Le président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan, sera l’hôte des populations de Toulepleu, le 10 novembre prochain. D’ores et déjà, les préparatifs de cette visite vont bon train. La coordination du FPI de ce département résident à Abidjan ne veut ménager aucun effort pour la réussite de cet évènement que, les responsables qualifient d’historique. Ainsi, le 19 octobre, cette structure s’est réunie chez l’ex-député Gbon Guy Bernard, à Yopougon. Au cours de cette rencontre, un comité d’organisation a été mis sur pied. Il est piloté par Moignon Péhé Tiburce Laurent. Qui, avait dirigé le comité d’organisation de la récente tournée du secrétaire national chargé des fédérations Fpi du Moyen Cavally, les 4 et 5 octobre derniers. Après son élection à la tête de ce comité, Moignon Péhé Tiburce Laurent a demandé la contribution de tous afin que cette visite connaisse un franc succès. Il s’est surtout réjoui du fait que, le premier responsable de son parti, foule le sol de Toulépleu après deux années passées en prison. Il souhaite une mobilisation totale pour réserver un accueil chaleureux et mérité au président du FPI. « Le peuple Wê étant connu pour son hospitalité légendaire, j’ai bon espoir qu’il ne faillira pas à son devoir », indique-t il. Pour lui, Affi N’Guessan apportera un message d’espoir aux militants « C’est un message d’espoir que notre président apportera aux camarades. Une manière de donner la réplique à ceux qui pensent que le FPI est mort à Toulépleu. C’est faux, car, contrairement à ces allégations, Toulépleu reste le bastion du parti créé par le président Laurent Gbagbo. Et puis, comme vous le constatez, depuis un certain temps, il y a une morosité générale, compte tenu de la manière dont les tenants du pouvoir gèrent ce pays. Il y a des emprisonnements un peu partout. Cela a déclenché la peur chez les militants du FPI. Mais, avec la libération du président Affi N’Guessan, les choses bougent et nous avons bon espoir que le président Laurent Gbagbo sera libéré», se réjouit il.
Une correspondance d’Emile Kian
Une correspondance d’Emile Kian