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Société Publié le lundi 4 novembre 2013 | Le Patriote

Première page : Une rose dans la main, un fusil dans le dos

C’est une évidence qui saute aux yeux, même de ceux qui refusent de voir la réalité de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui. Ils sont conscients d’une chose : Alassane Ouattara est en train de ressusciter Houphouët, architecte des soubassements de ce pays. Du nord au sud, notre pays est en chantier. Routes, ponts, barrages, châteaux d’eau, mines, pétrole, tous les secteurs sont en mouvement. Le bruissement des moteurs des engins roulants montre, à l’envi, que quelque chose de positif se passe dans le pays. Déjà, en l’espace de seulement deux années, le monde entier voit la différence entre la Côte d’Ivoire d’hier, celle que l’ancien régime a refondée dans le pillage, la gabegie et la violence et celle qui se construit dans le sérieux, la rigueur et le partage. Sous la parenthèse Gbagbo, vite refermée, les Ivoiriens ne travaillaient pas, préférant se consacrer aux plaisirs de la vie mondaine, au gain facile et à la débauche morale. En revanche, avec l’actuel chef de l’Etat, ils réapprennent les vertus du travail, de l’obligation du résultat et de l’impératif de développement.
Et cela dérange fortement les responsables du Front populaire Ivoirien. Du coup, ils s’échinent, à travers des discours orduriers et manifestement mensongers, à faire croire à l’opinion nationale et internationale que la Côte d’Ivoire va mal, que le pays est surendetté et qu’il n’y a pas de sécurité. Leur rêve secret, que Ouattara échoue, ou du moins ne fasse pas plus que les chrysanthèmes inaugurées. Alors, partout où ils passent, c’est la même rengaine, du déjà entendu. « La Côte d’Ivoire est une dictature sans respect des droits de l’homme ». Et, comble du ridicule, ils prétendent, aujourd’hui dans l’opposition, donner aux Ivoiriens le bonheur qu’ils n’ont pu leur offrir pendant leur règne.
Heureusement que les Ivoiriens ne sont pas si dupes que ça. Ils voient la réalité en face. La Côte d’Ivoire bouge. Les gros chantiers de développement fleurissent, les investisseurs affluent, l’école a retrouvé son cours normal, les universités publiques sont redevenues des temples du savoir... Et ce qui est aussi important à souligner, c’est que la Côte d’Ivoire est non seulement redevenue un pays fréquentable, mais elle a surtout repris sa place dans le concert des Nations.
En soutien à ces performances qui s’améliorent, deux bonnes nouvelles viennent de tomber, malheureusement très peu perçues comme telles. Il s’agit d’abord du Rapport Doing Business 2013. Les experts de la Banque mondiale viennent là, d’achever de convaincre que l’environnement des affaires s’assainit de mieux en mieux en Côte d’Ivoire. Notre pays a remonté la pente déshonorante dans laquelle il était plongé, pour faire un bond en avant, dans le sens de la bonne gouvernance, gagnant dix places au classement annuel. D’autre part, il faut signaler la hausse considérable du budget national. Qui culmine aujourd’hui à 4000 milliards de FCFA. Une première en 53 années d’indépendance.
Ce qui embarrasse avant tout le FPI, ce sont ces succès économiques et les performances de Ouattara. Après avoir volontairement mis le pays à genoux et déglingué insidieusement, à la manière de la technique de la terre brûlée, les fondements économiques, juridiques et sociaux de la Côte d’Ivoire, ils pensaient avoir rendu la tâche difficile à Ouattara, en créant les conditions de son échec, quelle que soit sa détermination. Mais, c’était mal connaître la perspicacité de cet économiste hors pair, doté d’une expérience inouïe en matière de gouvernance. Et ce qu’il a fait est impressionnant, pour ne pas dire extraordinaire. On se croirait même dans une autre Côte d’Ivoire, tant les choses évoluent qualitativement.
Aujourd’hui, le pays progresse sur la voie du développement humain. Les projets du Président de la République avancent à grands pas. De toute évidence, cela semble ne pas être du goût de tous, singulièrement des pontes et militants du FPI. Le parti cher à Laurent Gbagbo sait que son avenir dépend de l’échec de Ouattara. C’est pourquoi, il fait tout pour empêcher le pays de décoller. Tous les efforts consentis par le pouvoir, butent sur son intransigeance pour un individu qui a transigé avec l’éthique démocratique et les valeurs républicaines : Laurent Gbagbo.
Curieusement, le FPI se présente comme une victime alors qu’il est un vrai bourreau. La parole mielleuse à la bouche, ce parti caresse de sombres desseins. Secrètement ou encore au vu et au su de tous, il finance les désespérantes tentatives militaires de déstabilisation du Chef de l’Etat. Des militaires proches du FPI continuent de vendre des illusions aux populations des zones favorables à Laurent Gbagbo : Agboville, Gagnoa et l’Ouest. Ils leur miroitent un retour prochain aux affaires de leur mentor et entretiennent le rêve chimérique d’un « match retour». L’objectif, c’est clair, étant de créer la psychose chez les populations et empêcher ainsi le processus de réconciliation d’aboutir.
Peine perdue, car tout comme les espoirs de libération de Laurent Gbagbo sont minces, ceux de faire chuter Alassane Ouattara, autrement que par les urnes, le sont autant.
Le FPI ferait mieux de remonter dans le navire ivoire qui s’ébranle vers l’émergence à l’horizon 2020. Si le train passe, il n’est pas évident de le rattraper à la prochaine gare

PAR Charles Sanga
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