Et de deux. La procureure de la Cpi, Fatou Bensouda, doit encore retourner à sa copie. Les juges de la chambre préliminaire 1 ont prolongé hier son délai pour qu’elle continue de rechercher les preuves contre le Président Laurent Gbagbo. Selon le porte-parole de la Cpi interrogé par Alerte Info, « la Cour a accédé à la requête (de Bensouda) vu les positions des parties mais la Défense (de Gbagbo) ne s’y est pas opposée ». Le 6 novembre dernier expirait le premier délai imparti à la procureure pour fournir des preuves supplémentaires dans la perspective de l’audience de confirmation des charges. Mais la mission s’est avérée infructueuse pour elle, malgré un déplacement effectué en Côte d’Ivoire par Bensouda et une équipe. Aussi le premier délai expiré, le parquet de la Cpi s’est-il retourné à nouveau vers les juges pour renégocier un autre délai de 15 jours.
Les juges accédant à cette requête ont accepté de prolonger le délai pour que la procureure continue de chercher les fameuses preuves supplémentaires. Cette autre faveur à l’accusation finit de convaincre si besoin était encore, qu’il n’y a rien contre le Président Laurent Gbagbo, et que par conséquent, la procureure ne peut rien trouver contre lui. En d’autres termes, le monde entier assiste à un échec de la Cpi contre Laurent Gbagbo et le garder encore signifie que le président ivoirien renversé par la France de Nicolas Sarkozy est un véritable otage de la Cpi.
Armand Bohui
Les juges accédant à cette requête ont accepté de prolonger le délai pour que la procureure continue de chercher les fameuses preuves supplémentaires. Cette autre faveur à l’accusation finit de convaincre si besoin était encore, qu’il n’y a rien contre le Président Laurent Gbagbo, et que par conséquent, la procureure ne peut rien trouver contre lui. En d’autres termes, le monde entier assiste à un échec de la Cpi contre Laurent Gbagbo et le garder encore signifie que le président ivoirien renversé par la France de Nicolas Sarkozy est un véritable otage de la Cpi.
Armand Bohui