Cinq d’heures d’échanges, voici le temps qu’ont duré les questions-réponses autour des axes stratégiques de la réforme des filières coton-anacarde, adoptée par le gouvernement le 22 mars 2013 après une large concertation des acteurs. Mercredi dernier, à la salle de réunion de la mairie de Boundiali, au total, 190 producteurs, 17 coopératives agréées et une dizaine d’organisations informelles exerçant dans le secteur coton-anacarde de la région de la Bagoué ont eu l’occasion d’exposer leurs préoccupations aux dirigeants de ces deux filières venus à leur rencontre. Les points culminants au menu de cette séance de travail qui ont lieu en présence du Préfet de Région, Issa COULIBALY, ont trait à la baisse récurrente des prix des deux filières, la sacherie au niveau de l’anacarde, la subvention concernant le coton ainsi que les conflits éleveurs-agriculteurs. M. Bamba Mamadou, Président du Conseil d’Administration (PCA) du Conseil du Coton et de l’Anacarde a fait connaitre l’objectif principal de la réforme qui est de permettre aux acteurs, notamment les producteurs de tirer un meilleur profit de la mise à marché de leurs produits. Le Directeur Général (DG) du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Malamine SANOGO, répondant aux questions des producteurs a relevé qu’au niveau de l’anacarde, les prix qui seront fixés cette année seront respectés. Car, avance-t-il, un mécanisme de contrôle et de suivi de la commercialisation sera mis en place. Dans ce sens, les acheteurs et les magasins seront agréés en vue de mettre hors d’état de nuire les acheteurs véreux. « Les acheteurs qui ne respecteront pas les prix verront leurs agréments retirés et subiront la rigueur de la loi», a-t-il affirmé. Ainsi, a-t-il ajouté, les dirigeants vont s’inspirer de l’exemple du café-cacao qui est une réussite. Cependant, quant à l’amélioration des prix de la noix de cajou, le DG a demandé la patience aux producteurs. Car, a-t-il relevé, la transformation qui est la solution verra bientôt le jour. Concernant la sacherie, il a révélé que les sacs seront remis aux producteurs dès le mois de février. Ceci afin de préserver la qualité de l’anacarde. Selon M. Sanogo, les sacs en nylon utilisés le plus souvent par les producteurs contribuent à dégrader la qualité du cajou. « Si dès la récolte, il n’y a pas de conditions optimales de conservation, il y a une altération du goût », a-t-il expliqué. Il a fait savoir que le dispositif de distribution des sacs va s’appuyer sur les comités villageois de producteurs d’anacarde. « Chaque comité villageois comportera le chef du village et deux producteurs de bonne moralité. En plus des comités villageois de producteurs d’anacarde, les acheteurs et coopératives agrées pour les achats et les exportateurs vont aussi recevoir des sacs. Les sacs ne seront remis qu’aux seuls producteurs d’anacarde », a ajouté M. Bassifou OUATTARA, membre du Conseil d’Administration du Conseil du Coton et de l’Anacarde.
S’agissant du coton, le Président de l’Intercoton et Administrateur du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Lacina TUO, a indiqué que la réforme va permettre d’améliorer les rendements, la production et les revenus des producteurs afin de les rendre moins dépendant de la subvention et d’y mettre fin. Et de préciser que c’est la subvention de la campagne précédente estimée à 6,2 milliards FCFA qui est payée. Intervenant sur les conflits éleveurs-agriculteurs, le Préfet de Région, Issa Coulibaly, a souligné que les textes existent pour trancher les éventuelles pommes de discorde. « Les textes prévoient des dédommagements. Il faut cependant saisir les autorités administratives afin que les préjudices soient évalués et payés », a-t-il conseillé. Il a également révélé que de nouveaux textes sont en cours et vont accroitre les montants du dédommagement. C’est en vue d’expliquer aux producteurs et à leurs organisations professionnelles agricoles les enjeux et les principaux axes stratégiques de la réforme que le Conseil du Coton et de l’Anacarde a initié cette mission.
Cette première étape de la tournée des premiers responsables du Conseil du Coton et de l’Anacarde a concerné les localités de Boundiali, Korhogo et Ferké. Elle s’est déroulée du mardi 14 au samedi 18 janvier 2014.
S’agissant du coton, le Président de l’Intercoton et Administrateur du Conseil du Coton et de l’Anacarde, Lacina TUO, a indiqué que la réforme va permettre d’améliorer les rendements, la production et les revenus des producteurs afin de les rendre moins dépendant de la subvention et d’y mettre fin. Et de préciser que c’est la subvention de la campagne précédente estimée à 6,2 milliards FCFA qui est payée. Intervenant sur les conflits éleveurs-agriculteurs, le Préfet de Région, Issa Coulibaly, a souligné que les textes existent pour trancher les éventuelles pommes de discorde. « Les textes prévoient des dédommagements. Il faut cependant saisir les autorités administratives afin que les préjudices soient évalués et payés », a-t-il conseillé. Il a également révélé que de nouveaux textes sont en cours et vont accroitre les montants du dédommagement. C’est en vue d’expliquer aux producteurs et à leurs organisations professionnelles agricoles les enjeux et les principaux axes stratégiques de la réforme que le Conseil du Coton et de l’Anacarde a initié cette mission.
Cette première étape de la tournée des premiers responsables du Conseil du Coton et de l’Anacarde a concerné les localités de Boundiali, Korhogo et Ferké. Elle s’est déroulée du mardi 14 au samedi 18 janvier 2014.