Le samedi 26 septembre 2013, l’hôtel Tiama au Plateau a servi de cadre à la première matinale de la Senior Esca (Ecole supérieure de commerce d’Abidjan). Petit déjeuner débat au cours duquel le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a entretenu l’auditoire sur la thématique « Economie numérique et développement : quelle synergie entre l’Etat et le secteur privé pour une économie numérique forte et prospère en Côte d’Ivoire ? ».
Pour le ministre Bruno Nabagné Koné, les Tic sont devenues des facteurs de développement économique et social, par l’évolution de leur usage au point où aucun secteur d’activité n’échappe aujourd’hui au secteur des Tic. «Le développement de l’économie numérique est crucial car il englobe le développement de facto de tous les autres secteurs d’activité. Investir dans le numérique, c’est investir indirectement dans tous les autres secteurs d’activité », a-t-il expliqué. Puis de rappeler les recommandations de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) sur le cas de la Côte d’Ivoire, quant à l’impact que pourrait avoir le développement des Tic sur l’économie nationale. « Pour une économie comme celle de la Côte d’Ivoire, 10% du taux de pénétration du haut débit internet pourrait générer chaque année un point supplémentaire de croissance du PIB», a t-il-révélé. Selon Bruno Koné, la Côte d’Ivoire a un faible taux de pénétration d’Internet et a été classée 136e sur 156 pays en 2011, au classement Network business de l’UIT qui mesure le niveau de maturité numérique des pays. Point positif pour le secteur des Tic qui est en expansion. « Le secteur des Tic représente aujourd’hui 6 à 7% du Pib et c’est l’un des principaux contributeurs du budget de l’Etat (…) Réussir notre mission implique un savant dosage d’initiatives publiques et privées. Il faut encourager l’investisseur, lui assurer un cadre dans lequel son investissement est en sécurité et correctement rentabilisé. En même temps, l’Etat doit jouer son rôle de protecteur des opérateurs privés», a-t-il conclu. Pour Françoise le Guennou-Remarck, les objectifs visés par les initiateurs de la conférence sont d’apporter la contribution des diplômés de l’Esca au développement de la Côte d’Ivoire par des réflexions suivies de propositions concrètes aux décideurs sur les enjeux socio économiques.
DC
Pour le ministre Bruno Nabagné Koné, les Tic sont devenues des facteurs de développement économique et social, par l’évolution de leur usage au point où aucun secteur d’activité n’échappe aujourd’hui au secteur des Tic. «Le développement de l’économie numérique est crucial car il englobe le développement de facto de tous les autres secteurs d’activité. Investir dans le numérique, c’est investir indirectement dans tous les autres secteurs d’activité », a-t-il expliqué. Puis de rappeler les recommandations de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) sur le cas de la Côte d’Ivoire, quant à l’impact que pourrait avoir le développement des Tic sur l’économie nationale. « Pour une économie comme celle de la Côte d’Ivoire, 10% du taux de pénétration du haut débit internet pourrait générer chaque année un point supplémentaire de croissance du PIB», a t-il-révélé. Selon Bruno Koné, la Côte d’Ivoire a un faible taux de pénétration d’Internet et a été classée 136e sur 156 pays en 2011, au classement Network business de l’UIT qui mesure le niveau de maturité numérique des pays. Point positif pour le secteur des Tic qui est en expansion. « Le secteur des Tic représente aujourd’hui 6 à 7% du Pib et c’est l’un des principaux contributeurs du budget de l’Etat (…) Réussir notre mission implique un savant dosage d’initiatives publiques et privées. Il faut encourager l’investisseur, lui assurer un cadre dans lequel son investissement est en sécurité et correctement rentabilisé. En même temps, l’Etat doit jouer son rôle de protecteur des opérateurs privés», a-t-il conclu. Pour Françoise le Guennou-Remarck, les objectifs visés par les initiateurs de la conférence sont d’apporter la contribution des diplômés de l’Esca au développement de la Côte d’Ivoire par des réflexions suivies de propositions concrètes aux décideurs sur les enjeux socio économiques.
DC