Ouassénan Koné,
délégué départemental de Katiola:
«C’est la consternation
totale»
«C’est la consternation … Hier soir (mercredi, ndlr) nous étions ensemble à la passation de charges entre le secrétariat général sortant (Alphonse Djédjé Mady, ndlr) et le secrétaire exécutif entrant (Maurice Kacou Guikahué, ndlr). Quelle n’a pas été notre surprise ce matin (hier, ndlr) d’apprendre qu’elle s’en était allée, alors que, hier, elle était avec nous, tout sourire, et avec sa gentillesse habituelle. C’est la consternation totale… Que Dieu l’accueille dans son royaume et lui accorde la paix dont elle a besoin. Ma petite fille m’a appelé très tôt pour m’annoncer son décès et juste au moment où elle me l’annonçait, mon fils - qui est bien proche d’elle - m’a également appelé. Elle était une dame très gentille. Je dirais qu’entre elle et moi, il y avait des liens de famille. Parce que son père (Mamadou Coulibaly, ndlr) était directeur d’école primaire à Katiola : chez moi. Elle est pour moi une sœur qui part».
Ange Dagarret Dassaud,
jeunesse Pdci :
«Elle était une combattante»
«Madame Dao était une mère adoptive pour moi, une mère politique, une conseillère. J’étais son fils politique au Pdci-Rda. Elle m’appelait pour prendre conseil. Même quand elle a une conférence, elle m’appelait. Quand elle avait un discours à présenter, elle m’appelait. Elle m’appelait pour avoir mon point de vue. Elle me disait tout ce qui n’allait pas. Elle était une combattante, une militante engagée. Le Pdci perd une militante. Moi, je perds une mère. La mairie de Cocody perd une adjointe au maire parce qu’elle était aussi adjointe au maire de Cocody. Elle était membre du conseil municipal».
Michel Coffie,
membre du Bureau politique du Pdci :
«Nous sommes atterrés»
«Nous sommes atterrés... Hier (mercredi, ndlr), nous étions ensemble à la passation de charges. Personne n’a imaginé un seul instant qu’un tel drame nous attendait. Comme on le dit communément, les voies de Dieu sont insondables. J’ai appris son décès par une de ses collaboratrices qui m’a appelé très tôt le matin. Aussitôt, je me suis rendu à sa résidence où j’ai vu tout un monde. J’ai compris que c’était vrai. Elle était une femme au grand cœur qui n’a pas voulu se dérober face à l’héritage que lui a laissé son père, Mamadou Coulibaly: un grand militant du Pdci. Voilà qu’au lendemain du congrès, elle est nommée membre du secrétariat exécutif. Elle n’aura même pas le temps d’exercer. Elle partira avec le souvenir d’avoir marché dans les traces de son père. Je lui souhaite d’être accueillie par tous ceux qui l’ont devancée, et dans la paix éternelle».
Miaka Ouretto, vice-président Fpi :
«Vraiment, nous
sommes peinés»
«C’est toujours avec beaucoup de douleur et une grande émotion qu’on apprend le décès d’une personne. Surtout quand il s’agit d’un parent, d’une sœur ou d’un frère, la douleur est plus grande. Madame Coulibaly, même si elle était d’une famille politique adverse, n’en demeure pas moins une sœur, une Ivoirienne. Vraiment nous sommes peinés. Personnellement, je suis peiné. Mes premiers mots, c’est d’abord d’adresser mes condoléances les plus attristées à sa famille naturelle et ensuite à toute la famille politique du Pdci, je leur dis beaucoup de courage. Je crois qu’au rythme où on enregistre les décès, on va finir par avoir la culture musulmane, dans laquelle on dit : «c’est Dieu qui a donné et c’est Dieu qui a repris», pour se consoler. Beaucoup de courage à tout le monde. Que Dieu qui est notre créateur accepte sa fille auprès de lui ».
Propos recueillis par BI & DT
délégué départemental de Katiola:
«C’est la consternation
totale»
«C’est la consternation … Hier soir (mercredi, ndlr) nous étions ensemble à la passation de charges entre le secrétariat général sortant (Alphonse Djédjé Mady, ndlr) et le secrétaire exécutif entrant (Maurice Kacou Guikahué, ndlr). Quelle n’a pas été notre surprise ce matin (hier, ndlr) d’apprendre qu’elle s’en était allée, alors que, hier, elle était avec nous, tout sourire, et avec sa gentillesse habituelle. C’est la consternation totale… Que Dieu l’accueille dans son royaume et lui accorde la paix dont elle a besoin. Ma petite fille m’a appelé très tôt pour m’annoncer son décès et juste au moment où elle me l’annonçait, mon fils - qui est bien proche d’elle - m’a également appelé. Elle était une dame très gentille. Je dirais qu’entre elle et moi, il y avait des liens de famille. Parce que son père (Mamadou Coulibaly, ndlr) était directeur d’école primaire à Katiola : chez moi. Elle est pour moi une sœur qui part».
Ange Dagarret Dassaud,
jeunesse Pdci :
«Elle était une combattante»
«Madame Dao était une mère adoptive pour moi, une mère politique, une conseillère. J’étais son fils politique au Pdci-Rda. Elle m’appelait pour prendre conseil. Même quand elle a une conférence, elle m’appelait. Quand elle avait un discours à présenter, elle m’appelait. Elle m’appelait pour avoir mon point de vue. Elle me disait tout ce qui n’allait pas. Elle était une combattante, une militante engagée. Le Pdci perd une militante. Moi, je perds une mère. La mairie de Cocody perd une adjointe au maire parce qu’elle était aussi adjointe au maire de Cocody. Elle était membre du conseil municipal».
Michel Coffie,
membre du Bureau politique du Pdci :
«Nous sommes atterrés»
«Nous sommes atterrés... Hier (mercredi, ndlr), nous étions ensemble à la passation de charges. Personne n’a imaginé un seul instant qu’un tel drame nous attendait. Comme on le dit communément, les voies de Dieu sont insondables. J’ai appris son décès par une de ses collaboratrices qui m’a appelé très tôt le matin. Aussitôt, je me suis rendu à sa résidence où j’ai vu tout un monde. J’ai compris que c’était vrai. Elle était une femme au grand cœur qui n’a pas voulu se dérober face à l’héritage que lui a laissé son père, Mamadou Coulibaly: un grand militant du Pdci. Voilà qu’au lendemain du congrès, elle est nommée membre du secrétariat exécutif. Elle n’aura même pas le temps d’exercer. Elle partira avec le souvenir d’avoir marché dans les traces de son père. Je lui souhaite d’être accueillie par tous ceux qui l’ont devancée, et dans la paix éternelle».
Miaka Ouretto, vice-président Fpi :
«Vraiment, nous
sommes peinés»
«C’est toujours avec beaucoup de douleur et une grande émotion qu’on apprend le décès d’une personne. Surtout quand il s’agit d’un parent, d’une sœur ou d’un frère, la douleur est plus grande. Madame Coulibaly, même si elle était d’une famille politique adverse, n’en demeure pas moins une sœur, une Ivoirienne. Vraiment nous sommes peinés. Personnellement, je suis peiné. Mes premiers mots, c’est d’abord d’adresser mes condoléances les plus attristées à sa famille naturelle et ensuite à toute la famille politique du Pdci, je leur dis beaucoup de courage. Je crois qu’au rythme où on enregistre les décès, on va finir par avoir la culture musulmane, dans laquelle on dit : «c’est Dieu qui a donné et c’est Dieu qui a repris», pour se consoler. Beaucoup de courage à tout le monde. Que Dieu qui est notre créateur accepte sa fille auprès de lui ».
Propos recueillis par BI & DT