Des chercheurs ont appelé jeudi à effectuer davantage d'études sur l'histoire ancienne de l'Afrique.
Le vice-directeur du British Institute of East Africa (BIEA, institut britannique d'Afrique de l'Est), Edward Pollard, à déclaré à Xinhua à Nairobi que les premiers explorateurs ne connaissaient pas les données géographiques de l'intérieur du continent.
"Les chercheurs devraient profiter des technologies émergentes pour examiner les points qui ont été ignorés par les historiens", a déclaré M. Pollard lors d'une conférence sur l'importance de la côte d'Afrique de l'Est dans l'histoire du monde.
Cet événement d'une journée a réuni des décideurs politiques et des anthropologues pour étudier des archives nouvelles sur la côte d'Afrique de l'Est.
M. Pollard, auparavant archéologue marin à l'Orkney College en Écosse, a déclaré qu'une grande partie de l'Afrique était représentée en noir sur les cartes anciennes.
"Et cela, malgré le fait que l'Afrique avait une culture vivace bien avant que les Européens ne viennent visiter le continent", a- t-il déclaré.
M. Pollard a noté que la région commerçait intensivement avec l'Asie et d'autres parties du monde. Le vice-directeur a indiqué que la côte Estde l'Afrique exportait du calcaire, du mangrove, de l'ivoire et des peaux.
"Il y avait une forte demande de bois de mangrove dans la péninsule Arabique car certaines espèces sont résistantes aux termites", a-t-il précisé.
L'Afrique était un importateur majeur de tissu, de verre et de perles d'Asie, a détaillé M. Pollard. Il a également noté que les premiers explorateurs considéraient la côte d'Afrique de l'Est, également connue sous le nom de côte Swahili, comme un territoire analphabète.
Le directeur de l'Institut français de recherche en Afrique du Sud, Adrien Delmas, a raconté que les Portugais avait rencontré une culture écrite en Afrique au 16ème siècle.
L'Afrique suscitait un grand intérêt auprès des étrangers en raison de sa situation unique.
"L'Afrique se trouve entre l'océan Indien et l'océan Atlantique, deux routes commerciales importantes", a souligné M. Delmas.
"L'histoire globale insiste souvent sur le fait que l'Afrique n'a pas d'histoire", a-t-il dit.
Selon lui, la côte de l'est de l'Afrique a un énorme patrimoine islamique et le commerce de l'Afrique avec la péninsule arabique a conduit à de nombreux établissements islamiques dans la région. " Il y a des mosquées qui ont été construits il y a plusieurs siècles qui sont encore présents", a-t-il dit.
La recherche montre que les Africains ont construit des bateaux pour faire le commerce entre les îles, a affirmé M. Delmas.
"Les fouilles en cours ont montré la présence de poteries et d'autres documents qui indiquent l'activité économique", a-t-il dit.
Le professeur de l'histoire de l'Université de Kenyatta, Peter Wafula, a déclaré que la première littérature sur l'Afrique a été faite par les explorateurs européens.
"Les chercheurs devraient se pencher sur les vieilles preuves et utiliser les améliorations scientifiques pour obtenir de nouvelles interprétations", a-t-il dit.
Wafula a indiqué que l'Afrique a une riche littérature orale.
"Cependant, le discours le plus historique sur l'Afrique manque de contenu", a-t-il déclaré. L'historien a également noté que les Africains doivent donc écrire et reconstruire leur histoire.
Le vice-directeur du British Institute of East Africa (BIEA, institut britannique d'Afrique de l'Est), Edward Pollard, à déclaré à Xinhua à Nairobi que les premiers explorateurs ne connaissaient pas les données géographiques de l'intérieur du continent.
"Les chercheurs devraient profiter des technologies émergentes pour examiner les points qui ont été ignorés par les historiens", a déclaré M. Pollard lors d'une conférence sur l'importance de la côte d'Afrique de l'Est dans l'histoire du monde.
Cet événement d'une journée a réuni des décideurs politiques et des anthropologues pour étudier des archives nouvelles sur la côte d'Afrique de l'Est.
M. Pollard, auparavant archéologue marin à l'Orkney College en Écosse, a déclaré qu'une grande partie de l'Afrique était représentée en noir sur les cartes anciennes.
"Et cela, malgré le fait que l'Afrique avait une culture vivace bien avant que les Européens ne viennent visiter le continent", a- t-il déclaré.
M. Pollard a noté que la région commerçait intensivement avec l'Asie et d'autres parties du monde. Le vice-directeur a indiqué que la côte Estde l'Afrique exportait du calcaire, du mangrove, de l'ivoire et des peaux.
"Il y avait une forte demande de bois de mangrove dans la péninsule Arabique car certaines espèces sont résistantes aux termites", a-t-il précisé.
L'Afrique était un importateur majeur de tissu, de verre et de perles d'Asie, a détaillé M. Pollard. Il a également noté que les premiers explorateurs considéraient la côte d'Afrique de l'Est, également connue sous le nom de côte Swahili, comme un territoire analphabète.
Le directeur de l'Institut français de recherche en Afrique du Sud, Adrien Delmas, a raconté que les Portugais avait rencontré une culture écrite en Afrique au 16ème siècle.
L'Afrique suscitait un grand intérêt auprès des étrangers en raison de sa situation unique.
"L'Afrique se trouve entre l'océan Indien et l'océan Atlantique, deux routes commerciales importantes", a souligné M. Delmas.
"L'histoire globale insiste souvent sur le fait que l'Afrique n'a pas d'histoire", a-t-il dit.
Selon lui, la côte de l'est de l'Afrique a un énorme patrimoine islamique et le commerce de l'Afrique avec la péninsule arabique a conduit à de nombreux établissements islamiques dans la région. " Il y a des mosquées qui ont été construits il y a plusieurs siècles qui sont encore présents", a-t-il dit.
La recherche montre que les Africains ont construit des bateaux pour faire le commerce entre les îles, a affirmé M. Delmas.
"Les fouilles en cours ont montré la présence de poteries et d'autres documents qui indiquent l'activité économique", a-t-il dit.
Le professeur de l'histoire de l'Université de Kenyatta, Peter Wafula, a déclaré que la première littérature sur l'Afrique a été faite par les explorateurs européens.
"Les chercheurs devraient se pencher sur les vieilles preuves et utiliser les améliorations scientifiques pour obtenir de nouvelles interprétations", a-t-il dit.
Wafula a indiqué que l'Afrique a une riche littérature orale.
"Cependant, le discours le plus historique sur l'Afrique manque de contenu", a-t-il déclaré. L'historien a également noté que les Africains doivent donc écrire et reconstruire leur histoire.