Grand-Bassam - Le directeur du CIAPOL (Centre antipollution), Dibi Méa Martin a exprimé sa satisfaction, face à l’efficacité de la méthode de lutte mise en place par sa structure contre les plantes aquatiques, il y a trois semaines à Grand-Bassam (Sud, région du Sud Comoé).
"Ma satisfaction est totale car depuis ces travaux, nous n’avons pas encore vu de végétaux sur Abidjan", a-t-il dit après avoir effectué une promenade sur le plan d’eau lagunaire de la ville de Grand-Bassam, vendredi.
Pour mener efficacement cette lutte, a-t-dit, il a fallu installer deux équipes chacune dans les villages de Moossou et Ebra dotées d’un "masterwater multifonctionnel" appuyé par des piroguiers.
Selon M. Dibi, ces plantes qui envahissent la lagune proviennent du fleuve Comoé qui se jette en mer par le Canal de Vridi du fait de la fermeture de l’embouchure de Grand-Bassam.
Parlant de l’impact de ces végétaux aquatiques sur l’activité économique de la région, le directeur du CIAPOL a expliqué qu’ils empêchent la pratique de la pêche et la circulation des bateaux. "Ces végétaux posent d’énormes problèmes au plan économique", regrettent M. Dibi, avant de souligner les conséquences au plan biologique.
"Il y a aussi un impact sur la biodiversité car par manque de photosynthèse, donc d’oxygénation, les poissons ont du mal à se reproduire", fait-il remarquer.
(AIP)
Ko/bs/kam
"Ma satisfaction est totale car depuis ces travaux, nous n’avons pas encore vu de végétaux sur Abidjan", a-t-il dit après avoir effectué une promenade sur le plan d’eau lagunaire de la ville de Grand-Bassam, vendredi.
Pour mener efficacement cette lutte, a-t-dit, il a fallu installer deux équipes chacune dans les villages de Moossou et Ebra dotées d’un "masterwater multifonctionnel" appuyé par des piroguiers.
Selon M. Dibi, ces plantes qui envahissent la lagune proviennent du fleuve Comoé qui se jette en mer par le Canal de Vridi du fait de la fermeture de l’embouchure de Grand-Bassam.
Parlant de l’impact de ces végétaux aquatiques sur l’activité économique de la région, le directeur du CIAPOL a expliqué qu’ils empêchent la pratique de la pêche et la circulation des bateaux. "Ces végétaux posent d’énormes problèmes au plan économique", regrettent M. Dibi, avant de souligner les conséquences au plan biologique.
"Il y a aussi un impact sur la biodiversité car par manque de photosynthèse, donc d’oxygénation, les poissons ont du mal à se reproduire", fait-il remarquer.
(AIP)
Ko/bs/kam