La première Assemblée nationale pluraliste de l’histoire politique de la Guinée indépendante, depuis 1958, a été installée en 1995 à Conakry. C’était sous le régime du général Lansana Conté, Président de la République de Guinée. Inutile de vous dire, quelle était la formation politique majoritaire, à cette Assemblée pluraliste guinéenne. Vous voulez le savoir tout de même ? C’est bien les députés de la majorité présidentielle. Mais, je vais vous dire, que la majorité présidentielle ne s’est pas imposée facilement. La compétition a été très dure. Parce que la majorité présidentielle avait eu en face des leaders politiques d’opposition de poids, comme Siradiou Diallo, ancien journaliste à « Jeune Afrique », Alpha Condé, professeur d’Université, aujourd’hui Président de la République de Guinée.
Mais, Lansana Conté et ses députés lorgnaient aussi la présidence de l’Assemblée nationale. Quel combat entre l’opposition politique guinéenne et la majorité présidentielle. Il a fallu l’expérience de Siradiou Diallo pour calmer les esprits. Finalement, tous les députés s’aligneront aux propos d’apaisement de Siradiou Diallo : « Contribuer au développement économique et social de la Guinée, et laisser toutes les palabres inutiles. ». En tout cas, il y a 18 ans, cet évènement pluraliste du paysage politique guinéen, qui n’a connu d’autre régime que celui du parti unique, était considéré à Conakry, comme le début d’une nouvelle ère qui commençait, après Ahmed Sékou Touré.
Ben Ismaël
Mais, Lansana Conté et ses députés lorgnaient aussi la présidence de l’Assemblée nationale. Quel combat entre l’opposition politique guinéenne et la majorité présidentielle. Il a fallu l’expérience de Siradiou Diallo pour calmer les esprits. Finalement, tous les députés s’aligneront aux propos d’apaisement de Siradiou Diallo : « Contribuer au développement économique et social de la Guinée, et laisser toutes les palabres inutiles. ». En tout cas, il y a 18 ans, cet évènement pluraliste du paysage politique guinéen, qui n’a connu d’autre régime que celui du parti unique, était considéré à Conakry, comme le début d’une nouvelle ère qui commençait, après Ahmed Sékou Touré.
Ben Ismaël