La Première Dame, Dominique Ouattara est décidée à régler le problème des enfants dans la cacaoculture ivoirienne. Aussi un accord entre le Comité national de surveillance pour les actions de lutte contre le travail des enfants et l’Université américaine de Tulane a-t-il été signé lundi dernier à Washington DC, aux Etats Unis, dans les locaux de l’ambassade de Côte d’Ivoire, en présence de nombreux partenaires dont la fondation mondiale du cacao. Objectif : réaliser une enquête sur le travail des enfants dans la cacaoculture en Côte d’Ivoire. « La signature de ce protocole est un pas en avant que nous marquons dans notre lutte commune d’éradiquer les pires formes de travail des enfants en Côte d’Ivoire. En effet, s’agissant de ce fléau, beaucoup d’interrogations restent encore sans réponse », a indiqué la ministre Anne Désirée Ouloto, Répresentant la Présidente du CNS, la Première Dame de Côte d’Ivoire. Avant de s’interroger : « Combien d’enfants travaillent-ils encore dans les plantations de cacao ? Dans quelles localités exactes travaillent-ils ? D’où viennent-ils ? Quelles mesures doit-on prendre pour éliminer définitivement ce phénomène ? ». Selon la Vice-Présidente du Comité interministériel des actions de lutte, la partie ivoirienne incarnée par Dominique Ouattara promet de jouer sa partition afin que les résultats permettent d’apporter des mesures de remédiation à l’éradication de ce fléau. Aussi a-t-elle traduit les remerciements de la Présidente du CNS au Gouvernement américain qui finance cette enquête à hauteur de 1,5 millions de dollars, soit environ 750 millions fcfa. Quant à Eric Biel, sous-secrétaire d’Etat au département du travail américain, il s’est réjoui de « l’engagement personnel » de la Première Dame dans la lutte contre le travail des enfants. Et pour lui, cet accord est « un pas en avant » dans cette lutte commune. Pour sa part, Amani Konan Ange Michel, consultant national en charge de la lutte contre le travail des enfants au cabinet de la Première Dame, a présenté les grandes articulations de cet accord. Et qui se traduisent pour les deux parties, en la garantie de la transparence dans la conduite de l’enquête à travers la mise en place d’une procédure commune de validation et de diffusion des résultats. « (...) J’ai vu de nombreux dirigeants arrivés puis s’en aller. Mais c’est un immense honneur d’être associé au gouvernement actuel, qui a démontré en paroles et en actes qu’il entend être évalué sur ses résultats et sur les mesures de l’impact de ces résultats », a témoigné pour sa part Pr. William Bertrand, représentant de l’université de Tulane. Cette enquête à réaliser par l’Université de Tulane a pour partenaire technique, l’Ecole nationale d’économie et de statistiques appliquées de Côte d’Ivoire (Ensea).
JEA avec Sercom CNS
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