a-t-elle ajouté.
Pour Mme Bakayoko, il est grand temps que chacun prenne conscience de cette situation. Pour ce faire, il faut désormais un changement de comportement à tous les niveaux de la société, à l’école en l’occurrence, c’est pour cette raison, a-t-elle dit, que la tenue de la séance se justifie.
Cette approche pédagogique, initiée depuis 2002 par l’ONU-Habitat au sein du ministère de l’Education nationale, est à la fin de son expérimentation. Le ministère s’en est approprié à travers certaines actions par exemple la création d’une cellule d’assainissement à la direction de la vie scolaire, par l’intégration de l’EREAH-BV dans les programmes éducatifs et dans les manuels scolaires, la création d’une brigade de salubrité, et récemment par l’institutionnalisation d’une journée de salubrité au sein des établissements.
(AIP)
ja/kkp/cmas
