Femme et bonne gouvernance en Afrique francophone : Henriette Diabaté appréciée et félicitée au Niger

Elle était certes absente hier à l’ouverture de la 6e édition de la Conférence des Grandes Chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne qui se tient à Niamey au Niger, mais son parcours professionnel, son engagement politique, sa contribution à l’évolution de la cause de ses sœurs, tant en Côte d’Ivoire qu’en Afrique, ont parlé pour elle. Et la Grande Chancelière de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté a été citée en exemple par les différents experts et universitaires qui ont planché sur le thème : « Bonne gouvernance dans l’espace de l’Afrique francophone subsaharienne : le rôle de la femme». En effet, les participants à la rencontre n’ont pas tari d’éloges à l’endroit d’une femme courageuse, fidèle surtout à ses convictions et qui est en train de marquer positivement l’histoire de son pays et de celle de l’Afrique par son sens de la responsabilité et de la rigueur dans l’action. La cérémonie ouverte dans la capitale nigérienne, au Palais des Congrès, en présence du Président de la République Issoufou Mahamadou, a enregistré la présence d’une dizaine de Grands Chanceliers ou leurs représentants. Dans son adresse aux participants, le chef de l’Etat nigérien s’est réjoui de la confiance faite à son pays avant d’estimer que la bonne gouvernance se mesure à travers quatre paramètres, à savoir : «Le respect des droits humains, la transparence et l’efficacité dans la gestion des affaires, la lutte contre la corruption et la promotion de la démocratie et le développement participatif et durable. Selon lui, la femme, en tant qu’éducatrice, gardienne de l’ordre moral et actrice de développement, a un rôle primordial à jouer dans la promotion de la bonne gouvernance en Afrique. « Les femmes en général, sont meilleures gestionnaires, moins enclines à la prévarication et au détournement des biens communs», a-t-il indiqué. Dr. Aïssatou Kindo et Dr. Issouf Yahaya qui ont traité les sous-thèmes : femme et stabilité sociale et la femme et stabilité économique ont embouché la même trompette pour démontrer que la femme est la clé de voûte de toute structure sociale.

Lacina Ouattara (Source : service de communication)