Le retard dans le décaissement des 525 millions de fcfa, fonds prévus par l'Etat de Côte d'Ivoire pour la participation des Eléphanteaux cadets à la Coupe du monde de leur catégorie, a donné lieu à de vives et publiques explications entre le ministère des Sports et la FIF. Dans sa chronique hebdomadaire, sur son site internet, Jacques Anouma, l'ancien président de la FIF, n'a pas voulu se taire sur la question. «Le circuit qu'emprunte la communication pour le décaissement des fonds pour le financement des compétitions internationales est un véritable problème auquel l'on devrait consacrer une réflexion particulière», a-t-il dit. L'homme sait de quoi retourne l'affaire, pour avoir été le patron du football ivoirien pendant 10 ans (2002-2012). «Chaque année, ce sont toujours les mêmes tiraillements entre le ministère des Sports et les Fédérations. Il est temps qu'une réponse définitive soit trouvée à cette situation. Celui qui y trouvera solution aura rendu un bien grand service au sport ivoirien», a-t-il indiqué. Sans doute qu'il faudra un séminaire sur la question, entre les Fédérations et le ministère des Sports pour trouver le mécanisme qui sied au décaissement des fonds sans attendre forcément la fameuse communication et ses retards. Hier, en conférence de presse, Sory Diabaté qui a travaillé durant toutes ces années auprès de Jacques Anouma, a emboîté le pas à l'ancien n°1 du football ivoirien. «La procédure est trop longue. Il faut qu'on trouve les moyens pour mettre en place une communication spéciale», a-t-il dit. Les plus hautes autorités devraient prendre en compte ces suggestions pour éviter «les tiraillements» dont parle si justement Jacques Anouma.
Litié BOAGNON
Litié BOAGNON
