Au lycée moderne de Koumassi, plus de 600 élèves sont incitées à se cou¬per les cheveux par le proviseur pour diminuer le taux d’échec scolaire.
"Il y a de sérieux problèmes au Lycée Moderne de Koumassi", peut-on lire sur la page Facebook de cet établissement d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Dans ce lycée qui compte 4.857 élèves, le proviseur Daha Clément demande à 616 élèves filles de se couper les cheveux pour avoir de meilleurs résultats scolaires. Le proviseur estime en effet que ces filles "passent plus de temps à faire la coquetterie qu’à étudier". Il a donc donné deux semaines aux élèves pour se cou¬per les cheveux. "Autrement, moi-même, je vais couper leurs cheveux si elles franchissent le seuil du portail", prévient-il. "J’ai acheté une paire de ciseaux à cet effet." Et les filles qui refuseront de se présenter en classe "en raison de la mesure auront zéro".
"Est-ce normal qu’on subisse ça au Lycée"
Les élèves contestent évidemment l’idée que leurs cheveux longs soient, comme l’affirme le chef d’établissement, "un facteur à [leur] échec scolaire". "Comme solution nous avons proposé de nous natter mais il dit non... Est-ce normal qu’on subisse ça au Lycée...Trop c’est trop", commente une porte-parole des élèves sur Facebook. Les filles scolarisées dans le cycle secondaire de l’établissement sont déjà contraintes de porter la "camisole à manches" (vête¬ment à manches longues porté sur la chemise) et la jupe longue "paysanne", tandis que les garçons n’ont pas droit aux chemises ou pantalons trop moulants. Pour le proviseur, ces mesures vont dans le même sens que "l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable en classe". Il rappelle par ailleurs que le ministère ivoirien de l’Education nationale laisse la liberté aux proviseurs de lycée de prendre toutes les mesures jugées utiles pour obtenir de bons résultats. "Je ne suis pas un hors-la-loi. Plusieurs établissements font déjà ce que nous faisons", affirme-t-il. De même, à l’établissement EPV Gloris à Yopougon, l’administration scolaire impose les cheveux coupés à ses élèves filles.
Source : www.vousnousils.fr
"Il y a de sérieux problèmes au Lycée Moderne de Koumassi", peut-on lire sur la page Facebook de cet établissement d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Dans ce lycée qui compte 4.857 élèves, le proviseur Daha Clément demande à 616 élèves filles de se couper les cheveux pour avoir de meilleurs résultats scolaires. Le proviseur estime en effet que ces filles "passent plus de temps à faire la coquetterie qu’à étudier". Il a donc donné deux semaines aux élèves pour se cou¬per les cheveux. "Autrement, moi-même, je vais couper leurs cheveux si elles franchissent le seuil du portail", prévient-il. "J’ai acheté une paire de ciseaux à cet effet." Et les filles qui refuseront de se présenter en classe "en raison de la mesure auront zéro".
"Est-ce normal qu’on subisse ça au Lycée"
Les élèves contestent évidemment l’idée que leurs cheveux longs soient, comme l’affirme le chef d’établissement, "un facteur à [leur] échec scolaire". "Comme solution nous avons proposé de nous natter mais il dit non... Est-ce normal qu’on subisse ça au Lycée...Trop c’est trop", commente une porte-parole des élèves sur Facebook. Les filles scolarisées dans le cycle secondaire de l’établissement sont déjà contraintes de porter la "camisole à manches" (vête¬ment à manches longues porté sur la chemise) et la jupe longue "paysanne", tandis que les garçons n’ont pas droit aux chemises ou pantalons trop moulants. Pour le proviseur, ces mesures vont dans le même sens que "l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable en classe". Il rappelle par ailleurs que le ministère ivoirien de l’Education nationale laisse la liberté aux proviseurs de lycée de prendre toutes les mesures jugées utiles pour obtenir de bons résultats. "Je ne suis pas un hors-la-loi. Plusieurs établissements font déjà ce que nous faisons", affirme-t-il. De même, à l’établissement EPV Gloris à Yopougon, l’administration scolaire impose les cheveux coupés à ses élèves filles.
Source : www.vousnousils.fr