Abidjan (Côte d’Ivoire) - La communauté internationale et les bailleurs de fonds ont manifesté lundi leur intention de venir en aide aux pays de l’Afrique de l’Ouest dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée, au cours d’une conférence régionale de haut niveau des donateurs.
"Les objectifs ont été largement atteints", s'est félicité le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, à la clôture de la rencontre qu'il présidait au nom du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, par ailleurs Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
M. Duncan a réitéré les remerciements du gouvernement ivoirien à l'endroit de la trentaine de pays participants à ces travaux de mobilisation des ressources financières et techniques pour endiguer le fléau que constitue la criminalité organisée, le trafic illicite de drogue, la piraterie maritime dans les le Golfe de Guinée, la corruption et le terrorisme.
Après ces annonces, il ne reste plus qu'à traduire en action concrète les résolutions formulées au cours de ces échanges, a préconisé le Chef du gouvernement ivoirien.
Le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Yury Fedotov a relevé pour sa part, le fait que depuis peu," la région ouest africaine et devenue l'une des zones vulnérables aux activités de trafic illicites, à la criminalité organisée, au blanchiment d'argent, à la corruption et au terrorisme".
Ainsi, en 2010, environ 18 tonnes de cocaïne pure ont transité par la région ouest africaine, en provenance de l'Amérique Latine, à destination de l'Europe. Ce flux a été estimé à près de 1, 5 milliards de dollars américains.
C'est pourquoi, une approche commune pour faire face à ces défis s'est imposée, d'où l'organisation de telles conférences de haut niveau afin de mobiliser les ressources nécessaires pour agir ensemble de manière coordonnée. Car, "aucun Etat de la sous-région ne saurait s'engager seul dans un tel combat" soutenu M. Fedotov.
La conférence co-organisée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA).
Elle a réuni plus de 80 participants dont des représentants de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, ainsi que des organisations régionales, des partenaires au développement et des agences des Nations Unies.
Au terme des discussions, aucun chiffre en termes de besoins financiers et ni sur les ressources mobilisées n'a été communiqué à la presse.
Toutefois, il a été mentionné que sur les 30 pays participants, seule une douzaine a pu faire cas d'intention de financement dudit projet.
"Les objectifs ont été largement atteints", s'est félicité le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, à la clôture de la rencontre qu'il présidait au nom du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara, par ailleurs Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).
M. Duncan a réitéré les remerciements du gouvernement ivoirien à l'endroit de la trentaine de pays participants à ces travaux de mobilisation des ressources financières et techniques pour endiguer le fléau que constitue la criminalité organisée, le trafic illicite de drogue, la piraterie maritime dans les le Golfe de Guinée, la corruption et le terrorisme.
Après ces annonces, il ne reste plus qu'à traduire en action concrète les résolutions formulées au cours de ces échanges, a préconisé le Chef du gouvernement ivoirien.
Le Directeur exécutif de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Yury Fedotov a relevé pour sa part, le fait que depuis peu," la région ouest africaine et devenue l'une des zones vulnérables aux activités de trafic illicites, à la criminalité organisée, au blanchiment d'argent, à la corruption et au terrorisme".
Ainsi, en 2010, environ 18 tonnes de cocaïne pure ont transité par la région ouest africaine, en provenance de l'Amérique Latine, à destination de l'Europe. Ce flux a été estimé à près de 1, 5 milliards de dollars américains.
C'est pourquoi, une approche commune pour faire face à ces défis s'est imposée, d'où l'organisation de telles conférences de haut niveau afin de mobiliser les ressources nécessaires pour agir ensemble de manière coordonnée. Car, "aucun Etat de la sous-région ne saurait s'engager seul dans un tel combat" soutenu M. Fedotov.
La conférence co-organisée par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), l'office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Bureau des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (UNOWA).
Elle a réuni plus de 80 participants dont des représentants de l'Afrique de l'Ouest et du Sahel, ainsi que des organisations régionales, des partenaires au développement et des agences des Nations Unies.
Au terme des discussions, aucun chiffre en termes de besoins financiers et ni sur les ressources mobilisées n'a été communiqué à la presse.
Toutefois, il a été mentionné que sur les 30 pays participants, seule une douzaine a pu faire cas d'intention de financement dudit projet.