La 4ème session du conseil des ministres du Conseil de l’Entente s’est tenue samedi dernier à Niamey. C’est le ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, M. Mohamed Bazoum, président du Conseil des ministres, qui a présidé l’ouverture des travaux à l’Hôtel Gawèye de Niamey. Cette réunion revêt une importance particulière au regard des points inscrits à son ordre du jour. Il s’agit en effet, pour le comité des experts, de soumettre entre autres à l’appréciation du conseil des ministres, les rapports de gestion de l’exercice budgétaire 2012 de l’institution; le rapport de liquidation du FEGECE; le projet de convention relative aux privilèges et immunités du Conseil de l’Entente; des propositions de sources alternatives de financement de l’institution; les projets de programme d’activités et de budget 2013, et enfin le projet de la Boucle ferroviaire Entente qui constitue la grande priorité des activités programmées pour l’exercice 2014. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des délégations de cinq (5) pays membres du Conseil de l’Entente à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger et le Togo. L’organisation de cette 4ème session ordinaire du conseil des ministres vise essentiellement, pour le secrétariat exécutif du Conseil de l’Entente, à réunir les conditions requises pour la réalisation méthodique et progressive des projets intégrateurs pour l’économie sous régionale. C’est pourquoi, en ouvrant les travaux, le président du conseil des ministres, M. Mohamed Bazoum, a précisé que chacune des rencontres dans le cadre de cette communauté, à quelque niveau que ce soit, est une opportunité d’échanges, d’analyses et de prise de décisions. Ainsi, même si la présente session s’inscrit dans la continuité de la réflexion amorcée ensemble lors des sessions précédentes, elle présente un enjeu singulier en raison de l’importance des décisions qu’elle est appelée à prendre. Plusieurs difficultés ont été surmontées afin de donner l’impulsion nécessaire à la dynamique du Conseil de l’Entente depuis la conférence de Yamoussoukoro en 2009. Les décisions prises à la conférence de Cotonou en décembre 2012 et celles entérinées à la conférence de Niamey dans la même année, ont significativement permis au Conseil de l’Entente de retrouver sa place de choix en tant que première organisation intergouvernementale dans la sous-région. Entre autres décisions, le président du conseil des ministres a souligné l’adoption de la nouvelle charte portant création du Conseil de l’Entente et la nomination du secrétaire exécutif ; la nomination des directeurs des différents départements du Secrétariat exécutif ; l’adoption des principaux textes de base nécessaires au fonctionnement régulier des organes ; l’adoption du plan stratégique 2013-2016 et les directives données au Secrétariat Exécutif afin de mettre en œuvre toutes les recommandations issues des sommets des Chefs d’Etat et de gouvernement.
Toutes ces décisions, explique M. Mohamed Bazoum, contribueront à redynamiser et à créer des liens de solidarité encore plus forts entre les Etats membres. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’il faut crier victoire et baisser le niveau d’engagement. ’’Le travail vient juste de commencer, et l’immensité des tâches à accomplir requiert que nous continuions à faire preuve de détermination et de perspicacité’’, a ajouté le ministre d’Etat Bazoum Mohamed. Le président du conseil des ministres a en outre évoqué la politique du Conseil de l’Entente pour la sécurité, la paix et la stabilité évoquée par le Président béninois S.E Thomas Boni Yayi lors d’un sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement tenu à Niamey, et surtout le projet de la boucle ferroviaire dont la mise en œuvre mettra fin au désenclavement des pays comme le Niger et le Burkina Faso. En effet, ce projet, estimé à près de 3000 milliards de FCFA, est un défi pour cette organisation, car il symbolisera la renaissance du Conseil de l’Entente. Pour ce faire, il faudrait que le Conseil de l’Entente trouve les moyens pour relever un double défi qui est celui de l’obligation des résultats et celui de l’efficacité dans la mise en œuvre des projets communs. ’’Nous devons trouver les ressources financières nécessaires au fonctionnement effectif du Conseil de l’entente, notamment du Secrétariat exécutif’’, a dit M. Bazoum Mohamed. A cet égard, il a salué les efforts de payement et ou d’apurement des arriérés de contributions par les Etats membres avant de souligner que ces seules contributions ne sauraient suffire à financer, en plus du fonctionnement, les projets communautaires touchant le développement économique et social. C’est justement la raison pour laquelle le président du conseil des ministres du Conseil de l’Entente a évoqué trois sources alternatives de financement, à savoir le prélèvement sur les appels entrants GSM; le prélèvement sur les billets d’avions et le visa touristique Entente. Auparavant, le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, M. Patrice Kouamé, a souhaité la chaleureuse bienvenue à l’ensemble des participants avant d’attirer leur attention sur la nécessité pour cette organisation sous régionale de disposer, à court terme, de sources alternatives de financement pérennes en vue de disposer des moyens de sa nouvelle politique de promotion de l’économie sous régionale. A l’issue d’une journée d’instance travaux, les participants à cette 4ème session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de l’Entente ont adopté le collectif budgétaire 2012 conformément aux recommandations faites par les Chefs d’Etat à l’occasion de leur sommet de l’année dernière. Ils ont aussi eu des discussions riches et variées sur le rapport des experts relatif aux sources de financement alternatif des activités du Conseil de l’Entente. Ce qui a amené le conseil des ministres à renoncer à certaines sources auxquelles il avait pensé au départ. Ce faisant, il se concentrera sur celles qui apparaissent les plus réalistes pour pouvoir élaborer un rapport plus précis aux Chefs d’Etat d’ici le prochain sommet. Ce rapport, une fois réalisé, permettra aux dirigeants des pays membres du Conseil de l’Entente de prendre une décision. Cette réunion a par ailleurs donné l’opportunité aux participants de discuter sur la boucle ferroviaire dont le dossier a connu une évolution remarquable lors du 20ème anniversaire de la création de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Le conseil des ministres du Conseil de l’Entente s’est réjoui de la discussion sur le projet de budget général pour l’année 2014.
Hassane Daouda
Toutes ces décisions, explique M. Mohamed Bazoum, contribueront à redynamiser et à créer des liens de solidarité encore plus forts entre les Etats membres. Néanmoins, cela ne veut pas dire qu’il faut crier victoire et baisser le niveau d’engagement. ’’Le travail vient juste de commencer, et l’immensité des tâches à accomplir requiert que nous continuions à faire preuve de détermination et de perspicacité’’, a ajouté le ministre d’Etat Bazoum Mohamed. Le président du conseil des ministres a en outre évoqué la politique du Conseil de l’Entente pour la sécurité, la paix et la stabilité évoquée par le Président béninois S.E Thomas Boni Yayi lors d’un sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement tenu à Niamey, et surtout le projet de la boucle ferroviaire dont la mise en œuvre mettra fin au désenclavement des pays comme le Niger et le Burkina Faso. En effet, ce projet, estimé à près de 3000 milliards de FCFA, est un défi pour cette organisation, car il symbolisera la renaissance du Conseil de l’Entente. Pour ce faire, il faudrait que le Conseil de l’Entente trouve les moyens pour relever un double défi qui est celui de l’obligation des résultats et celui de l’efficacité dans la mise en œuvre des projets communs. ’’Nous devons trouver les ressources financières nécessaires au fonctionnement effectif du Conseil de l’entente, notamment du Secrétariat exécutif’’, a dit M. Bazoum Mohamed. A cet égard, il a salué les efforts de payement et ou d’apurement des arriérés de contributions par les Etats membres avant de souligner que ces seules contributions ne sauraient suffire à financer, en plus du fonctionnement, les projets communautaires touchant le développement économique et social. C’est justement la raison pour laquelle le président du conseil des ministres du Conseil de l’Entente a évoqué trois sources alternatives de financement, à savoir le prélèvement sur les appels entrants GSM; le prélèvement sur les billets d’avions et le visa touristique Entente. Auparavant, le secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente, M. Patrice Kouamé, a souhaité la chaleureuse bienvenue à l’ensemble des participants avant d’attirer leur attention sur la nécessité pour cette organisation sous régionale de disposer, à court terme, de sources alternatives de financement pérennes en vue de disposer des moyens de sa nouvelle politique de promotion de l’économie sous régionale. A l’issue d’une journée d’instance travaux, les participants à cette 4ème session ordinaire du Conseil des ministres du Conseil de l’Entente ont adopté le collectif budgétaire 2012 conformément aux recommandations faites par les Chefs d’Etat à l’occasion de leur sommet de l’année dernière. Ils ont aussi eu des discussions riches et variées sur le rapport des experts relatif aux sources de financement alternatif des activités du Conseil de l’Entente. Ce qui a amené le conseil des ministres à renoncer à certaines sources auxquelles il avait pensé au départ. Ce faisant, il se concentrera sur celles qui apparaissent les plus réalistes pour pouvoir élaborer un rapport plus précis aux Chefs d’Etat d’ici le prochain sommet. Ce rapport, une fois réalisé, permettra aux dirigeants des pays membres du Conseil de l’Entente de prendre une décision. Cette réunion a par ailleurs donné l’opportunité aux participants de discuter sur la boucle ferroviaire dont le dossier a connu une évolution remarquable lors du 20ème anniversaire de la création de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Le conseil des ministres du Conseil de l’Entente s’est réjoui de la discussion sur le projet de budget général pour l’année 2014.
Hassane Daouda