Bouaké -Pour une bonne maîtrise de l’activité de production et, dans le but de rendre disponibles les semences sur l’ensemble du territoire ivoirien, les acteurs du monde agricole ont adopté, mercredi, à Bouaké, au cours d’un atelier, un plan stratégique de professionnalisation des producteurs de semences de riz, maïs et d’autres spéculations.
Ce plan stratégique découle des résultats d’une étude commanditée par l’ex-projet d’appui aux producteurs de maraîchers des savanes, initiée par l’office national de développement de la riziculture, dans le cadre des projets PRAREP/PROPACOM. Celui-ci, selon les études l’ayant justifié, tient compte de l’inorganisation observée au niveau des producteurs semenciers pour réguler la production et la mise à disposition des acteurs socioéconomiques agricoles.
Les réflexions, menées par la quarantaine de participants lors d’un atelier de restitution de l’étude, ont essentiellement portées sur le cadre réglementaire, le financement, l’organisation et la professionnalisation des producteurs. Pour clore la validation des orientations, l’atelier a fait des recommandations à savoir, la mise en place d’un comité restreint pour opérationnaliser le plan stratégique adopté, la mise en place d’un groupe de travail pour en assurer le suivi et la désignation de points focaux au sein des structures présentes lors de l’atelier.
Le sous-directeur des semences et intrants au ministère de l’Agriculture, Esse Kouadio Jean, a souligné que la professionnalisation nécessite le respect des normes, de la réglementation et la législation. Ce qui suppose, a-t-il souligné, que les producteurs doivent disposer d’un patrimoine foncier, de matériel, du personnel, de même de carte professionnelle et être agréés.
Sur le terrain, a-t-il ajouté, les producteurs doivent respect l’itinéraire technique spécial de la production des semences, parce qu’il est différent de celui des cultures destinées directement à la consommation. Le responsable réhabilitation agricole du projet PRAREP/PROPACOM, Coulibaly Kigbafori, a annoncé que dans un délai très court, un plan d’action opérationnel sera élaboré pour la mise en œuvre de la stratégie validée au cours de l’atelier.
"Il fallait cette étude pour identifier les problèmes au niveau de l’organisation des producteurs et proposer des actions qui permettent de professionnaliser le secteur», a-t-il ajouté. "C’est le lieu de lancer l’appel pressant à ceux qui n’ont pas encore compris de ses lancer dans ce métier, parce ce que ça nourrit son homme», a déclaré le vice-président de l’association Ebo-Yekoun des semenciers de Kahankro, N’Zi Kouadio, avant d’inviter les producteurs à s’organiser en coopérative.
(AIP)
nbf/nf
Ce plan stratégique découle des résultats d’une étude commanditée par l’ex-projet d’appui aux producteurs de maraîchers des savanes, initiée par l’office national de développement de la riziculture, dans le cadre des projets PRAREP/PROPACOM. Celui-ci, selon les études l’ayant justifié, tient compte de l’inorganisation observée au niveau des producteurs semenciers pour réguler la production et la mise à disposition des acteurs socioéconomiques agricoles.
Les réflexions, menées par la quarantaine de participants lors d’un atelier de restitution de l’étude, ont essentiellement portées sur le cadre réglementaire, le financement, l’organisation et la professionnalisation des producteurs. Pour clore la validation des orientations, l’atelier a fait des recommandations à savoir, la mise en place d’un comité restreint pour opérationnaliser le plan stratégique adopté, la mise en place d’un groupe de travail pour en assurer le suivi et la désignation de points focaux au sein des structures présentes lors de l’atelier.
Le sous-directeur des semences et intrants au ministère de l’Agriculture, Esse Kouadio Jean, a souligné que la professionnalisation nécessite le respect des normes, de la réglementation et la législation. Ce qui suppose, a-t-il souligné, que les producteurs doivent disposer d’un patrimoine foncier, de matériel, du personnel, de même de carte professionnelle et être agréés.
Sur le terrain, a-t-il ajouté, les producteurs doivent respect l’itinéraire technique spécial de la production des semences, parce qu’il est différent de celui des cultures destinées directement à la consommation. Le responsable réhabilitation agricole du projet PRAREP/PROPACOM, Coulibaly Kigbafori, a annoncé que dans un délai très court, un plan d’action opérationnel sera élaboré pour la mise en œuvre de la stratégie validée au cours de l’atelier.
"Il fallait cette étude pour identifier les problèmes au niveau de l’organisation des producteurs et proposer des actions qui permettent de professionnaliser le secteur», a-t-il ajouté. "C’est le lieu de lancer l’appel pressant à ceux qui n’ont pas encore compris de ses lancer dans ce métier, parce ce que ça nourrit son homme», a déclaré le vice-président de l’association Ebo-Yekoun des semenciers de Kahankro, N’Zi Kouadio, avant d’inviter les producteurs à s’organiser en coopérative.
(AIP)
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