Abidjan- Dix ans après son assassinat à Abidjan, le journaliste français Jean Hélène dit "l’Africain" a été élevé lundi, à titre posthume, au grade d’officier de l’Ordre national ivoirien, par la Grande chancelière de l’Ordre national de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a constaté l’AIP lors d’une cérémonie au siège de ladite institution.
"M. Christian Baldensberger dit Jean Hélène, au nom du président de la République, nous vous faisons officier de l’Ordre national ivoirien, et nous confions à votre famille les insignes de votre grade", a formulé Mme Diabaté, remettant à Thierry Baldensberger, frère du journaliste, la médaille et le diplôme de sa distinction.
En présence de la PDG de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, et Yves Rocle, directeur adjoint de Radio France Internationale (RFI), média dont le journaliste était le correspondant permanent à Abidjan, la Grande chancelière a signifié que la décoration de Jean Hélène devrait contribuer à faire en sorte que " la facilité de tuer ne l’emporte sur la liberté d’informer".
La ministre de la Communication et porte-parole adjointe du gouvernement ivoirien, Afoussiata Bamba-Lamine, a salué cette décoration du disparu, qui, a-t-elle dit, était un symbole de la liberté d’information.
Une distinction qui, selon Mme Saragosse, vient "panser les plaies" au sein des membres de la "grande famille RFI", qui a ressenti ce meurtre de "Jean Hélène l’Africain" comme "une cruelle injustice".
Christian Baldensberger dit Jean Hélène a été tué le 21 octobre 2003 devant les locaux de la direction générale de la police nationale de Côte d’Ivoire au Plateau (Abidjan-Centre), par un sous-officier de ce corps, Théodore Séri Toulou Dago, alors qu’il était en plein exercice de son métier.
"Jean Hélène avait fait du vaste continent d’Afrique sa propre patrie, et nous savions qu’il était chez lui et que rien ne pouvait lui arriver", se souvient, avec émotion, Thierry Baldensberger. Ce dernier a dédié cette médaille à toutes les victimes de la crise ivoirienne, de tous les bords.
Jean Hélène avait 50 ans au moment de son assassinat. Avant la capitale économique ivoirienne, il avait travaillé au Kenya, au Gabon, au Rwanda, au Burundi, en Ethiopie, en Somalie et au Soudan.
kkp/Tm
(AIP)
"M. Christian Baldensberger dit Jean Hélène, au nom du président de la République, nous vous faisons officier de l’Ordre national ivoirien, et nous confions à votre famille les insignes de votre grade", a formulé Mme Diabaté, remettant à Thierry Baldensberger, frère du journaliste, la médaille et le diplôme de sa distinction.
En présence de la PDG de France Médias Monde, Marie-Christine Saragosse, et Yves Rocle, directeur adjoint de Radio France Internationale (RFI), média dont le journaliste était le correspondant permanent à Abidjan, la Grande chancelière a signifié que la décoration de Jean Hélène devrait contribuer à faire en sorte que " la facilité de tuer ne l’emporte sur la liberté d’informer".
La ministre de la Communication et porte-parole adjointe du gouvernement ivoirien, Afoussiata Bamba-Lamine, a salué cette décoration du disparu, qui, a-t-elle dit, était un symbole de la liberté d’information.
Une distinction qui, selon Mme Saragosse, vient "panser les plaies" au sein des membres de la "grande famille RFI", qui a ressenti ce meurtre de "Jean Hélène l’Africain" comme "une cruelle injustice".
Christian Baldensberger dit Jean Hélène a été tué le 21 octobre 2003 devant les locaux de la direction générale de la police nationale de Côte d’Ivoire au Plateau (Abidjan-Centre), par un sous-officier de ce corps, Théodore Séri Toulou Dago, alors qu’il était en plein exercice de son métier.
"Jean Hélène avait fait du vaste continent d’Afrique sa propre patrie, et nous savions qu’il était chez lui et que rien ne pouvait lui arriver", se souvient, avec émotion, Thierry Baldensberger. Ce dernier a dédié cette médaille à toutes les victimes de la crise ivoirienne, de tous les bords.
Jean Hélène avait 50 ans au moment de son assassinat. Avant la capitale économique ivoirienne, il avait travaillé au Kenya, au Gabon, au Rwanda, au Burundi, en Ethiopie, en Somalie et au Soudan.
kkp/Tm
(AIP)