Le Conseil national de la jeunesse pour le changement (CNJC) a animé une conférence de presse, le samedi 2 novembre 2013 au Baron de Yopougon. Il s’agissait pour cette nouvelle organisation de jeunesse d’exprimer sa déception face aux difficultés rencontrées par les populations ivoiriennes. Selon le président du CNJC ; Serge Emile Aléba, « le Président de la République, Alassane Ouattara, a avoué son incompétence face à la gestion du pouvoir d’Etat ». Car, dira-t-il « tous les ouvrages entrepris actuellement ne sont pas du fruit de sa réflexion. Pis, il n’arrive pas à respecter ses promesses. Le Président Ouattara a échoue. Le seul chantier construit par le pouvoir en place est celui de la réconciliation. A ce niveau, encore il n’arrive pas à décoller. Nous convenons avec lui, quand il dit qu’il ne peut pas atteindre ses objectifs, avouant ainsi son échec. Mais quand on a échoué, on ne demande pas un second mandat. Quand on a échoué, on cède la place. Si, comme le disait récemment le président Henri Konan Bédié, on ne change pas une équipe qui gagne, celle qui avoue son incapacité à aller au terme d’un match, ne peut être reconduite pour le match suivant. Le président Ouattara et son équipe ne peuvent pas et ne doivent pas avoir un second mandat. Leur présence à la tête de notre pays n’a été qu’une parenthèse que la jeunesse de Côte d’Ivoire dans sa grande majorité fermera en 2015 », a indiqué le président du CNJC, Serge Emile Aléba. Ce souhait, selon lui, fait suite à la situation qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire ; à la violation de l’article 54 qui n’autorise pas le chef de l’Etat à cumuler les fonctions de Président de la République et de chef de parti politique. «L’économie est entièrement aux mains des entreprises étrangères qui rapatrient les fonds à telle enseigne que l’argent a du mal à circuler dans le pays. Sous nos yeux, le faux est érigé en norme, l’incompétence est promue, la misère des populations est devenue un fait banal et normal. Les fondamentaux de notre pays sont sabotés. Aujourd’hui, c’est à un véritable sabotage qu’on assiste », a martelé le président du CNJC. Pour le conseil, le changement en 2015 est d’abord une nécessite et ensuite un devoir de décence », a-t-il ajouté. Le CNJC dit se poser en instrument, au service du changement en 2015. Serge Emile Aléba rassure la jeunesse ivoirienne, en ces termes : « Le Conseil national de la jeunesse pour le changement est une plate forme politique. Le CNJC est ouvert à tous les jeunes et à toutes les organisations de jeunesse de Côte d’Ivoire qui partagent la commune ambition de parvenir, par la voix des urnes, au changement politique en 2015 ».
O.Dama
O.Dama