Man - Le préfet de la région du Tonkpi, préfet du département de Man, Soro Kayaha Jérôme a présidé jeudi à Man, la cérémonie de lancement du projet de professionnalisation de la filière des déchets.
Organisé par l’Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR), à travers la direction régionale du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable du Tonkpi, l’atelier de formation qui s’achève vendredi, s’adresse à environ 100 candidats pré-collecteurs de la ville de Man.
Le projet formera à terme plus de 500 pré-collecteurs dans le Tonkpi sur les 10 000 emplois qu'il escompte pourvoir au plan national, a indiqué le coordonateur national du projet de professionnalisation de la gestion des déchets, Séhi Bi Alphonse.
Comme à Bouaké où le projet a commencé, les futurs pré-collecteurs seront formés par des consultants à la gestion optimum des déchets, c’est-à-dire le tri sélectif en amont et la transformation des déchets pré-collectés en produits réutilisables tel le composte pour les déchets putrescibles, des ustensiles en plastique etc., a expliqué en substance le coordonateur national.
Le deuxième module de la formation suivi est la formation à l’entreprenariat et à la communication pour un changement de comportement des ménages.
Pour permettre le démarrage du projet à Man, le directeur général du Fonds de financement des projets de salubrité urbaine (FFPSU), Simi Gildas a offert aux pré-collecteurs de Man quatre tricycles motorisés et un ordinateur complet.
"Quatre tricycles signifient que vous devez diviser la ville de Man en quatre zones distinctes à occuper sans se piétiner", a conseillé le DG du FFPSU déconseillant les velléités d’individualisme qui a failli faire capoter le projet à Bouaké.
Relevant que Man qui compte parmi les plus grandes agglomérations du pays porte encore, comme partout ailleurs, les stigmates de la crise. "Faut-il rester passif devant cette situation ?", s’est interrogé l’administrateur hors grade. Il a invité ses administrés "à refuser que Man soit la perle des immondices mais la perle des montagnes".
gem/cmas
Organisé par l’Agence nationale de la salubrité urbaine (ANASUR), à travers la direction régionale du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable du Tonkpi, l’atelier de formation qui s’achève vendredi, s’adresse à environ 100 candidats pré-collecteurs de la ville de Man.
Le projet formera à terme plus de 500 pré-collecteurs dans le Tonkpi sur les 10 000 emplois qu'il escompte pourvoir au plan national, a indiqué le coordonateur national du projet de professionnalisation de la gestion des déchets, Séhi Bi Alphonse.
Comme à Bouaké où le projet a commencé, les futurs pré-collecteurs seront formés par des consultants à la gestion optimum des déchets, c’est-à-dire le tri sélectif en amont et la transformation des déchets pré-collectés en produits réutilisables tel le composte pour les déchets putrescibles, des ustensiles en plastique etc., a expliqué en substance le coordonateur national.
Le deuxième module de la formation suivi est la formation à l’entreprenariat et à la communication pour un changement de comportement des ménages.
Pour permettre le démarrage du projet à Man, le directeur général du Fonds de financement des projets de salubrité urbaine (FFPSU), Simi Gildas a offert aux pré-collecteurs de Man quatre tricycles motorisés et un ordinateur complet.
"Quatre tricycles signifient que vous devez diviser la ville de Man en quatre zones distinctes à occuper sans se piétiner", a conseillé le DG du FFPSU déconseillant les velléités d’individualisme qui a failli faire capoter le projet à Bouaké.
Relevant que Man qui compte parmi les plus grandes agglomérations du pays porte encore, comme partout ailleurs, les stigmates de la crise. "Faut-il rester passif devant cette situation ?", s’est interrogé l’administrateur hors grade. Il a invité ses administrés "à refuser que Man soit la perle des immondices mais la perle des montagnes".
gem/cmas