Le développement d’un pays ne se mesure pas seulement qu’à l’aune de ses infrastructures, mais également par la capacité de sa jeunesse, sa force vive, à répondre aux défis majeurs qui l’attendent.
Dans un pays comme la Côte d’Ivoire où plus de 65% de la population est jeune, il est évident que la jeunesse constitue la force vive de la Nation.
L’émergence que le président Ouattara s’est fixé à l’horizon 2020, ne pourra véritablement devenir une réalité sans les jeunes. C’est donc dire combien ils sont importants et ils doivent surtout prendre toute leur place dans cette Côte d’Ivoire qui se reconstruit à grande vitesse, sans doute pour rattraper la décennie de retard qu’a connu le pays.
C’est tout le sens de la 3ème édition des Assises de la Jeunesse ivoirienne qui s’est tenue du 28 au 31 octobre dernier à Abidjan, précisément au Palais de la culture et l’Université Félix Houphouët-Boigny. Autour du thème général, « une Jeunesse – des emplois – un avenir de paix ».
Au-delà des recommandations prises à l’issue des quatre jours de réflexion, ce qu’il faut surtout retenir, c’est le pari de la responsabilité que les jeunes de Côte d’Ivoire ont décidé de prendre, en s’inscrivant désormais dans une démarche qui tranche avec la fainéantise, qui consiste à rester les bras croisés et à attendre que tout tombe du ciel, ou encore à suivre des hommes politiques, comme des moutons de panurge.
Ce dont la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des jeunes, qui ne veulent rien ou attendent tout d’un père ou d’un oncle « bien placé », mais plutôt ceux qui veulent suer pour gagner la pitance quotidienne, qui veulent se battre pour se faire, au prix mille et un sacrifices, une place soleil. Et surtout des jeunes consciencieux et responsables qui veulent avec fierté apporter leur pierre à l’édification de cette Côte d’Ivoire nouvelle.
Les jeunes dont la Côte d’Ivoire a enfin besoin, ce ne sont pas ces « inconscients », qui passent le plus clair de leur journée dans les cyber cafés, ou devant un ordinateur, en train d’arnaquer, sous les traits d’une femme ou d’un homme d’affaires véreux, d’honnêtes citoyens, pour ensuite faire le rodéo dans les rues d’Abidjan à bord de grosses cylindrées et la java dans les boites de nuits. Entourés de belles filles et de bouteilles de vins, champagnes et autres spiritueux.
Ce que la Côte d’Ivoire veut, c’est une jeunesse éprise de valeurs nobles comme le respect des aînés, l’honnêteté, le travail, la discipline et la rigueur… pour ne citer qu’elles.
Les 3èmes assises de la jeunesse ivoirienne ont, visiblement, sonné le tocsin du réveil des jeunes, pour une prise de conscience collective face à leur situation, leur destin, la responsabilité qui est la leur.
Gageons que les résolutions prises, au cours de cette rencontre, ne restent pas lettres mortes… l
Y. Sangaré
Dans un pays comme la Côte d’Ivoire où plus de 65% de la population est jeune, il est évident que la jeunesse constitue la force vive de la Nation.
L’émergence que le président Ouattara s’est fixé à l’horizon 2020, ne pourra véritablement devenir une réalité sans les jeunes. C’est donc dire combien ils sont importants et ils doivent surtout prendre toute leur place dans cette Côte d’Ivoire qui se reconstruit à grande vitesse, sans doute pour rattraper la décennie de retard qu’a connu le pays.
C’est tout le sens de la 3ème édition des Assises de la Jeunesse ivoirienne qui s’est tenue du 28 au 31 octobre dernier à Abidjan, précisément au Palais de la culture et l’Université Félix Houphouët-Boigny. Autour du thème général, « une Jeunesse – des emplois – un avenir de paix ».
Au-delà des recommandations prises à l’issue des quatre jours de réflexion, ce qu’il faut surtout retenir, c’est le pari de la responsabilité que les jeunes de Côte d’Ivoire ont décidé de prendre, en s’inscrivant désormais dans une démarche qui tranche avec la fainéantise, qui consiste à rester les bras croisés et à attendre que tout tombe du ciel, ou encore à suivre des hommes politiques, comme des moutons de panurge.
Ce dont la Côte d’Ivoire a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des jeunes, qui ne veulent rien ou attendent tout d’un père ou d’un oncle « bien placé », mais plutôt ceux qui veulent suer pour gagner la pitance quotidienne, qui veulent se battre pour se faire, au prix mille et un sacrifices, une place soleil. Et surtout des jeunes consciencieux et responsables qui veulent avec fierté apporter leur pierre à l’édification de cette Côte d’Ivoire nouvelle.
Les jeunes dont la Côte d’Ivoire a enfin besoin, ce ne sont pas ces « inconscients », qui passent le plus clair de leur journée dans les cyber cafés, ou devant un ordinateur, en train d’arnaquer, sous les traits d’une femme ou d’un homme d’affaires véreux, d’honnêtes citoyens, pour ensuite faire le rodéo dans les rues d’Abidjan à bord de grosses cylindrées et la java dans les boites de nuits. Entourés de belles filles et de bouteilles de vins, champagnes et autres spiritueux.
Ce que la Côte d’Ivoire veut, c’est une jeunesse éprise de valeurs nobles comme le respect des aînés, l’honnêteté, le travail, la discipline et la rigueur… pour ne citer qu’elles.
Les 3èmes assises de la jeunesse ivoirienne ont, visiblement, sonné le tocsin du réveil des jeunes, pour une prise de conscience collective face à leur situation, leur destin, la responsabilité qui est la leur.
Gageons que les résolutions prises, au cours de cette rencontre, ne restent pas lettres mortes… l
Y. Sangaré
