Corruption : Le Sngrc encourage les jeunes à dénoncer les coupables

Parce qu’elle est l’avenir du continent, la jeunesse africaine doit s’impliquer dans l’éradication de la mal gouvernance. C’est pourquoi Giscard Kouassi, chargé des affaires juridiques et de la réglementation au Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Sngrc), a invité les jeunes à dénoncer les actes de corruption. « Il faut que les jeunes s’impliquent dans la lutte en dénonçant tous les actes répréhensibles avérés », a-t-il exhorté.

Mais, a-t-il précisé, cela doit se faire en toute objectivité. C’était samedi au Plateau, à l’occasion de la cérémonie de clôture de l’atelier de suivi des recommandations du premier camp régional des jeunes leaders débuté le 18 octobre dernier. Ce, à la suite de l’atelier des jeunes leaders de six pays de la sous-région dont la Côte d’Ivoire tenu les 8 et 15 décembre 2012, à Yamoussoukro, qui avait pour thème : « La contribution de la jeunesse au défi de la gouvernance ».

Poursuivant, il a mis en exergue les dispositions juridiques et
institutionnelles de la lutte contre la corruption dans le pays. Quant à Bamba Koné, représentant le Sngrc, Méïté Sindou, il a encouragé les jeunes dans cette initiative. D’autant plus que, soutient-il, les valeurs de la lutte contre la corruption doivent être inculquées à la base.

Aussi a-t-il mis son institution à la disposition de la jeunesse pour le dynamisme de la lutte et la sensibilisation des populations. Donissongui Koné, nouveau président des jeunes leaders pour l’intégrité (Rijli), a été investi officiellement au cours de cet évènement. Selon Nathalie Soro, présidente du comité d’organisation desdites assises, il s’agissait de convier les jeunes pour plancher sur la lutte contre la corruption et prendre le pouls de leur point de vue dans la politique de bonne gouvernance. La rencontre a également vu la participation du ministère de la Promotion de la jeunesse, de l’Unesco et du Programme d’appui à la gouvernance.

HA (stagiaire)