Dans le cadre du partenariat entre les Nations Unies et le gouvernement de Côte d’Ivoire, relativement à la lutte contre les violences sexuelles liées aux conflits, le ministère de la Défense a organisé récemment deux ateliers de formation, avec l’appui du bureau de la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu chargé des violences sexuelles liées aux conflits, du Centre Kofi Annan pour la formation au maintien de la paix, et du Fonds des nations unies pour la population (Unfpa), à Grand-Bassam puis à Bouaké. Le thème retenu était: «Renforcement des capacités des institutions nationales chargées de la sécurité et de la défense pour la prévention et la réponse aux violences sexuelles en situation de conflit». Au nombre de 63, les personnels ainsi formés seront les relais du système des Nations unies auprès de l’ensemble des forces de sécurité et de défense de Côte d’Ivoire. Ce qu’il convient de retenir,
c’est qu’à l’origine, selon Saidou Kaboré, représentant la représentante résidente du Fonds des nations unies pour la Population (Unfpa) en Côte d’Ivoire, tout est parti de l’engagement pris par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, chargée de la question des violences sexuelles liées aux conflits (Brssg-Vsc), lors de sa visite en Côte d’Ivoire en novembre 2011. La responsable onusienne s’était engagée à accompagner les institutions ivoiriennes du secteur de la sécurité dans la construction des compétences spécifiques pour prévenir et répondre aux violences sexuelles liées aux conflits. Cet engagement se traduit entre autres par des mesures de répression et la décision de mettre comme une des conditions de sélection pour les missions de Maintien de la Paix, la formation sur les droits de l’Homme, qui intègre un module sur les violences sexuelles.
Au total, ce sont plus de 63 personnes, issues des grands commandements du secteur de la sécurité, des unités opérationnelles des Frci, de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale, des Eaux et Forêts…
Jean Prisca
c’est qu’à l’origine, selon Saidou Kaboré, représentant la représentante résidente du Fonds des nations unies pour la Population (Unfpa) en Côte d’Ivoire, tout est parti de l’engagement pris par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies, chargée de la question des violences sexuelles liées aux conflits (Brssg-Vsc), lors de sa visite en Côte d’Ivoire en novembre 2011. La responsable onusienne s’était engagée à accompagner les institutions ivoiriennes du secteur de la sécurité dans la construction des compétences spécifiques pour prévenir et répondre aux violences sexuelles liées aux conflits. Cet engagement se traduit entre autres par des mesures de répression et la décision de mettre comme une des conditions de sélection pour les missions de Maintien de la Paix, la formation sur les droits de l’Homme, qui intègre un module sur les violences sexuelles.
Au total, ce sont plus de 63 personnes, issues des grands commandements du secteur de la sécurité, des unités opérationnelles des Frci, de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale, des Eaux et Forêts…
Jean Prisca