Inévitablement, lorsqu’on parle de Jacques Anouma, vous pensez immédiatement à la première participation de l’équipe nationale ivoirienne de football au mondial 2006 en Allemagne, en 2010 en Afrique du Sud, puis bientôt en 2014 au Brésil, qu’on ne se trompe pas. C’est lui, Jacques Anouma, le ‘’père’’ de cette performance du football ivoirien. Jacques Anouma ‘’parti’’ de la Fif, reste omniprésent dans l’espoir des amoureux du football en Côte d’Ivoire. Il faut le dire, Jacques Anouma a une forte personnalité : Tantôt admirée, tantôt ‘’dénoncé’’ comme une personnalité sportive controversée. Ici, en Côte d’Ivoire, tout le monde appelle l’ancien président de la Fif Jacques Anouma…. Et moi, j’ajoute « Bernard ». L’homme n’a pas lui-même un doute sur son identité. Voici de façon retentissante, l’état civil de l’ancien président de la Fif : « Jacques Bernard Anouma ». Un nom devenu évènement, quand Jacques Bernard Anouma, devenait président de la Fif. Structure d’ambiance sportive, très puissant en Côte d’Ivoire qui a permit a Jacques Bernard Anouma de serrer plusieurs mains de la ‘’planète football’’. Chefs d’états, hommes politiques, intellectuels sportifs, journalistes et chroniqueurs sportifs. Jacques Bernard Anouma a été ancien dirigeant de l’Asec d’Abidjan. Il connaît le football ivoirien, longtemps dans l’ombre de Dieng Ousseynou, président de la Fif pendant plusieurs années. Jacques Bernard Anouma n’a jamais aimé les excès. Parce qu’il a simplement défendu à la tête de la Fif, la compétitive et la performance du football ivoirien. Cependant, Jacques Bernard Anouma a eu tord très tôt de ‘’croiser ‘’ le camerounais Issa Hayatou, l’homme le plus ‘’émergent’’ du football africain, pour briguer la présidence de la Caf. Ce fut un échec. Mais Jacques Bernard Anouma est resté raisonnable et a assimilé son ‘’faux pas’’ à une simple défaite sportive. Auréolé du statut d’ambassadeur, le diplomate Jacques Bernard Anouma, s’est effacé. Il est actuellement au tableau de la ‘’patience’’, transformé de faire taire les débats sur la manipulation des textes ‘’constitutionnels’’ de la Caf par ses adversaires. A l’heure, où nous mettons sous presse, Jacques Bernard Anouma, joue à la carte de la diplomatie sportive apaisée : Freiner, puis, accélérer, pour retrouver la présidence de la Caf…très prochainement..
Ben Ismaël
Ben Ismaël