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Société Publié le mercredi 30 octobre 2013 | Le Patriote

Lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux : les entreprises d’assurances se mettent à niveau

La lutte contre la criminalité financière a lieu sous toutes les formes. Et les sociétés d’assurance ne doivent pas demeurer en reste. Surtout que le fait d’exploiter le canal des structures d’assurances a un impact négatif sur la solidité, la stabilité, la crédibilité et la fiabilité du système économique. Ainsi, le séminaire de renforcement des capacités des responsables internes des entreprises d’assurance chargés de l’application des programmes de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) qui se tient du 28 au 30 octobre, dans un hôtel de la place, vient donc booster la formation des agents de cette entité. Et celle-ci va s’appuyer sur une stratégie collective fondée sur des cadres juridiques et institutionnels de lutte et orchestrée par la coopération internationale. Et c’est justement dans ce cadre que la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (Cima) a instauré le règlement n°004 définissant les procédures applicables par les organismes d’assurances dans les Etats membres de la Cima en matière de lutte contre le LBC/FT. Pour Lassina Fofana, directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, ce séminaire vient à point nommé car les responsables internes des organismes d’assurance chargés d’appliquer le programme de lutte contre la criminalité financière sont un maillon essentiel du système économique d’un pays. Selon lui, ce séminaire est une plate forme de mise en commun des intelligences afin de lutter efficacement contre la criminalité financière. Mieux, il favorisera l’identification des mécanismes appropriés au développement du secteur financier en général et au développement du secteur des assurances en particulier. Peu avant, Kamal Harati, président de l’Association nationale des courtiers d’assurance et réassurance de Côte d’Ivoire (Ancarci) a relevé qu’il s’agira, pour les sociétés d’assurances, d’être mieux outillées au niveau de la connaissance des lois, règlements et obligations qui régissent leurs structures en matière de LBC/FT. Idem pour Saliou Bakayoko Vice-président de l’Asaci (Association des sociétés d’assurances de Côte d’ Ivoire), qui voit en ce séminaire, un adjuvant pour mieux appréhender la criminalité financière.
JEA
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