Fébriles depuis le début du tournoi de l’Uemoa samedi, les Eléphants locaux ont été logiquement sortis de la compétition, hier, après avoir concédé le nul face au Burkina Faso (2-2) lors de leur troisième match de poule.
«Certains regardent la vase au fond de l’étang et d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau. Il s’agit d’un choix.» Le nôtre est vite fait. Nous refusons de voir une simple participation à une compétition qui se joue à domicile comme une victoire. Les Eléphants locaux ont répondu présents malgré la querelle entre la Fédération ivoirienne de football et le ministère des Sports (on ne savait pas qui devait faire quoi au début), qui a perturbé leur préparation à ce tournoi de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Ceux qui veulent voir le verre à moitié plein diront que c’est déjà ça. Mais ce sont des vérités aux apparences trompeuses et des satisfactions de façade. La Côte d’Ivoire a mal joué durant cette sixième édition de la compétition. Vainqueur à l’arrachée du Togo lors de son premier match (2-1), la bande à Saraka Norbert s’est laissée surprendre ensuite par les Aigles du Mali : score un but à zéro (2e journée). Pour leur dernier match, mercredi face au Burkina Faso au Stade Champroux, Gloudoueu Ange et ses partenaires ont ouvert la marque mais ils se sont vite fait rattraper et distancer par des Etalons euphoriques. Bien sûr, les locaux ivoiriens sont revenus dans la partie en fin de match (2-2), mais c’était insuffisant pour disputer la finale prévue ce samedi. Une élimination qui remet au goût du jour la compétitivité du football local, qui est en souffrance dans tous ses compartiments depuis plusieurs années. Mieux, il n’est pas bien représenté en Ligue des champions depuis 2005 et la demi-finale jouée par l’Asec mimosas, encore moins dans les tournois continentaux, comme le Championnat d’Afrique, dont celui de 2014 se jouera sans les Orange (éliminés par les locaux nigérians il y a quelques mois).Tout le contraire du foot burkinabé, actuellement en plein essor. Les Etalons locaux (poule A) joueront donc, comme les A à la CAN 2013, la finale d’une compétition de football cette année encore. Ils espèrent même gagner quel que soit l’adversaire : Sénégal, Niger, Guinée –Bissau ou Bénin (poule B).
Sanh Séverin
«Certains regardent la vase au fond de l’étang et d’autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l’eau. Il s’agit d’un choix.» Le nôtre est vite fait. Nous refusons de voir une simple participation à une compétition qui se joue à domicile comme une victoire. Les Eléphants locaux ont répondu présents malgré la querelle entre la Fédération ivoirienne de football et le ministère des Sports (on ne savait pas qui devait faire quoi au début), qui a perturbé leur préparation à ce tournoi de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Ceux qui veulent voir le verre à moitié plein diront que c’est déjà ça. Mais ce sont des vérités aux apparences trompeuses et des satisfactions de façade. La Côte d’Ivoire a mal joué durant cette sixième édition de la compétition. Vainqueur à l’arrachée du Togo lors de son premier match (2-1), la bande à Saraka Norbert s’est laissée surprendre ensuite par les Aigles du Mali : score un but à zéro (2e journée). Pour leur dernier match, mercredi face au Burkina Faso au Stade Champroux, Gloudoueu Ange et ses partenaires ont ouvert la marque mais ils se sont vite fait rattraper et distancer par des Etalons euphoriques. Bien sûr, les locaux ivoiriens sont revenus dans la partie en fin de match (2-2), mais c’était insuffisant pour disputer la finale prévue ce samedi. Une élimination qui remet au goût du jour la compétitivité du football local, qui est en souffrance dans tous ses compartiments depuis plusieurs années. Mieux, il n’est pas bien représenté en Ligue des champions depuis 2005 et la demi-finale jouée par l’Asec mimosas, encore moins dans les tournois continentaux, comme le Championnat d’Afrique, dont celui de 2014 se jouera sans les Orange (éliminés par les locaux nigérians il y a quelques mois).Tout le contraire du foot burkinabé, actuellement en plein essor. Les Etalons locaux (poule A) joueront donc, comme les A à la CAN 2013, la finale d’une compétition de football cette année encore. Ils espèrent même gagner quel que soit l’adversaire : Sénégal, Niger, Guinée –Bissau ou Bénin (poule B).
Sanh Séverin