Abidjan - Le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) de Laurent Gbagbo a réagi, mardi, aux récentes attaques perpétrées contre les positions des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) dans la région d’Agboville (79kms au Nord-Est d’Abidjan) accusant le pouvoir de « fabriquer de nouvelles preuves pour accabler » Laurent Gbagbo.
Dans une déclaration dont copie a été transmise mercredi à APA, en fin de soirée, le Fpi dénonce la « curieuse coïncidence des attaques des positions des Frci avec la tenue des audiences à la Haye dans l'affaire du Procureur de la CPI contre Laurent Gbagbo » , exhortant le gouvernement à ‘'arrêter de fabriquer des preuves supplémentaires pour accabler Laurent Gbagbo et le Fpi ».
« (…) On ne peut de façon évidente, sauf à vouloir cacher la réalité, pointer un doigt accusateur sur le Fpi comme étant à la base des attaques des positions des Frci. Le FPI ne dispose ni d'une armée ni d'une milice armée. La transition pacifique à la démocratie a toujours été son slogan depuis sa création », indique la déclaration signée de Laurent Akoun, Secrétaire général et Porte-parole du Fpi.
Par ailleurs, le parti de Laurent Gbagbo exige la « libération » de ses militants arrêtés après « ces événements ». « A la suite des attaques des positions des Frci dans la localité d'Agboville, des actes de barbarie sont exercés sur l'ensemble des populations de cette zone.
Dans la brutalité imposée par les Frci aux habitants d'Agboville, il est procédé à l'arrestation systématique des militants du Front Populaire Ivoirien », écrit Laurent Akoun.
Le Fpi dénonce, également, « l'instrumentalisation des forces armées à des fins politiques » et la « volonté manifeste du régime à l'utiliser comme un bouc émissaire dans une situation qu'il a créée, entretenue et qui se retourne contre lui-même », exigeant « l'ouverture d'enquêtes régulières suivies de publication des résultats pour situer les responsabilités, chaque fois que des positions des Frci sont attaquées », indique le texte.
L'ex-parti au pouvoir réclame, également, la mise en œuvre effective du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) conformément à la dernière résolution de l'Onu sur la situation en Côte d'Ivoire invitant les nouvelles autorités à mettre en place une « armée intégrée, nationale, républicaine avec un esprit civique pour une réconciliation vraie des Ivoiriens ».
Les 26 et 29 octobre, les positions des Frci dans la région d'Agboville, zone réputée favorable à l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, ont été attaquées par des hommes « lourdement » armés qui ont fait plusieurs blessés dans les rangs de l'armée régulière.
HS/ls/APA
Dans une déclaration dont copie a été transmise mercredi à APA, en fin de soirée, le Fpi dénonce la « curieuse coïncidence des attaques des positions des Frci avec la tenue des audiences à la Haye dans l'affaire du Procureur de la CPI contre Laurent Gbagbo » , exhortant le gouvernement à ‘'arrêter de fabriquer des preuves supplémentaires pour accabler Laurent Gbagbo et le Fpi ».
« (…) On ne peut de façon évidente, sauf à vouloir cacher la réalité, pointer un doigt accusateur sur le Fpi comme étant à la base des attaques des positions des Frci. Le FPI ne dispose ni d'une armée ni d'une milice armée. La transition pacifique à la démocratie a toujours été son slogan depuis sa création », indique la déclaration signée de Laurent Akoun, Secrétaire général et Porte-parole du Fpi.
Par ailleurs, le parti de Laurent Gbagbo exige la « libération » de ses militants arrêtés après « ces événements ». « A la suite des attaques des positions des Frci dans la localité d'Agboville, des actes de barbarie sont exercés sur l'ensemble des populations de cette zone.
Dans la brutalité imposée par les Frci aux habitants d'Agboville, il est procédé à l'arrestation systématique des militants du Front Populaire Ivoirien », écrit Laurent Akoun.
Le Fpi dénonce, également, « l'instrumentalisation des forces armées à des fins politiques » et la « volonté manifeste du régime à l'utiliser comme un bouc émissaire dans une situation qu'il a créée, entretenue et qui se retourne contre lui-même », exigeant « l'ouverture d'enquêtes régulières suivies de publication des résultats pour situer les responsabilités, chaque fois que des positions des Frci sont attaquées », indique le texte.
L'ex-parti au pouvoir réclame, également, la mise en œuvre effective du processus de Désarmement, Démobilisation et Réinsertion (DDR) conformément à la dernière résolution de l'Onu sur la situation en Côte d'Ivoire invitant les nouvelles autorités à mettre en place une « armée intégrée, nationale, républicaine avec un esprit civique pour une réconciliation vraie des Ivoiriens ».
Les 26 et 29 octobre, les positions des Frci dans la région d'Agboville, zone réputée favorable à l'ancien Chef de l'Etat, Laurent Gbagbo, ont été attaquées par des hommes « lourdement » armés qui ont fait plusieurs blessés dans les rangs de l'armée régulière.
HS/ls/APA