Adama Diomandé, président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des libertés (ADDL), dans cette déclaration exhorte les militants du RDR de France à faire la différence entre ambassade et siège politique. Afin de préserver une bonne image de la Côte d’Ivoire au plan diplomatique.
Il est important de savoir-faire la distinction entre les actions militantes et donc partisanes et les actions menées au titre de la représentation d’un pays à l’étranger. Une ambassade n’est pas un siège de Parti politique. Une ambassade représente l’État, et à ce titre la nation tout entière. L’ambassadeur représente l’État et répond indifféremment de tous les citoyens de son pays là où il remplit sa mission. Nous avons beaucoup souffert par le passé de cette confusion entre la représentation diplomatique et le parti au pouvoir. Le combat que nous incarnons au RDR, c’est de dénoncer cet amalgame fâcheux, qui n’a d’autre effet que de rabaisser le prestige de notre Pays en France, ou ailleurs à l’étranger. Tout le monde se souvient encore sous l’ère Gbagbo, au moment de l’élection présidentielle, lorsque l’ambassade confondant sa mission avec celle du FPI se rendit coupable de la disparition volontaire de 4000 cartes d’identité appartenant à des Ivoiriens de leurs avis, susceptibles de ne pas voter pour le candidat du FPI. Je passe sous silence les mesures d’interdiction de me rendre à cette ambassade dont j’ai été personnellement l’objet pendant ces années, en raison de mon engagement au Rdr. Nous n’avons pas dénoncé ces agissements et mené toute cette bataille pour que le RDR reconduise les mêmes erreurs. Le monde entier se souvient encore, de ce que le dernier ambassadeur sous le régime Gbagbo, monsieur Pierre Kipré a fait de la résidence, des ordinateurs et des véhicules de l’ambassade de Côte d’Ivoire. Son Excellence l’Ambassadeur Charles Gomis est en train de réhabiliter l’image de notre pays par ses qualités humaines son professionnalisme et son expérience diplomatique avérée. Il est d’ailleurs, très apprécié en France. Ce qui lui vaut d’être dans le collimateur de tous les partis politiques en Côte d’Ivoire. Je voudrais personnellement saluer la prise de parole du délégué général du RDR monsieur, Gnizako Gogoua Vincent à ce meeting. Il a rappelé aux militants du RDR que son Excellence Charles Gomis représente l’État de Côte d’Ivoire et son président, son excellence, Alassane Ouattara. En tant que citoyen Ivoirien et président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés (ADDL) ici en France j’apporte mon soutien sans faille aux actions de Son excellence Charles Gomis en tant qu’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. Sur le plan politique les dirigeants et responsables de notre parti doivent avoir conscience des conséquences que leur indifférence vis-à-vis des militants RDR de France, provoque. L’expression à ce meeting n’est que la traduction de leur colère face à cette attitude. Sinon, les militants du RDR savent très bien que la récompense de leur engagement politique ne réside ni dans la prise de notre ambassade ni dans le fait d’y occuper nécessairement une fonction. Ils savent que la récompense se trouve dans la réalisation des projets économiques et sociaux du président de la République, projets dont ils pourront bénéficier et qui pourraient leur permettre de réaliser un retour serein pour participer au développement de la Côte d’Ivoire. Je voudrais saluer également le courage politique du député l’honorable Soro Alphonse, venu pour écouter la colère des militants RDR de France, des militants qui ont mené une lutte sans relâche et se sont fait l’écho en France, en Europe et dans le monde de la lutte du président Alassane Ouattara. Si les dirigeants du RDR échangeaient politiquement et régulièrement avec la délégation du RDR en France, ce qui s’est produit au meeting ne se serait pas produit. Je souhaite aussi en tant que militant RDR que la situation se clarifie entre les dirigeants des anciennes forces nouvelles et le RDR. Je me souviens, de l’appel lancé par le Président Alassane Ouattara aux forces nouvelles à l’occasion de son investiture comme candidat du RDR à l’élection présidentielle, en leur demandant de prendre toutes leurs responsabilités et leurs places dans la lutte en intégrant le RDR. Où en sommes-nous aujourd’hui, avec cette proposition du président de la République ?
Adama Diomandé
Président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés
Il est important de savoir-faire la distinction entre les actions militantes et donc partisanes et les actions menées au titre de la représentation d’un pays à l’étranger. Une ambassade n’est pas un siège de Parti politique. Une ambassade représente l’État, et à ce titre la nation tout entière. L’ambassadeur représente l’État et répond indifféremment de tous les citoyens de son pays là où il remplit sa mission. Nous avons beaucoup souffert par le passé de cette confusion entre la représentation diplomatique et le parti au pouvoir. Le combat que nous incarnons au RDR, c’est de dénoncer cet amalgame fâcheux, qui n’a d’autre effet que de rabaisser le prestige de notre Pays en France, ou ailleurs à l’étranger. Tout le monde se souvient encore sous l’ère Gbagbo, au moment de l’élection présidentielle, lorsque l’ambassade confondant sa mission avec celle du FPI se rendit coupable de la disparition volontaire de 4000 cartes d’identité appartenant à des Ivoiriens de leurs avis, susceptibles de ne pas voter pour le candidat du FPI. Je passe sous silence les mesures d’interdiction de me rendre à cette ambassade dont j’ai été personnellement l’objet pendant ces années, en raison de mon engagement au Rdr. Nous n’avons pas dénoncé ces agissements et mené toute cette bataille pour que le RDR reconduise les mêmes erreurs. Le monde entier se souvient encore, de ce que le dernier ambassadeur sous le régime Gbagbo, monsieur Pierre Kipré a fait de la résidence, des ordinateurs et des véhicules de l’ambassade de Côte d’Ivoire. Son Excellence l’Ambassadeur Charles Gomis est en train de réhabiliter l’image de notre pays par ses qualités humaines son professionnalisme et son expérience diplomatique avérée. Il est d’ailleurs, très apprécié en France. Ce qui lui vaut d’être dans le collimateur de tous les partis politiques en Côte d’Ivoire. Je voudrais personnellement saluer la prise de parole du délégué général du RDR monsieur, Gnizako Gogoua Vincent à ce meeting. Il a rappelé aux militants du RDR que son Excellence Charles Gomis représente l’État de Côte d’Ivoire et son président, son excellence, Alassane Ouattara. En tant que citoyen Ivoirien et président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés (ADDL) ici en France j’apporte mon soutien sans faille aux actions de Son excellence Charles Gomis en tant qu’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France. Sur le plan politique les dirigeants et responsables de notre parti doivent avoir conscience des conséquences que leur indifférence vis-à-vis des militants RDR de France, provoque. L’expression à ce meeting n’est que la traduction de leur colère face à cette attitude. Sinon, les militants du RDR savent très bien que la récompense de leur engagement politique ne réside ni dans la prise de notre ambassade ni dans le fait d’y occuper nécessairement une fonction. Ils savent que la récompense se trouve dans la réalisation des projets économiques et sociaux du président de la République, projets dont ils pourront bénéficier et qui pourraient leur permettre de réaliser un retour serein pour participer au développement de la Côte d’Ivoire. Je voudrais saluer également le courage politique du député l’honorable Soro Alphonse, venu pour écouter la colère des militants RDR de France, des militants qui ont mené une lutte sans relâche et se sont fait l’écho en France, en Europe et dans le monde de la lutte du président Alassane Ouattara. Si les dirigeants du RDR échangeaient politiquement et régulièrement avec la délégation du RDR en France, ce qui s’est produit au meeting ne se serait pas produit. Je souhaite aussi en tant que militant RDR que la situation se clarifie entre les dirigeants des anciennes forces nouvelles et le RDR. Je me souviens, de l’appel lancé par le Président Alassane Ouattara aux forces nouvelles à l’occasion de son investiture comme candidat du RDR à l’élection présidentielle, en leur demandant de prendre toutes leurs responsabilités et leurs places dans la lutte en intégrant le RDR. Où en sommes-nous aujourd’hui, avec cette proposition du président de la République ?
Adama Diomandé
Président de l’Association pour la Défense de la Démocratie et des Libertés