Débrimou, village situé à 5km de Dabou, a connu une ambiance de fête ce dimanche 27 octobre. Et pour cause, ce village a décidé de rendre hommage aux ex-détenus politiques de Ouattara. Il est 8 heures. Femmes, hommes et jeunes, tout de blanc vêtu, pour symboliser la paix, convergent vers la cour du doyen Lambert Bedi Djobo. Ici a lieu les échanges de nouvelles, purification et des chants traditionnels. L’enceinte de ladite cour est exigüe pour accueillir le flot de personnes.
Les bâches dressées pour la circonstance sont débordées. En tout cas, les gens sont venus de toutes les contrées de la région du Leboutou. Tous veulent être témoins de cet événement. Des personnes visiblement émues contiennent difficilement des petites larmes. «Nous sommes les plus heureux. C’est un jour nouveau qui se lève pour nous. On ne pouvait pas retenir nos larmes», font-elles remarquer. 11 h, les échanges de nouvelles. Les patriarches du village demandent les nouvelles à leurs hôtes. C’est le ministre Kata Kéké, au nom des ex-détenus politiques de Ouattara qui est chargé de les donner. Selon lui, les nouvelles sont bonnes. Après la tornade ou les massacres, ils sont vivants. Et d’indiquer qu’ils répondent à l’invitation des patriarches du village qui ont décidé de les célébrer. Le ministre saisit cette aubaine pour remercier les habitants pour leur solidarité à leur endroit. En effet, après leur déportation dans les goulags du Nord, les populations du village de Débrimou se sont mobilisées pour leur venir en aide. Chaque mois, les ex-détenus politiques reçoivent des vivres et des non-vivres. «Ce soutien nous a donné plus de force. Et de ne désespérer du peuple ivoirien. Que Dieu vous bénisse. Votre solidarité montre que nous sommes dans le vrai», fait-il remarquer. Après les échanges de nouvelles, place à la purification des ex-détenus politiques. L’Abbé Prosper Ogou Séka remercie le Seigneur pour tout ce qu’il a fait de bien et de beau. Et de l’exhorter à cultiver l’amour, la paix dans le cœur d’Affi N’Guessan et ses ex- codétenus. «Pour tous nos prisonniers et exilés, fléchissons les genoux en demandant leur libération et leur retour au pays au Seigneur. Afin que s’élève un jour nouveau avec un Ivoirien nouveau pour une Côte d’Ivoire nouvelle», soutient une dame. C’est par des chants traditionnels que prend fin cette première partie de la fête. A travers ces chants, les femmes rendent gloire à Dieu qui a sauvé le Président Laurent Gbagbo.
Parce qu’il n’était pas évident qu’il sorte idem du bombardement de sa résidence. Une procession est organisée jusqu’à la place du marché lieu du meeting, sous le son de la fanfare, on danse. La place du marché devant abriter le grand meeting de la Jfpi est noire de monde. Des jeunes habillés dans des tee-shirts à l’effigie du Président Laurent Gbagbo. Des jeunes et femmes, commencent à affluer. Ils arrivent par groupe. Chaque arrivée est une fête. On crie, on danse en chantant : «Respecter la dignité de Gbagbo; Il n’y a rien en face, c’est maïs». Comme s’ils s’étaient passé le mot. Des personnes interrogées sont unanimes : «Le loup qui est entré dans la bergerie croyait disperser pour de bon le troupeau et dévorer tout sur son passage. Mais loin s’en faut. Quand on a Dieu, rien ne peut nous ébranler». Et de poursuivre: «Par nos prières, nous avons retrouvé saine et sauve notre bergère, notre leader qui nous est revenue toute belle, radieuse, pleine de vie et d’humour». Tout se passe dans la discipline. Le public n’a pas le temps d’exulté que le maître de cérémonie, annonce l’arrivée des personnalités. La foule les accueille avec des hourras. L’émotion est grande. Les personnes interrogées, toutes sont d’accord d’aller à la réconciliation nationale. Mais pas à n’importe quel prix. La réconciliation, selon eux, ne doit pas être sur les bouts des lèvres. Il faut des actes concrets. A savoir la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires ; le retour de tous les exilés et les déplacés ; l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ; le dégel des avoirs des personnalités de la majorité présidentielle; la sécurité des personnes et des biens. Le meeting de la célébration des ex-détenus politiques était est aussi l’occasion pour des militants de se prononcer sur la gestion des deux ans du régime au pouvoir. Selon ces derniers, depuis l’arrivée de Ouattara aux affaires rien à changé. La situation ne fait qu’empirer. «Nous vivons une situation dramatique. La vie est devenue trop chère. Il y a aussi le marché de l’emploi qui est devenu catastrophique. Parce que la confiance n’est pas là encore. La peur de l’Ivoirien pour faire quelque chose est devenue plus frappante. Ouattara a promis beaucoup d’argent en tenant compte de ses relations. Malheureusement les pluies de milliards sont devenues un leurre», déplorent-ils. Avant d’indiquer : «Aujourd’hui partout, les gens soutiennent que le temps du Président Gbagbo était le meilleur. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On ne dit pas aux gens de l’aimer. Mais de reconnaître sa force. Malgré le contexte de crise politique marqué par la division du territoire national en deux, il a fait fonctionner correctement l’Etat. Il a assuré l’essentiel des engagements de la Côte d’Ivoire aussi bien sur le plan national que vis-à-vis de l’extérieur». La cérémonie se termine comme elle a commencé. C’est-à-dire dans une ambiance bon enfant.
Yacouba Gbané, yacou06336510@yahoo.fr
Les bâches dressées pour la circonstance sont débordées. En tout cas, les gens sont venus de toutes les contrées de la région du Leboutou. Tous veulent être témoins de cet événement. Des personnes visiblement émues contiennent difficilement des petites larmes. «Nous sommes les plus heureux. C’est un jour nouveau qui se lève pour nous. On ne pouvait pas retenir nos larmes», font-elles remarquer. 11 h, les échanges de nouvelles. Les patriarches du village demandent les nouvelles à leurs hôtes. C’est le ministre Kata Kéké, au nom des ex-détenus politiques de Ouattara qui est chargé de les donner. Selon lui, les nouvelles sont bonnes. Après la tornade ou les massacres, ils sont vivants. Et d’indiquer qu’ils répondent à l’invitation des patriarches du village qui ont décidé de les célébrer. Le ministre saisit cette aubaine pour remercier les habitants pour leur solidarité à leur endroit. En effet, après leur déportation dans les goulags du Nord, les populations du village de Débrimou se sont mobilisées pour leur venir en aide. Chaque mois, les ex-détenus politiques reçoivent des vivres et des non-vivres. «Ce soutien nous a donné plus de force. Et de ne désespérer du peuple ivoirien. Que Dieu vous bénisse. Votre solidarité montre que nous sommes dans le vrai», fait-il remarquer. Après les échanges de nouvelles, place à la purification des ex-détenus politiques. L’Abbé Prosper Ogou Séka remercie le Seigneur pour tout ce qu’il a fait de bien et de beau. Et de l’exhorter à cultiver l’amour, la paix dans le cœur d’Affi N’Guessan et ses ex- codétenus. «Pour tous nos prisonniers et exilés, fléchissons les genoux en demandant leur libération et leur retour au pays au Seigneur. Afin que s’élève un jour nouveau avec un Ivoirien nouveau pour une Côte d’Ivoire nouvelle», soutient une dame. C’est par des chants traditionnels que prend fin cette première partie de la fête. A travers ces chants, les femmes rendent gloire à Dieu qui a sauvé le Président Laurent Gbagbo.
Parce qu’il n’était pas évident qu’il sorte idem du bombardement de sa résidence. Une procession est organisée jusqu’à la place du marché lieu du meeting, sous le son de la fanfare, on danse. La place du marché devant abriter le grand meeting de la Jfpi est noire de monde. Des jeunes habillés dans des tee-shirts à l’effigie du Président Laurent Gbagbo. Des jeunes et femmes, commencent à affluer. Ils arrivent par groupe. Chaque arrivée est une fête. On crie, on danse en chantant : «Respecter la dignité de Gbagbo; Il n’y a rien en face, c’est maïs». Comme s’ils s’étaient passé le mot. Des personnes interrogées sont unanimes : «Le loup qui est entré dans la bergerie croyait disperser pour de bon le troupeau et dévorer tout sur son passage. Mais loin s’en faut. Quand on a Dieu, rien ne peut nous ébranler». Et de poursuivre: «Par nos prières, nous avons retrouvé saine et sauve notre bergère, notre leader qui nous est revenue toute belle, radieuse, pleine de vie et d’humour». Tout se passe dans la discipline. Le public n’a pas le temps d’exulté que le maître de cérémonie, annonce l’arrivée des personnalités. La foule les accueille avec des hourras. L’émotion est grande. Les personnes interrogées, toutes sont d’accord d’aller à la réconciliation nationale. Mais pas à n’importe quel prix. La réconciliation, selon eux, ne doit pas être sur les bouts des lèvres. Il faut des actes concrets. A savoir la libération du Président Gbagbo Laurent et de tous les autres détenus civils et militaires ; le retour de tous les exilés et les déplacés ; l’arrêt de toutes les procédures judiciaires ; le dégel des avoirs des personnalités de la majorité présidentielle; la sécurité des personnes et des biens. Le meeting de la célébration des ex-détenus politiques était est aussi l’occasion pour des militants de se prononcer sur la gestion des deux ans du régime au pouvoir. Selon ces derniers, depuis l’arrivée de Ouattara aux affaires rien à changé. La situation ne fait qu’empirer. «Nous vivons une situation dramatique. La vie est devenue trop chère. Il y a aussi le marché de l’emploi qui est devenu catastrophique. Parce que la confiance n’est pas là encore. La peur de l’Ivoirien pour faire quelque chose est devenue plus frappante. Ouattara a promis beaucoup d’argent en tenant compte de ses relations. Malheureusement les pluies de milliards sont devenues un leurre», déplorent-ils. Avant d’indiquer : «Aujourd’hui partout, les gens soutiennent que le temps du Président Gbagbo était le meilleur. Cela veut dire qu’il y a quelque chose qui ne va pas. On ne dit pas aux gens de l’aimer. Mais de reconnaître sa force. Malgré le contexte de crise politique marqué par la division du territoire national en deux, il a fait fonctionner correctement l’Etat. Il a assuré l’essentiel des engagements de la Côte d’Ivoire aussi bien sur le plan national que vis-à-vis de l’extérieur». La cérémonie se termine comme elle a commencé. C’est-à-dire dans une ambiance bon enfant.
Yacouba Gbané, yacou06336510@yahoo.fr