20 milliards FCFA, rien que pour l’année 2012-2013. C’est le montant des arriérés des frais de scolarité que les fondateurs d’établissement de l’enseignement secondaire privé réclament à l’Etat. Le paiement de ces frais a été posé par ces fondateurs lors de la traditionnelle réunion de rentrée de la Fédération nationale des établissements privés laïcs d’enseignement de formation de Côte d’ivoire (Fenepla-ci), tenue le jeudi dernier, au siège de la fédération, à Cocody II Plateaux. M. Gohidé Tiemoko, porte-parole de la Fenepla-ci a souhaité que l’Etat éponge cette dette afin que les fondateurs puissent faire de nouveaux investissements dans les infrastructures. Notamment la construction de nouvelles salles de classe afin d’accueillir tous les élèves affectés justement par l’Etat. « Vous savez qu’au niveau de l’entrée en sixième, le gouvernement a fixé la barre à 85 points. Cela a entrainé un surcroît d’effectif que nous devons accueillir. Il nous faut faire donc de nouveaux investissements, mais pour cela, il nous faut de l’argent », a expliqué M. Gohidé Tiemoké. Poursuivant, il a indiqué qu’à ces 20 milliards FCFA s’ajoutent 17 milliards pour l’enseignement général et 3 milliards pour l’enseignement technique au titre de l’année scolaire passée et un reliquat de 9 milliards FCFA pour l’année 2009-2010. Le chef du service autonome pour l’encadrement des établissements privés (Saeep), Mme Toungara Maménet, a appelé les fondateurs à vérifier les inscriptions de leurs élèves. Cela jusqu’à la fin de ce mois, car passé ce délai, les élèves non inscrits perdront leur année. Elle a également signalé qu’il n’y aura plus d’élèves affectés dans les établissements louant les terrains ou les bâtiments. La raison : sa direction, a-t-elle indiqué, règle trop de problèmes où le propriétaire du site retire ses biens aux fondateurs, ce, en pleine année scolaire.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna