4 magasins sont partis en fumée. Les bureaux du directeur du marché, Zongo Salif, n’ont pas été épargnés par le feu. Des commerçantes en pleurs courant dans tous les sens tentent de sauver leurs marchandises. Une foule de commerçants accompagnés de parents ou amis en détresse et débordés a pris d’assaut le périmètre du grand marché. Qui pour sauver leurs marchandises. Qui pour secourir un ami ou parent. Les badauds ne se sont pas fait prier pour être sur les lieux. Chacun avec son commentaire. Le moins qu’on puisse dire, c’est que la fête de la Tabaski s’est achevée, hier, dans un cauchemar total, dans la capitale de l’Indénié, Abengourou. Et pour cause, suite à une forte pluie qui s’est abattue sur la ville, les habitants de la cité de la Paix ont encore été alertés, aux environs de 19heures, par des flammes qui se sont échappées des magasins du bâtiment N°2 du marché. De bouche à oreille, le marché est pris d’assaut par les commerçants et badauds. Les forces de l’ordre commises pour sécuriser les lieux sont débordées par une foule en détresse et en colère. Des femmes en pleurs, des jeunes sur les toits des bâtiments avec des fûts d’eau tentent d’éteindre les flammes. Quand d’autres, aidés de leurs parents ou amis, tentent de sortir leurs marchandises. La scène est parfois insoutenable. Quatre magasins de chaussures, de marchandises électro-ménagers sont partis en fumée au moment où nous quittions les lieux du désastre. Mais qu’est-ce qui a pu se passer pour que le marché d’Abengourou soit encore en flammes ? Selon les témoignages recueillis sur place, c’est un court circuit qui serait à la base de cet incendie. Au moment où nous bouclons ce papier, on nous signale que les flammes ont été maîtrisées par les jeunes et ceux qui sont venus secourir les sinistrés.
GEORGES EKOUMANO
Correspondant régional
GEORGES EKOUMANO
Correspondant régional