L’Afrique de l’Ouest et ses partenaires mutualisent leurs forces pour réduire les menaces sur la paix et la stabilité.
La sous-région ouest-africaine veut freiner des quatre fers le terrorisme. La criminalité transnationale, la piraterie maritime et le terrorisme fragilisent énormément ses Etats et leurs institutions. Abidjan abrite, depuis hier, une conférence régionale des donateurs de haut niveau pour évaluer le chemin parcouru, examiner la stratégie existante et mobiliser les ressources pour lutter contre le trafic de drogue, le crime organisé et le terrorisme. «C’est une menace à prendre au sérieux. C’est une poudrière. Ces faits réduisent nos capacités à nous développer», s’est iniquité le Premier ministre ivoirien. Daniel Kablan Duncan préconise la mutualisation des forces des partenaires et des Etats. «Nous devons nous donner les moyens efficaces, a-t-il proposé. Il faut impérativement des partenariats stratégiques entre Etats et partenaires ». Tout comme lui, Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la Cedeao sollicite l’appui des partenaires européens «pour vaincre ces fléaux qui déstructurent nos sociétés en compliquant davantage nos problèmes de gouvernance économique et politique». Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest partage cet avis. Pour Saïd Djinnit, les pays de la sous-région «ne peuvent plus porter seuls le fardeau de la lutte contre les organisations qui sont parfois mieux armées financièrement et logistiquement que les institutions chargées de les combattre». L’action internationale, suggère-t-il, doit être renforcée. Il préconise également la consolidation des mécanismes d’impulsion politique aussi bien locale qu’internationale.
ED (stagiaire)
La sous-région ouest-africaine veut freiner des quatre fers le terrorisme. La criminalité transnationale, la piraterie maritime et le terrorisme fragilisent énormément ses Etats et leurs institutions. Abidjan abrite, depuis hier, une conférence régionale des donateurs de haut niveau pour évaluer le chemin parcouru, examiner la stratégie existante et mobiliser les ressources pour lutter contre le trafic de drogue, le crime organisé et le terrorisme. «C’est une menace à prendre au sérieux. C’est une poudrière. Ces faits réduisent nos capacités à nous développer», s’est iniquité le Premier ministre ivoirien. Daniel Kablan Duncan préconise la mutualisation des forces des partenaires et des Etats. «Nous devons nous donner les moyens efficaces, a-t-il proposé. Il faut impérativement des partenariats stratégiques entre Etats et partenaires ». Tout comme lui, Désiré Kadré Ouédraogo, président de la Commission de la Cedeao sollicite l’appui des partenaires européens «pour vaincre ces fléaux qui déstructurent nos sociétés en compliquant davantage nos problèmes de gouvernance économique et politique». Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest partage cet avis. Pour Saïd Djinnit, les pays de la sous-région «ne peuvent plus porter seuls le fardeau de la lutte contre les organisations qui sont parfois mieux armées financièrement et logistiquement que les institutions chargées de les combattre». L’action internationale, suggère-t-il, doit être renforcée. Il préconise également la consolidation des mécanismes d’impulsion politique aussi bien locale qu’internationale.
ED (stagiaire)