L’aid el kébir a été célébrée dans la liesse, hier, en Côte d’Ivoire et partout dans le monde. Une occasion pour le chef de l’Etat d’interpeller les Ivoiriens sur la paix.
Flanqué d’une forte délégation ministérielle, le président de la République, a donné hier, le ton de la fête de la tabaski. « Que cette fête soit pour tous une période d’amour, d’unité », a souhaité Alassane Ouattara, après la prière de la matinée, effectuée à la mosquée de la Riviera-Golf, à Cocody. Car, ajoute le chef de l’Etat, une nation rassemblée est une nation qui ira de l’avant. Puis de conclure, sous le regard d’Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : « qu’Allah nous protège et donne la paix à la Côte d’Ivoire ». Pour M. Ouattara, l’aid el kébir doit être un moment de partage, tout comme l’a signifié quelques minutes plutôt, Traoré Mamadou, l’imam de la mosquée de la Riviera-Golf, bourrée comme un œuf, à cette occasion. Mais plus encore, selon l’imam, la fête du mouton doit être un instant de tolérance. « Il faut cultiver ses vertus et faire barrage aux discours de haine et de division qui ont fait leur retour dans le débat politique », a exhorté le guide religieux. Tout comme l’on pouvait s’y attendre, Traoré Mamadou a beaucoup insisté sur la réconciliation entre Ivoiriens. C’est par la crainte de Dieu, dit-il, que cet objectif sera atteint. Il faut donc laisser la graine de la piété germer en nous, conseille l’imam, en se référant à plusieurs versets du saint coran. En face de lui, sous un hangar, une forte délégation chrétienne venue soutenir leurs frères religieux, a aussi prié. L’engouement autour de cet évènement était tel que les fidèles musulmans débordaient, tout comme l’an dernier, jusqu’aux trottoirs essaimés de mendiants. En retournant pour immoler leurs moutons de tabaski, les fidèles musulmans ont complètement paralysé les voies.
Raphaël Tanoh
Flanqué d’une forte délégation ministérielle, le président de la République, a donné hier, le ton de la fête de la tabaski. « Que cette fête soit pour tous une période d’amour, d’unité », a souhaité Alassane Ouattara, après la prière de la matinée, effectuée à la mosquée de la Riviera-Golf, à Cocody. Car, ajoute le chef de l’Etat, une nation rassemblée est une nation qui ira de l’avant. Puis de conclure, sous le regard d’Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de Cissé Ibrahim Bacongo, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : « qu’Allah nous protège et donne la paix à la Côte d’Ivoire ». Pour M. Ouattara, l’aid el kébir doit être un moment de partage, tout comme l’a signifié quelques minutes plutôt, Traoré Mamadou, l’imam de la mosquée de la Riviera-Golf, bourrée comme un œuf, à cette occasion. Mais plus encore, selon l’imam, la fête du mouton doit être un instant de tolérance. « Il faut cultiver ses vertus et faire barrage aux discours de haine et de division qui ont fait leur retour dans le débat politique », a exhorté le guide religieux. Tout comme l’on pouvait s’y attendre, Traoré Mamadou a beaucoup insisté sur la réconciliation entre Ivoiriens. C’est par la crainte de Dieu, dit-il, que cet objectif sera atteint. Il faut donc laisser la graine de la piété germer en nous, conseille l’imam, en se référant à plusieurs versets du saint coran. En face de lui, sous un hangar, une forte délégation chrétienne venue soutenir leurs frères religieux, a aussi prié. L’engouement autour de cet évènement était tel que les fidèles musulmans débordaient, tout comme l’an dernier, jusqu’aux trottoirs essaimés de mendiants. En retournant pour immoler leurs moutons de tabaski, les fidèles musulmans ont complètement paralysé les voies.
Raphaël Tanoh