ABIDJAN - Le directeur général adjoint du Conseil ivoirien du café-cacao Edouard Nguessan Kouassi a exprimé samedi à Man (ouest) la volonté des autorités agricoles de "remettre sur les rails" la production du café dont la Côte d’Ivoire est l’un des gros producteurs mondiaux.
M. Nguessan Kouassi qui intervenait à l’occasion d’une tournée a déploré le fait que la culture caféière avait tendance à être délaissée au profit de nouvelles cultures telles que l’hévéa.
"Des actions d’envergure sont prévues pour booster la production de café", a-t-il noté, évoquant notamment la réhabilitation de plus de 75 000 hectares de vergers, et l’appui au renforcement des capacités de plus de 100 000 producteurs.
Le Conseil ivoirien du café-cacao devrait ainsi décaisser environ huit milliards de F CFA pour donner un nouveau souffle au café ivoirien.
Le café ivoirien a perdu de son lustre au fil des décennies, la production annuelle oscillant entre 110 000 et 150 000 tonnes.
Selon des experts du Centre national de recherche agronomique (CNRA), pour la campagne 1999-2000, la production ivoirienne de café était d’environ 250.000 tonnes, ce qui plaçait la Côte d’Ivoire respectivement au 2ème rang africain et au 4ème rang mondial des pays producteurs de café.
Mais, depuis près d’une décennie, la production est en baisse régulière du fait de la chute des cours mondiaux et des crises successives de 1999, de 2002 et de 2010.
Ainsi en 2011, cette production était de seulement 80.000 tonnes reléguant le pays au rang de 8ème africain et 12ème mondial.
Face à cette situation de baisse, le gouvernement ivoirien a envisagé une politique de relance caféière à l’horizon 2016.
Les autorités ivoiriennes ont pris la résolution de redresser la filière afin de maintenir le pays dans la locomotive des grands producteurs mondiaux de café.
La Côte d’Ivoire veut parvenir à produire 200 000 à 300 000 tonnes de grains de café de qualité dans les prochaines années.
Selon des experts, le programme de relance café prévoit par ailleurs une sélection de terroirs pour développer ses cafés d’origines, notamment celles cultivées dans les régions montagneuses de l’ouest du pays.
M. Nguessan Kouassi qui intervenait à l’occasion d’une tournée a déploré le fait que la culture caféière avait tendance à être délaissée au profit de nouvelles cultures telles que l’hévéa.
"Des actions d’envergure sont prévues pour booster la production de café", a-t-il noté, évoquant notamment la réhabilitation de plus de 75 000 hectares de vergers, et l’appui au renforcement des capacités de plus de 100 000 producteurs.
Le Conseil ivoirien du café-cacao devrait ainsi décaisser environ huit milliards de F CFA pour donner un nouveau souffle au café ivoirien.
Le café ivoirien a perdu de son lustre au fil des décennies, la production annuelle oscillant entre 110 000 et 150 000 tonnes.
Selon des experts du Centre national de recherche agronomique (CNRA), pour la campagne 1999-2000, la production ivoirienne de café était d’environ 250.000 tonnes, ce qui plaçait la Côte d’Ivoire respectivement au 2ème rang africain et au 4ème rang mondial des pays producteurs de café.
Mais, depuis près d’une décennie, la production est en baisse régulière du fait de la chute des cours mondiaux et des crises successives de 1999, de 2002 et de 2010.
Ainsi en 2011, cette production était de seulement 80.000 tonnes reléguant le pays au rang de 8ème africain et 12ème mondial.
Face à cette situation de baisse, le gouvernement ivoirien a envisagé une politique de relance caféière à l’horizon 2016.
Les autorités ivoiriennes ont pris la résolution de redresser la filière afin de maintenir le pays dans la locomotive des grands producteurs mondiaux de café.
La Côte d’Ivoire veut parvenir à produire 200 000 à 300 000 tonnes de grains de café de qualité dans les prochaines années.
Selon des experts, le programme de relance café prévoit par ailleurs une sélection de terroirs pour développer ses cafés d’origines, notamment celles cultivées dans les régions montagneuses de l’ouest du pays.