Sinistrées, elles le sont. Les entreprises de Bouaké sont en l’état actuel, résiduelles. Il faut notamment compter le groupe Fibako Ivoirembal, spécialistes dans la fabrication de sacs et de bâches ; les établissements Robert Gonfreville ; la CIDT et bien d’autres. Ces entreprises qui ne tiennent qu’à un fil, entendent exposer leurs difficultés au président de la République, qui effectuera une visite d’Etat dans cette région à partir du 25 novembre prochain. A en croire certaines sources, la visite du chef de l’Etat, au-delà de l’aspect festif, sera l’occasion pour les populations de dérouler la kyrielle de problèmes qui sont les leurs. Déjà au niveau de Gonfreville, selon les responsables locaux, un courrier d’invitation du président à visiter les sites est en cours. Car pour eux, la présence du Numéro un ivoirien redonnera confiance aux investisseurs qui, faut-il le dire, craignent d’injecter à perte de grandes sommes dans l’entreprise. Dans le cadre de la création d’emplois, c’était plus de 4000 emplois que Gonfreville offrait aux populations. Aujourd’hui, avec l’effet de la crise, moins de mille emplois sont disponibles. Ces responsables qui préparent activement cette venue, ont sollicité auprès du président Ouattara, un soutien pour le plan d’achat. A la Cidt et au groupe Fibako Ivoirembal, même si les responsables trouvés sur place nous ont renvoyés aux directeurs généraux (tous absents), il n’en demeure pas moins que les problèmes existent. Et sont peut-être plus ou moins identiques. L’affaire Trituraf, redevenue Olhéol SA qui peine à produire la moindre goutte d’huile depuis sa reprise par un groupe français en 2009, est un véritable casse-tête chinois. Pourvoyeuse d’emplois, cette unité de trituration oléagineuse sombre dans le chaos. Avec son corollaires de licenciements abusifs. C’est dire que la visite d’Alassane Ouattara dans cette région est « une opportunité pour nous d’exposer nos préoccupations et trouver avec lui des solutions », soutien un contremaître.
Coulibaly Souleymane, correspondant
Lutte contre l’Immigration clandestine
Teodoro Obiang sensibilise les pays africains
La mort tragique des centaines de jeunes africains au large de l’île de Lampedusa (sur les côtes Italiennes) ne laisse personne indifférent. Le Président de la République de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’est dit outré par ce drame survenu le 03 octobre dernier, dans la Méditerranée. Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier, au Centre International de Sipopo à Malabo en marge des festivités du 45ème anniversaire de son pays, il a appelé tous les chefs d’Etat africains à une forte mobilisation contre l’immigration clandestine et l’exode massif des jeunes africains vers l’Europe, qui ne fait pas honneur à l’Afrique. Pour lui le contient africain doit avoir une position claire sur cette question. Et ce, à l’effet d’endiguer ce phénomène qui continue d’endeuiller le continent africain. Le président Equato-guinéen a relevé que les chefs d’Etat africains doivent nécessairement mettre en place des stratégies adéquates afin de résorber ce phénomène. Selon le Président Obiang Nguema, il n’y a rien en Europe. Et que ce n’est pas la peine que la jeune africaine se rue vers les pays Européens. «(…) Le continent africain a un sous-sol riche. Nous avons des matières premières, il faut les transformer sur place. Nous devons créer des emplois pour notre jeunesse. Je ne sais pas ce que les jeunes Africains vont chercher dans ces pays européens qui ont du mal à résoudre leurs propres problèmes de chômage. IL n’y a pas de vie meilleure là-bas comme on le pense», a indiqué le premier Magistrat de la République Equato-guinéenne, déplorant ainsi le drame de Lampedusa. Avant d’en appeler à la solidarité africaine pour maintenir la jeunesse africaine sur place. La Guinée équatoriale qui aspire à l’émergence à l’horizon 2020 recrute de la main d’œuvre sur place. « Nous mettons l’accent sur la formation de nos jeunes en vue d’un transfert des compétences et des technologies le moment venu. Ce que nous faisons ici, ce n’est pas seulement pour nos compatriotes, mais pour tous les africains. C’est une vision panafricaniste… », a-t-il fait remarquer. Le Président Obiang a insisté sur la mise en place de bonnes politiques de création d’emploi dans les Etats africains, pour pouvoir absorber les jeunes diplômés et sans qualification. Les pays africains a relevé le Président de la Guinée équatoriale doivent tout mettre en œuvre pour résorber le chômage.
Anzoumana Cissé (Envoyé spécial à Malabo)
Coulibaly Souleymane, correspondant
Lutte contre l’Immigration clandestine
Teodoro Obiang sensibilise les pays africains
La mort tragique des centaines de jeunes africains au large de l’île de Lampedusa (sur les côtes Italiennes) ne laisse personne indifférent. Le Président de la République de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, s’est dit outré par ce drame survenu le 03 octobre dernier, dans la Méditerranée. Lors d’une conférence de presse tenue jeudi dernier, au Centre International de Sipopo à Malabo en marge des festivités du 45ème anniversaire de son pays, il a appelé tous les chefs d’Etat africains à une forte mobilisation contre l’immigration clandestine et l’exode massif des jeunes africains vers l’Europe, qui ne fait pas honneur à l’Afrique. Pour lui le contient africain doit avoir une position claire sur cette question. Et ce, à l’effet d’endiguer ce phénomène qui continue d’endeuiller le continent africain. Le président Equato-guinéen a relevé que les chefs d’Etat africains doivent nécessairement mettre en place des stratégies adéquates afin de résorber ce phénomène. Selon le Président Obiang Nguema, il n’y a rien en Europe. Et que ce n’est pas la peine que la jeune africaine se rue vers les pays Européens. «(…) Le continent africain a un sous-sol riche. Nous avons des matières premières, il faut les transformer sur place. Nous devons créer des emplois pour notre jeunesse. Je ne sais pas ce que les jeunes Africains vont chercher dans ces pays européens qui ont du mal à résoudre leurs propres problèmes de chômage. IL n’y a pas de vie meilleure là-bas comme on le pense», a indiqué le premier Magistrat de la République Equato-guinéenne, déplorant ainsi le drame de Lampedusa. Avant d’en appeler à la solidarité africaine pour maintenir la jeunesse africaine sur place. La Guinée équatoriale qui aspire à l’émergence à l’horizon 2020 recrute de la main d’œuvre sur place. « Nous mettons l’accent sur la formation de nos jeunes en vue d’un transfert des compétences et des technologies le moment venu. Ce que nous faisons ici, ce n’est pas seulement pour nos compatriotes, mais pour tous les africains. C’est une vision panafricaniste… », a-t-il fait remarquer. Le Président Obiang a insisté sur la mise en place de bonnes politiques de création d’emploi dans les Etats africains, pour pouvoir absorber les jeunes diplômés et sans qualification. Les pays africains a relevé le Président de la Guinée équatoriale doivent tout mettre en œuvre pour résorber le chômage.
Anzoumana Cissé (Envoyé spécial à Malabo)