Le Front populaire ivoirien remet au centre de ses priorités la formation de ses militants. Ceux de la fédération Abidjan-sud dirigée par Elloh Wognin ont été instruits le 10 novembre 2013 dans la commune de Marcory.
« La gestion d’une structure politique en période de crise » est le thème traité par Me Kouassi André. Qui assure le secrétariat général adjoint chargé de la formation politique. Il a porté un jugement sur la nature du régime et la gouvernance d’Alassane Ouattara. « On ne doit pas aller au cimetière pour ses opinions », a déclaré le formateur. Qui réplique aux discours excessifs des dirigeants de l’actuel parti au pouvoir. Allusion certainement faite à toutes les bavures et crimes que continuent de commettent impunément les Frci sur les opposants et populations civiles.
Le secrétaire général adjoint du Fpi a rappelé que l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara le 11 avril 2011 s’est faite par un putsch non discutable. « Le coup d’Etat violent qui s’est opéré le 11 avril 2011 avait la volonté manifeste de faire disparaître le Fpi en Côte d’Ivoire ». Ajoutant que « les auteurs du coup d’Etat avaient l’intention de tuer le président Laurent Gbagbo et ses collaborateurs ».
Selon le formateur ce coup de force porte au grand jour le drame que constitue pour les Ivoiriens le régime actuel. « C’est un pouvoir tribal, une armée tribale non intégrée et inutilement pléthorique », fait savoir le secrétaire général adjoint du Fpi. Il a indiqué que ce régime a instauré un climat de terreur dans l’espoir de réduire l’opposition au silence. Ce climat de terreur, explique-t-il, a pour conséquence l’inexistence de la démocratie et de la sécurité.
Pour Kouassi André, le Fpi paie toujours les frais du nouvel ordre instauré par les puissances étrangères de la façon la plus brutale. « Il y a eu de nombreuses exécutions sommaires et disparitions. Des milliers de personnes ont eu la vie sauve en allant en exil forcé », dénonce-t-il. Avant d’asséner : « Le régime, par la violence et l’intimidation veut inspirer la peur à l’opposition pour que celle-ci s’installe dans l’inaction ». Le formateur a exhorté les militants à la résistance à la répression du pouvoir qui, prévient-il, finira par se révéler comme le pire des régimes. « Ils ont pas acquis le pouvoir. Mais ils n’ont acquis les cœurs des Ivoiriens. Ils gouvernent les Ivoiriens sans leur consentement ni leur participation. Dans ce cas, ce pouvoir ne réussira pas ». Il a donné des recettes pour une gestion des structures du Fpi qui s’adapte à un environnement de crise.
Les anciens députés Jules Yao Yao, Bamba Massani, Mobio Samuel et Veh Emile ont fait des contributions pour inviter les militants à plus d’audace.
Me Kouassi André était entouré des membres de son cabinet. Il s’agit du Pr Wayou Norbert et de Goué Wapo.
Benjamin Koré
« La gestion d’une structure politique en période de crise » est le thème traité par Me Kouassi André. Qui assure le secrétariat général adjoint chargé de la formation politique. Il a porté un jugement sur la nature du régime et la gouvernance d’Alassane Ouattara. « On ne doit pas aller au cimetière pour ses opinions », a déclaré le formateur. Qui réplique aux discours excessifs des dirigeants de l’actuel parti au pouvoir. Allusion certainement faite à toutes les bavures et crimes que continuent de commettent impunément les Frci sur les opposants et populations civiles.
Le secrétaire général adjoint du Fpi a rappelé que l’accession au pouvoir d’Alassane Ouattara le 11 avril 2011 s’est faite par un putsch non discutable. « Le coup d’Etat violent qui s’est opéré le 11 avril 2011 avait la volonté manifeste de faire disparaître le Fpi en Côte d’Ivoire ». Ajoutant que « les auteurs du coup d’Etat avaient l’intention de tuer le président Laurent Gbagbo et ses collaborateurs ».
Selon le formateur ce coup de force porte au grand jour le drame que constitue pour les Ivoiriens le régime actuel. « C’est un pouvoir tribal, une armée tribale non intégrée et inutilement pléthorique », fait savoir le secrétaire général adjoint du Fpi. Il a indiqué que ce régime a instauré un climat de terreur dans l’espoir de réduire l’opposition au silence. Ce climat de terreur, explique-t-il, a pour conséquence l’inexistence de la démocratie et de la sécurité.
Pour Kouassi André, le Fpi paie toujours les frais du nouvel ordre instauré par les puissances étrangères de la façon la plus brutale. « Il y a eu de nombreuses exécutions sommaires et disparitions. Des milliers de personnes ont eu la vie sauve en allant en exil forcé », dénonce-t-il. Avant d’asséner : « Le régime, par la violence et l’intimidation veut inspirer la peur à l’opposition pour que celle-ci s’installe dans l’inaction ». Le formateur a exhorté les militants à la résistance à la répression du pouvoir qui, prévient-il, finira par se révéler comme le pire des régimes. « Ils ont pas acquis le pouvoir. Mais ils n’ont acquis les cœurs des Ivoiriens. Ils gouvernent les Ivoiriens sans leur consentement ni leur participation. Dans ce cas, ce pouvoir ne réussira pas ». Il a donné des recettes pour une gestion des structures du Fpi qui s’adapte à un environnement de crise.
Les anciens députés Jules Yao Yao, Bamba Massani, Mobio Samuel et Veh Emile ont fait des contributions pour inviter les militants à plus d’audace.
Me Kouassi André était entouré des membres de son cabinet. Il s’agit du Pr Wayou Norbert et de Goué Wapo.
Benjamin Koré